Quand faut-il s'inquiéter? Lorsqu'une infection urinaire s'accompagne de fièvre. Cela signifie que, outre l'atteinte des voies urinaires, l'infection a gagné un organe satellite: l'un ou les deux reins (pyélonéphrite), et/ou la prostate chez l'homme (prostatite).
Dans le cas où les douleurs au moment d'uriner sont intenses ou s'il y a de la fièvre, des douleurs lombaires ou des vomissements (signes d'une infection plus grave), les traitements non conventionnels sont contre-indiqués.
Il peut être nécessaire de consulter votre médecin dans la journée si : vous avez de la fièvre avec des frissons, vous avez des douleurs dans le dos ou sur le côté.
Lorsque les bactéries remontent dans les reins, c'est extrêmement douloureux. Si vous ressentez ces symptômes, il faut tout de suite se tourner vers un service d'urgences. Une infection des voies urinaires qui se complique peut déboucher sur une pyélonéphrite qui nécessite une hospitalisation.
La complication la plus fréquente d'une cystite est une extension de l'infection vers un rein (pyélite ou pyélonéphrite) qui se manifeste alors par de la fièvre et des douleurs dans le dos et le flanc.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
Les signes de la pyélonéphrite associent les signes d'infection urinaire simple : envies fréquentes (« pollakiurie ») et urgentes d'uriner, brûlures urinaires, à de la fièvre (supérieure à 38°5 C), des douleurs dans le milieu du dos (« fosses lombaires » sous les dernières côtes) d'un seul côté et parfois des frissons.
Symptômes de l'infection rénale
Les symptômes de la pyélonéphrite débutent souvent soudainement avec l'apparition de frissons, de fièvre, d'une douleur dans la région lombaire bilatérale, de nausées et de vomissements. (infection vésicale), avec des mictions fréquentes et douloureuses.
Le plus souvent, tout commence par des symptômes d'infection urinaire (cystite : brûlures mictionnelles, douleur du bas-ventre, envie pressante et fréquente d'urine, urines troubles...), mais ces signes peuvent être discrets ou même absents.
D'après les recommandations officielles, les antibiotiques les plus souvent préconisés pour la cystite en traitement probabiliste sont : la fosfomycine (MONURIL° en traitement monodose) ; le pivmécillinam (SELEXID ° en traitement sur 5 jours).
Ce qui est certain, c'est que le stress affaiblit les défenses immunitaires et rend le corps plus vulnérable aux infections. Dans tous les cas, il est important de consulter rapidement un médecin en cas d'infection urinaire, profitez en pour lui en parler.
Le symptôme le plus évocateur du cancer de la vessie est la présence de sang dans les urines ou hématurie, qui peut toutefois être présente dans d'autres maladies. Le cancer est détecté par des analyses d'urine et des examens d'imagerie médicale.
Qu'est-ce que la pyélonéphrite ? La pyélonéphrite est une infection urinaire qui touche les reins. On parle alors d'infection urinaire « haute », alors que la cystite, qui ne concerne que la vessie, est qualifiée d'infection urinaire « basse ».
Ces douleurs pelviennes sont signe d'une inflammation. Parfois, on parle aussi de plaintes vaginales : irritation ou démangeaisons, augmentation des sécrétions. Il est également question de pression dans le bas ventre : ventre gonflé ou pesanteur. Un symptôme courant est la sensation de brûlure en urinant.
La présence de gaz (air) dans l'urine est un symptôme rare qui est en général le signe d'une connexion anormale (fistule) entre les voies urinaires et l'intestin, qui normalement contient des gaz.
L'aliment phare reconnu pour ses effets sur l'infection urinaire est la canneberge plus communément appelée "cranberry". Il peut y avoir une efficacité.
L'infection qui récidive malgré l'efficacité initiale du traitement antibiotique doit faire évoquer la présence d'un réservoir bactérien, tel qu'une lithiase, une anomalie anatomique ou fonctionnel surtout si elle est responsable d'une stase urinaire.
La pyélonéphrite peut être grave lorsqu'elle est obstructive, c'est-à-dire quand un obstacle comme un calcul est présent sur les voies urinaires du côté de l'infection du rein. Dans ce cas, elle nécessite un drainage des urines en urgence. Les conséquences de cette pyélonéphrite peuvent être dramatiques.
Cause. Le sepsis est la conséquence d'une infection grave qui débute généralement localement (péritonite, pneumonie, infection urinaire, infection sur cathéter, etc.). Elle touche souvent des patients dont le système immunitaire est affaibli.
Les marqueurs de l'inflammation (VS, CRP) restent normaux lors d'une cystite et s'élèvent (VS > 30 mm, CRP > 20 mg/l) lors d'une pyélonéphrite.
Quand s'inquiéter et qui consulter ? Dès lors que vos douleurs s'intensifient ou que vous présentez les symptômes associés des calculs rénaux ou d'une pyélonéphrite, prenez rendez-vous sans tarder avec un médecin généraliste pour effectuer les premiers examens, et recevoir un traitement pour soulager la douleur.
Si la douleur est trop intense, un médicament antidouleur, tel que le paracétamol (Doliprane, Dafalgan) peut soulager les personnes atteintes de cystite.
L'évolution de la pyélonéphrite
Certains patients doivent être hospitalisés en urgence devant l'apparition de signes graves : altération de l'état général, fièvre et frissons faisant craindre une infection généralisée ( septicémie ) ou un abcès rénal ou péri-rénal (autour du rein).
Ca commence comme une cystite
Le plus souvent, s'ajoutent aux brûlures mictionnelles (quand vous faites pipi) : fièvre élevée, frissons, douleurs abdominales et lombaires. Cette contamination des reins peut toutefois se traduire uniquement par une température élevée, voire des nausées et/ou des vomissements.