La curiethérapie est particulièrement indiquée dans le traitement local des cancers ORL (lèvre, langue, nez), de la peau, de la prostate et des cancers gynécologiques (cancer du col de l'utérus, vagin, endomètre).
Le traitement en lui-même n'est pas douloureux (aucune douleur lors des « séances » (pulses) de curiethérapie. En fonction de chaque indication, vous pouvez ressentir des douleurs dans la zone opérée, liés à l'intervention.
Elle facilite ainsi l'implantation des sources de rayonnements, l'évaluation de la réponse tumorale et l'ajustement plus précis des doses de rayonnements. » La curiethérapie consiste à placer des sources radioactives dans l'organisme ou en surface au moyen de matériel divers : fils, cathéters ou aiguilles.
Selon l'indication, la curiethérapie peut être utilisée pour détruire les dernières cellules cancéreuses après retrait chirurgical de la tumeur, ou sur la tumeur elle-même. Elle est parfois associée à un traitement de radiothérapie classique.
Dans la radiothérapie externe, les rayons sont émis en faisceau par une machine située à proximité du patient. Ils traversent la peau pour atteindre la tumeur. Dans la curiethérapie, des sources radioactives sont implantées directement à l'intérieur du corps de la personne malade.
Quels sont les effets secondaires de la curiethérapie? La prostate ayant été percée à plusieurs reprises, ce traitement la fait enfler. Cela peut causer des problèmes de miction : miction plus fréquente, jet urinaire plus faible et brûlures mictionnelles. Ces symptômes peuvent durer de quelques jours à plusieurs mois.
Le déroulement du traitement
Elles consistent à faire passer une source radioactive (iridium) dans l'applicateur pendant quelques secondes, à l'occasion d'une ou deux séances quotidiennes.
L'équipe soignante (cadre, infirmières, aide soignantes, médecins) de cette unité est parfaitement formée aux soins et à la surveillance associés à la curiethérapie.
Actuellement, cette technique concerne les sources d'iode 125 utilisées pour la curiethérapie prostatique ou ophtalmique qui ne nécessitent pas l'hospitalisation du patient en chambre protégée ; contrôles radiologiques pour vérifier la qualité de l'implan- tation des sources et la dosimétrie.
La curiethérapie du cancer du sein ou du cancer de la peau peut produire des tissus cicatriciels formés autour de la zone de traitement.
Après curiethérapie prostatique
Près d'un tiers des patients ont une augmentation temporaire du PSA (“spike” ou “bounce”), le plus souvent de 0,2 à 3 ng/ml, parfois plus importante et pouvant dépasser la valeur du PSA initial.
La curiethérapie gynécologique à haut débit de dose est réali- sée par une micro source radioactive d'iridium qui se déplace millimètre par millimètre dans le vagin au moyen d'un dispo- sitif spécifique. Cette irradiation ne dure que quelques minutes. Après la séance, le matériel est retiré.
Des chercheurs ont mis en évidence que les hommes ayant un haut niveau de stress avaient tendance à avoir un taux de PSA plus élevé.
L'espérance de vie du cancer de la prostate de stade avancé Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez l'homme. C'est une tumeur globalement de bon pronostic avec une survie de plus de 90% des patients atteints. Il reste rare avant 50 ans, et le nombre de cas augmente progressivement après 50 ans.
Ce traitement, nommé « Lutétium 177-PSMA-617 », se compose d'une molécule vectrice permettant de cibler les cellules cancéreuses et d'un élément radioactif émettant un rayonnement ayant vocation à détruire l'ensemble des cellules cancéreuses, avec l'avantage d'irradier aussi les cellules tumorales voisines.
L'irradiation a pour but de détruire les cellules cancéreuses tout en préservant le mieux possible les tissus sains et les organes avoisinants. Plus de la moitié des patients atteints d'un cancer sont traités par radiothérapie à une étape de leur parcours de soin.
La chimiothérapie agit sur tout l'organisme humain, contrairement aux traitements comme la chirurgie ou la radiothérapie qui agissent au niveau local. C'est ce que l'on appelle un traitement systémique.
L'irathérapie ou traitement par Iode Radioactif (Iode 131) est utilisé depuis plusieurs décennies pour traiter certaines formes d'hyperthyroïdie (maladie de Basedow, nodule chaud, goitre multinodulaire toxique). Elle constitue une alternative efficace aux médicaments (antithyroïdiens de synthèse) et à la chirurgie.
L'hormonothérapie du cancer du sein peut avoir deux objectifs : réduire le risque de rechute du cancer ; ou faciliter son traitement lorsqu'elle est prescrite avant une chirurgie ou une radiothérapie dans le but de diminuer la taille de la tumeur.
Les cancers de la prostate peuvent être abordés de différentes manières selon leurs caractéristiques. Plusieurs modalités peuvent être proposées, seules ou en association : surveillance, chirurgie, radiothérapie externe, curiethérapie, hormonothérapie, chimiothérapie.
On distingue deux types de radiothérapie : la radiothérapie externe, la plus fréquemment utilisée, et la curiethérapie. Au cours de la radiothérapie externe, des rayons sont émis par une machine appelée accélérateur linéaire de particules, et le faisceau traverse la peau du patient pour atteindre la tumeur.
Pour la radiothérapie interne, on met des substances radioactives dans le corps. Il est possible d'administrer une plus forte dose de radiation qu'avec la radiothérapie externe. Puisque la radiation peut être administrée directement aux cellules cancéreuses, les tissus normaux voisins en reçoivent moins.
La protonthérapie utilise un faisceau de protons, des particules à charge positive qui proviennent du noyau d'un atome et qui ne délivrent leur dose maximale qu'en atteignant une distance de pénétration déterminée dans le corps. Une fois cette limite atteinte, la radiation s'arrête (contrairement aux photons).
La radiothérapie externe consiste à diriger des rayonnements ionisants à fortes doses, 20 à 80 grays (Gy) selon la tumeur et l'organe, à travers la peau et les tissus pour détruire la tumeur tout en épargnant les cellules saines avoisinantes.
La radiothérapie stéréotaxique : une précision millimétrique
La majorité des traitements s'effectue au moyen de faisceaux de photons issus d'un accélérateur de particules émettant des rayons X de haute énergie et tournant autour de la cible à traiter.