Le craving ou l'envie irrépressible de boire est le premier signe qui laisse suspecter une dépendance à l'alcool. Sa consommation devient régulière et intense : elle boit des grandes quantités à longueur de journée.
Son nez ou ses joues peuvent devenir rouges ou bouffis. L'haleine commence à trahir l'addiction et les cheveux deviennent ternes. Mais d'autres indices peuvent alerter, comme un laisser-aller général : du désordre, des machines à laver en retard, de la nourriture périmée dans le frigo...
La personne alcoolique, même dans les moments où elle est sobre, montre peu de dynamisme, pas d'envie de sortir, de se promener, de prévoir des vacances… voire un désintérêt total pour la vie quotidienne.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Concrètement, les femmes réagissent plus vite et plus intensément aux effets de l'alcool que les hommes. Une consommation excessive d'alcool conduit plus vite à des dommages corporels chez la femme (par ex. pour le foie). De plus, il semble également que les femmes deviennent plus vite dépendantes.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
12 Étapes pour un rétablissement durable
Ses membres pratiquaient une méthode d'amélioration de soi en six étapes : (1) faire son inventaire personnel, (2) admettre ses torts, (3) réparer quand c'est possible, (4) prier, (5) pratiquer la méditation et (6) transmettre le message aux autres.
Depuis 1978, l'alcoolisme est reconnu comme une maladie par l'Organisation mondiale de la santé (CIM-10). L'OMS classe l'alcoolisme en deux types : la forme aiguë (l'alcoolisme aigu) et l'alcoolisme chronique correspondant à une consommation excessive régulière.
Selon l'OMS, l'alcoolodépendance est avérée lorsque la consommation de boissons alcoolisées devient prioritaire par rapport aux autres comportements auparavant prédominants chez une personne. Le désir de boire de l'alcool devient impossible à maîtriser et doit être assouvi au détriment de toute autre considération.
12 - Boire en cachette
Si vous en trouvez dans la poubelle ou le tiroir du bureau de quelqu'un de votre entourage, il y a de grande chance que celui-ci soit alcoolo dépendant.
Si c'est une personne plus proche de vous, comme votre conjoint, observez-le intimement. Consommer de manière très régulière voire tous les jours, sans pouvoir diminuer sa consommation, encore moins l'arrêter plusieurs jours d'affilée, montre qu'il souffre de "craving", une envie irrépressible de consommation d'alcool.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
QUE FAIRE? Allez chercher de l'aide pour vous-même aussi souvent que vous en avez besoin. Informez-vous sur la dépendance alcoolique. Cela peut vous aider à réduire les sentiments de culpabilité et vous per- mettre de mieux comprendre votre propre situation et celle de votre partenaire.
L'alcool a des effets inflammatoires sur le corps et la peau n'y échappe pas. Cernes gonflés, teint gris, rougeurs… autant de petits désagréments qui, à terme, laissent des marques visibles sur notre visage. Le bon geste en cas d'excès : l'eau est toujours la meilleure amie des excès.
L'alcool favorise la graisse du ventre
Beaucoup de personne ignorent cela, mais l'alcool est grand facteur de prise de graisse superflue au niveau du ventre. La consommation de l'alcool favorise grandement l'accumulation des graisses au niveau de l'abdomen surtout chez les grands consommateurs de bière.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Grâce à Al‑Anon, j'ai appris que l'alcoolisme est une maladie et que je peux aimer la personne, tout en détestant la maladie. J'ai également appris que j'avais moi aussi été affectée par la maladie et que j'avais le droit d'éprouver de la colère à cause de cela.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Il a été dit que l'alcoolisme ne peut être considéré comme une maladie mentale. Il n'en demeure pas moins qu'il existe une clinique de l'alcoolisme, avec ses classifications, ses typologies multidimensionnelles, très comparables à celles des pathologies mentales caractérisées…
Quand on boit de l'alcool après le dîner, notre corps, trop occupé à assimiler l'alcool et à éliminer les toxines de l'organisme le plus rapidement possible, risque de zapper le premier cycle de sommeil appelé "l'éveil calme" et pendant lequel le corps se relâche tandis que le cerveau est toujours actif.
Le test DETA : il s'agit d'un questionnaire très court de 4 questions, qui permet d'aller à l'essentiel et de détecter de manière simple et efficace un comportement alcoolique. Le test AUDIT : c'est un questionnaire en 10 points, qui analyse votre consommation d'alcool sur les 12 derniers mois.
« Mon Dieu, accordez-moi le courage de changer les choses que je peux changer, La sérénité d'accepter celles que je ne peux changer Et la sagesse d'en connaître la différence Mais, mon Dieu, accordez-moi le courage de ne pas renier ce que je crois être bien, même si je pense que c'est sans espoir. »
Une réunion dure en moyenne 1h30, elle est animée par un membre du groupe. Ce modérateur propose généralement un thème de référence, pour éviter une trop grande dispersion des témoignages. Il veille aussi à répartir équitablement les temps de parole, pour que chaque participant puisse s'exprimer s'il le souhaite.