Lorsqu'on substitue un sentiment à un autre, il se crée une sorte de dissonance interne qui crée un malaise permanent issu de besoins non identifiés et donc non assouvis. De plus, les émotions réprimées ont tendance à revenir avec plus de force (les élastiques).
Quand émotions et sentiments se mélangent
Parmi les émotions de base nous trouvons la joie, la peur, la colère, la tristesse, le dégoût et la surprise. A ces émotions se mélangent parfois toutes sortes de sentiments tels que la déception, le ressentiment, la culpabilité…
Environ 15 % des gens sont incapables d'exprimer leurs émotions par des mots. Cette affectation résulte d'une connexion déficiente entre les centres cérébraux de l'émotion et ceux où elle est représentée de façon consciente. L'alexithymique ne peut exprimer ce qu'il ressent.
Toutes les émotions ont un sens, elles sont là pour nous éclairer et nous permettre de nous adapter ou chercher des solutions. La colère est un cri d'alarme qui signale, le plus souvent, un sentiment d'injustice ou le fait de ne pas se sentir entendu.
Ruminer la nuit. Lorsque l'on pose un couvercle sur un état émotionnel, une contrariété après un différend avec son partenaire ou un collège, par exemple, le risque est que l'émotion refasse surface à un moment où un autre.
Des blocages émotionnels surviennent suite à des expériences traumatisantes vécues dans l'enfance ou à des blessures émotionnelles non résolues. Les effets secondaires des émotions non traitées (colère, culpabilité, tristesse…) persistent. Ils affectent le bien-être général d'un individu.
La frustration est souvent liée à nos attentes.
Elle se sent bloquée, impuissante. Elle ressent de la frustration. Et oui, la frustration est donc souvent ce reflet dans le miroir qui nous montre que nos désirs ne sont pas en adéquation avec notre réalité actuelle.
Impassible = qui ne manifeste aucune émotion. Impavide = qui n'éprouve ou ne manifeste aucune peur. Impassible se dit dans tous les registres, impavide est littéraire et rare.
Plusieurs raisons expliquent la perte de contrôle des émotions. Cela peut découler d'une prédisposition génétique entraînant ces changements rapides. Cela peut être lié à l'absence de modèles référents ou au fait de n'avoir jamais appris à gérer ses émotions.
L'émotion la mieux documentée est la peur. La sensibilité individuelle représente une partie importante de notre personnalité.
Du point de vue neurologique, la peur correspond à une activation de l'amygdale (système régulant nos actions face à la peur, formé de noyaux au niveau des lobes temporaux) qui induit un sentiment de danger imminent. Elle peut entraîner une inhibition de la pensée, et prépare l'individu à fuir ou se défendre.
Par exemple, faites un arrêt sur image quand vous vous sentez mal, et mettez des mots dessus. Cela permet de prendre conscience de ses émotions et de garder du temps pour trouver des solutions. Surtout, ne refoulez pas votre émotion ! Dans tous les cas, il vaut mieux la verbaliser.
De façon externe, la frustration se manifeste par une forme de résistance. Par exemple, on peut avoir suivi une constante dans notre progression, puis quelque chose arrive soudain qui nous bloque et paralyse nos efforts.
Le besoin de contrôle : l'émotion peut se ressentir lorsque nous perdons le contrôle d'une situation ou lorsque nous avons l'impression que quelque chose nous échappe. La colère peut nous donner une sensation de pouvoir et de contrôle sur une situation.
Le critère principal du TEI consiste en l'occurrence d'épisodes où la personne ne peut résister à ses impulsions agressives et qui mènent à des actes de violence dirigés vers autrui ou vers des objets.
Le choc psychologique, également appelé choc émotionnel, résulte d'un évènement traumatisant qui submerge la faculté que possède un individu à faire face aux émotions qu'il ressent lorsque celui-ci survient. Non pris en charge, il peut entrainer un traumatisme psychique.
Consulter un ostéopathe, lorsque l'on a conscience d'avoir vécu un tel choc, peut être libérateur, et permet d'éviter que les émotions ne soient à l'origine de somatisations importantes, d'adaptations associées, et de douleurs pouvant devenir chroniques.