Vers une baisse de l'inflation Du côté de l'inflation, elle devrait reculer déjà « sensiblement » cette année pour s'afficher à 2,5% en moyenne annuelle, estime la Banque de France, contre 5,7% en 2023. Les chiffres de ce début d'année sont, qui plus est, encourageants.
En décembre, la hausse des prix est légèrement repartie à la hausse à 3,7 % sur un an après 3,5 % en novembre, selon l'estimation provisoire publiée ce jeudi par l'Insee. L'inflation devrait néanmoins poursuivre sa décrue au cours des prochains mois.
Après avoir atteint 6,3 % en février 2022, la hausse moyenne des prix à la consommation s'est finalement établie à 4,9 % sur un an, en décembre dernier, selon l'Insee. Une décélération est attendue, pour ne pas dire espérée, en 2024. Des prévisionnistes assurent qu'elle est amorcée .
tout comme la croissance. La Commission européenne a publié ses perspectives économiques pour la zone euro en 2024. Elle attend une inflation sous les 3%, mais aussi une croissance sous la barre des 1%.
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
Quand elle est moins forte, les prix baissent. C'est ce que l'on a vu sur les derniers mois de 2023 avec des prix au mètre carré qui commencent à chuter. La croissance française qui devait être de 0,9% en 2023 devrait finalement tomber à 0,8%.
Les investisseurs devront rester informés des évolutions du marché pour faire des choix rentables. Enfin, il est possible d'observer une reprise du marché immobilier en 2024, notamment grâce au retour progressif des banques sur le marché et à des baisses de taux d'emprunt.
L'inflation alimentaire ralentit nettement
On risque de vivre encore avec des prix toujours en hausse en 2024 et 2025". Pour rappel, l'inflation moyenne sur l'ensemble de l'année 2022 s'est élevée à 5,2%, contre 1,6% en 2021 et 0,5% en 2020. En 2023, elle devrait s'établir aux alentours de 4,9%.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Concernant l'inflation, celle-ci ne devrait ralentir que progressivement et revenir vers 2 % fin 2025. La prévision d'inflation de la BCE pour la zone euro est ainsi de 5,4% en 2023, 3,0 % en 2024 et 2,2 % en 2025. Pour l'économie française, les perspectives sont globalement similaires.
La Tribune Dimanche : « L'inflation reviendra à 2 % d'ici 2025 au plus tard »
Ce diagnostic, associé au constat d'absence de contre choc baissier généralisé à tous les secteurs, alimente les anticipations pour 2024 de poursuite de baisse du niveau de l'inflation sous 3% et même sous 2,5%.
C'est dû à la hausse des salaires, la hausse des taux de marges bénéficiaires des entreprises et une politique monétaire moins restrictive qu'aux États-Unis. Depuis 2017, la zone euro est passée d'un régime d'insuffisance de la demande à un régime d'insuffisance de l'offre, ce qui a provoqué l'inflation.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
L'inflation actuelle associe donc une inflation de croissance, consécutive au redémarrage de l'économie mondiale après la pandémie de Covid-19 (2020-2023), à une inflation de conflit, liée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022.
Une inflation plus forte est réputée réduire le poids de la dette publique, parce qu'elle augmente le dénominateur du ratio de dette publique rapportée au PIB en valeur et facilite ainsi le remboursement de la dette héritée du passé.
Hausse des prix de l'électricité
Les factures d'électricité des ménages et des entreprises augmenteront ce mois-ci : 9,8 % sur les tarifs heures pleines et heures creuses, et 8,6 % sur les tarifs de base. Cette hausse intervient avec la fin progressive du bouclier tarifaire mis en place par le Gouvernement.
Le sucre, le lait, l'orange ou encore le cacao vont une nouvelle fois augmenter, précise Capital. Après une inflation de 20 % entre 2021 et 2023, le prix du panier des courses devrait rester stable en 2024, selon nos confrères du magazine économique.
Les principales raisons conjoncturelles, donc plutôt transitoires, sont : un phénomène appelé "effet de base". L'inflation est habituellement mesurée sur un an et, à la suite de deux ans de pandémie, le niveau d'inflation qui sert de référence est particulièrement bas ; la réouverture après la pandémie.
La messe est dite : « 2024 va être l'année de la baisse des prix de l'immobilier », a annoncé Loïc Cantin, le président de la Fédération nationale de l'immobilier lors de sa conférence de presse du 16 janvier, dédiée aux perspectives du secteur en 2024. Et les anticipations ne vont pas ravir les vendeurs.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 30 % entre 2013 et 2023, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Quand le prochain krach immobilier ? Il semble tout de même peu probable qu'il y ait un krach immobilier en 2024. En effet, il n'y a pas de forte spéculation présente sur le marché. La hausse continue des taux et la tendance baissière des prix compliquent les projets d'achat immobilier.
"L'effet combiné de la perte de pouvoir d'achat des Français et de la remontée brutale des taux de crédits immobiliers a généré cette contraction du marché. Moins d'acheteurs potentiels pour un même bien, cela renverse le rapport de force sur la valeur du bien", abonde Delphine Herman.