Le vrai pervers narcissique ne s'excuse pas, c'est pour lui une règle absolue. Il souffle alternativement le chaud et le froid. Il est impossible de repérer quand il ment. Quand vous lui exprimez une émotion, il s'en sert.
Le pervers narcissique ne s'excuse pas parce qu'il le doit, mais parce qu'il a pour optique de vous manipuler de plus belle. En réalité, lui pardonner, c'est aussi lui ouvrir un espace par lequel il pourra vous atteindre.
En général, il ne se remet pas en question, ne s'améliore pas, ne change pas. Il ne veut pas perdre son pouvoir sur les autres. Il ne veut pas changer, mais il fait croire qu'il va faire tous les efforts pour y parvenir. Ainsi, il manipule encore plus sa victime.
Le PN lorsqu'il est démasqué tente donc toujours de ramener sa proie sous emprise, même s'il ne réussit pas toujours ce tour de force. Lorsqu'il échoue, c'est tout « l'empire narcissique » qu'il avait bâti sur cette proie qui s'effondre. Il ressent alors un cuisant sentiment d'échec qui le confronte à son impuissance.
"Il ne s'agit pas d'une maladie mentale. C'est une structure, une organisation de personnalité. Elle touche principalement des personnes qui ont des troubles psychotraumatiques de départ. C'est-à-dire qu'elles ont vécu des violences ou elles ont été témoins de violences extrêmes dans le cadre de leur univers familial.
Pourquoi le PN aime le conflit
Le PN aime le conflit, car il correspond à son besoin de s'alimenter des autres, au travers du gain de pouvoir sur autrui que lui procure l'agression. Cet aspect rend donc la confrontation et l'agressivité incontournable dans son mode de relation à l'autre.
Par son silence, le manipulateur vous fait connaître son mécontentement. Quelque chose dans votre comportement ne lui a pas plu, et au lieu de vous le dire aimablement, en adulte, de façon constructive, il a choisi de se taire afin de bien vous faire comprendre que quelque chose ne va pas.
On a pu voir que les narcissiques sont des personnes obsédées par la publication quasiment constant de leurs réussites, objectifs atteints, vertus apparentes et compétences élevées. Cependant, ce type de personnalité caractérisé par une vision élevé de soi-même n'admet jamais ses propres erreurs.
Il ne se remet jamais en question, mais peut très bien jouer la comédie. Il est vide intérieurement, évoluant uniquement dans l'intellect et le calcul. Il instrumentalise l'autre qui n'est pour lui qu'un objet à exploiter, puis à jeter. Quand il a épuisé sa proie, il en choisit une autre.
Il n'a pas d'empathie et ne reconnaît jamais ses torts. Il passe son temps à dénigrer sa victime. Il reproche à l'autre d'être coupable de torts qui sont en réalité les siens. C'est ce qu'on appelle l'identification projective.
Le terme psychorigide est employé de façon fréquente et souvent abusive. La personnalité psychorigide est complexe. C'est un problème psychologique.
Il va alors s'enquérir de mettre en œuvre la sanction : petite au début de la relation (distance/silence radio, reproche, culpabilité, brimade, réprimande) puis de plus en plus dure (dénigrement, harcèlement, insulte, coup).
Pour se venger d'un manipulateur, il faut réussir à l'attaquer là où ça fait mal. Gardez donc une chose à l'esprit : pour se sentir vivant, le pervers narcissique a besoin de réussir à vous faire croire que vous n'êtes rien sans lui.
Le pervers narcissique est un être sociable et extraverti, dans la recherche constante de sa propre valorisation. Il s'appuie ainsi sur un mécanisme d'écrasement et d'humiliation de l'autre pour faire régner sa tyrannie.
Une personnalité orgueilleuse aura du mal à reconnaître ses erreurs en se pensant supérieure aux autres, et remettra toujours la faute sur les autres.
Maniaques du contrôle selon leur entourage, parfois appelées control freaks, elles sont décrites par des termes comme « rigidité, froideur, intransigeance, critique inlassable ». Avec elles, il est souvent difficile de garder patience au fil des ans.
Il peut sembler passionné, mais c'est une passion narcissique : il ne s'intéresse pas vraiment à sa partenaire en tant que telle, mais plutôt aux bénéfices qu'il peut tirer de cette relation (prestige, confiance en lui, jalousie de ses amis, services divers...). Il lui arrive certainement de dire « je t'aime ».
Quand le manipulateur part définitivement, c'est, le plus souvent, lorsque sa proie n'est plus suffisamment docile et qu'elle ne devient plus manipulable. Cela se produit quand elle sort de l'emprise et commence à ouvrir les yeux sur la vraie nature de ce compagnon. Le manipulateur s'en va alors, mais pourquoi ?
Une des manières de gérer quelqu'un qui croit toujours avoir raison est de commencer par être d'accord avec lui ou au moins d'admettre que vous comprenez ce qu'il dit. Ensuite, vous pouvez présenter votre contreargument. Par exemple, vous pourriez lui dire : « je comprends ce que tu dis.
Parler amène à relativiser et à évacuer le stress généré par la relation oppressante. Relativisez ses propos : quels que soient les mots prononcés et la manière dont ils sont dits par le tyran, ceux-ci ne reflètent jamais qui vous êtes. L'oppresseur ne se base que sur ce que vous avez pu dire ou faire.
"Jamais de ma faute" : l'origine de ce comportement
Quand ce n'est jamais notre faute, c'est que l'on ne possède pas la confiance en nous nécessaire pour supporter une responsabilité. "Cette attitude témoigne d'une fragilité narcissique, d'un manque de confiance.