Lorsque l'entreprise ne peut plus verser les sommes dues à ses salariés, le versement des salaires est alors assuré par l'AGS (assurance garantie des salaires). Celle-ci prend alors en charge les salaires dus avant l'ouverture de la procédure de redressement judiciaire.
A l'ouverture d'une procédure de redressement, le mandataire judiciaire désigné procède à la vérification des sommes qui vous sont dues au titre de votre contrat de travail : salaires impayés, indemnité de rupture, frais professionnels, congés payés...
L'entreprise étant en cessation de paiements, les salaires correspondant au dernier mois travaillé, généralement versés entre le 1er et le 5, ne sont donc pas payés. Mais parallèlement, la procédure est déjà lancée auprès du tribunal et l'AGS prend donc en charge les créances dans la foulée.
Les conséquences sont radicales : l'activité est stoppée, le gérant est dessaisi de ses fonctions, les autres poursuites sont bloquées, tous les contrats de travail sont rompus et les créances deviennent immédiatement exigibles. Un liquidateur judiciaire est alors mandaté pour mener à bien la liquidation.
Une garantie fondée sur des avances contre remboursement
L'AGS ayant effectué des avances de créances auprès des salariés devient un créancier de l'entreprise en procédure collective. Les modalités de remboursement des créances de l'entreprise seront différentes selon leur rang et les étapes de la procédure collective.
L'article L. 3253-6 du Code du travail dispose que tout employeur de droit privé doit assurer, ses salariés contre les risques de non-paiement des sommes qui leur sont dues, en exécution du contrat de travail, que ce soit en cas de procédure de sauvegarde, de redressement ou bien de liquidation judiciaire.
Le régime de garantie des salaires garantit le paiement des rémunérations impayées des salariés dont l'employeur est en procédure collective. Les rémunérations de toutes natures dues au salarié, au moment de l'ouverture d'une procédure de redressement ou liquidation judiciaire.
La procédure de redressement judiciaire est une procédure collective. Elle concerne les entreprises qui se trouvent en cessation de paiement. Elle est destinée à permettre la poursuite de l'activité de l'entreprise, le maintien de l'emploi et l'apurement du passif.
Pour l'entrepreneur individuel, le tribunal vérifie les conditions d'à une procédure de une procédure de redressement judiciaire surendettement . Il ouvre ensuite une procédure de redressement judiciaire qui traite à la fois des dettes professionnelles et des dettes personnelles de l'entrepreneur individuel.
Le jugement ouvre une période d'observation d'une durée maximale de 6 mois. Elle peut être renouvelée une fois, pour une durée maximale de 6 mois, à la demande de l'administrateur, de l'entreprise en difficulté ou du ministère public : Corps de magistrats représentant les intérêts de la société devant les juridictions.
Cette indemnité ne peut être inférieure à ces deux valeurs : Un quart du salaire mensuel par année, multiplié par le nombre d'années d'ancienneté pour les 10 premières années de travail ; Un tiers du salaire mensuel par année d'ancienneté, à partir de la 11e année de travail.
Qui paie les indemnités de licenciement économique ? Que ce soit pour un licenciement économique collectif ou pour un licenciement économique individuel, l'employeur est tenu au versement des indemnités de fin de contrat.
Combien gagne un liquidateur judiciaire ? Un liquidateur judiciaire gagne entre 1 462 € bruts et 32 144 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 16 803 € bruts par mois, avant paiement des charges et impôts qui représentent environ 60% des revenus des professions libérales.
3253-15 du code du travail, l'AGS procède au paiement, des créances garanties, dans les 5 jours de la réception des demandes d'avances adressées par le mandataire judiciaire. Il faut compter environ 1 mois entre la date du jugement de procédure collective et le paiement effectif du salarié.
En cas de redressement, des pénalités sont appliquées. Elles sont néanmoins de montants différents : 10% en cas de 'simple erreur' attestée par le fisc, 40% en cas de 'mauvaise foi' et 80% en cas de soupçons de fraude fiscale.
La différence entre le redressement et la liquidation judiciaire. Vous l'avez compris, la grande différence entre redressement et liquidation est la finalité de la procédure. Quand le redressement vise à remettre l'entreprise sur les rails, la liquidation vise à la clôturer de manière saine.
L'Administrateur Judiciaire.
Il peut recevoir mission d'assister, de représenter ou de remplacer le chef d'entreprise. Il établit le bilan économique, environnemental et social de l'entreprise, enfin il propose au tribunal la continuation de l'entreprise ou sa cession ou, à défaut, sa liquidation.
Le plan de redressement est un programme qui, au cours d'une procédure collective, est présenté en vue, soit d'organiser la continuation de l'entreprise, soit de procéder à sa cession. Si le tribunal rejette le Plan qui lui est présenté, il prononce la liquidation des biens.
742-6 et L. 751-15 du code du travail doivent, sur ordonnance du juge-commissaire, être payées dans les dix jours du prononcé du jugement ouvrant la procédure par le débiteur ou, lorsqu'il a une mission d'assistance, par l'administrateur, si le débiteur ou l'administrateur dispose des fonds nécessaires.
les indemnités résultant de la rupture des contrats de travail. l'intéressement et la participation, dès lors que les sommes dues sont exigibles. les arrérages de préretraite, en application d'un accord d'entreprise, d'une convention collective ou d'un accord professionnel ou interprofessionnel.
Le salarié peut adresser un courrier à son employeur, exigeant le paiement du salaire. Le salarié peut également s'adresser au conseil de prud'hommes (CPH) pour obtenir le paiement de la somme réclamée. Il bénéficie d'un délai de 3 ans pour effectuer cette demande, à compter du jour où le salarié aurait dû être payé.
L'employeur remet au salarié l'un des exemplaires du reçu pour solde de tout compte lors de la rupture du contrat de travail. Toutefois, en cas de dispense du préavis, l'employeur peut remettre le reçu le jour du départ physique du salarié de l'entreprise, sans attendre la fin du préavis.