L'inflation va rester au-dessus des 5% jusqu'à la fin 2023 en France, selon l'OFCE. L'inflation restera élevée jusqu'à la fin de l'année 2023 dans l'Hexagone, entre +5,5% et +6,5%. Il faudra attendra fin 2024 pour la voir refluer aux alentours de 3%, d'après l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
En décembre, la hausse des prix est légèrement repartie à la hausse à 3,7 % sur un an après 3,5 % en novembre, selon l'estimation provisoire publiée ce jeudi par l'Insee. L'inflation devrait néanmoins poursuivre sa décrue au cours des prochains mois.
Sauf nouveau choc, le ralentissement de l'inflation devrait se poursuivre en 2024, pour atteindre 2,6% en juin prochain sur un an. Une baisse généralisée des prix n'est en revanche pas d'actualité. Le plus dur est passé, mais la baisse des prix n'est pas encore pour demain.
De manière générale, le ralentissement de l'inflation devrait se poursuivre en 2024. Dans ses prévisions publiées mi-décembre, l'Insee parle d'une « désinflation en bonne voie ». L'institut s'attend à une inflation de 2,6 % sur un an en juin prochain (et à 4,9 % en moyenne annuelle en 2023, après 5,2 % en 2022).
Après avoir atteint 6,3 % en février 2022, la hausse moyenne des prix à la consommation s'est finalement établie à 4,9 % sur un an, en décembre dernier, selon l'Insee. Une décélération est attendue, pour ne pas dire espérée, en 2024. Des prévisionnistes assurent qu'elle est amorcée .
En 2023, les Français ont vu les prix de l'alimentation augmenter de 11,9 % selon l'association Familles rurales. Alors, pour 2024, les Français attendent de pied ferme une baisse des prix.
Les chiffres définitifs de l'institut national des statistiques sont tombés ce vendredi 12 janvier 2024. Bilan des courses, l'inflation moyenne sur l'année 2023 a atteint +4,9 %, selon l'Insee. Une légère accalmie, après les +5,2 % de 2022, mais bien au-delà des + 1,6 % de 2021 et 0,5 % de 2020.
L'institution européenne prévoit une hausse moyenne des prix de 2,7 % en 2024, puis de 2,1 % en 2025, et enfin de 1,9 % en 2026. Pour l'économiste Patrick Artus, la cible des 2 % apparaît cependant encore plus compromise qu'auparavant, notamment en raison de la stagnation de la productivité.
Concernant l'inflation, celle-ci ne devrait ralentir que progressivement et revenir vers 2 % fin 2025. La prévision d'inflation de la BCE pour la zone euro est ainsi de 5,4% en 2023, 3,0 % en 2024 et 2,2 % en 2025. Pour l'économie française, les perspectives sont globalement similaires.
L'inflation peut survenir lorsque la demande pour quelque chose est supérieure à ce que l'économie peut fournir. Par exemple, s'il y a plus de personnes souhaitant acheter une maison dans votre ville qu'il n'y a de maisons à vendre, le prix des maisons augmentera.
Une loi d'urgence pour faire baisser les prix
L'idée est de répercuter les baisses de prix enregistrées tout au long de l'année 2023 sur les cours des matières premières dès le début 2024 sur les produits en rayon, sans attendre fin mars.
C'est l'addition de coûts de production élevés et d'une quantité modérée de monnaie en circulation dans l'économie réelle qui est principalement à l'origine de la situation inflationniste actuelle.
L'essentiel
L'inflation peut être causée par la demande, par les coûts et par la monnaie. Ses conséquences sont moins graves pour les pays en développement ou pour les emprunteurs, mais globalement l'inflation produit des effets négatifs en diminuant le pouvoir d'achat et en baissant le potentiel de croissance.
Les « gagnants » sont ceux qui ont accès à ces liquidités surabondantes : les banques, les assurances (et réassurances), les opérateurs immobiliers, les fonds d'investissements, les fonds spéculatifs (ils ne se sont jamais portés aussi bien), les (grandes) entreprises dont le taux de rendement est supérieur à l' ...
De façon plus générale, et en résumé, l'inflation profite dans un premier temps aux matières premières, à l'immobilier locatif, au marché des actions et aux entreprises capables de transférer la hausse des prix de leurs intrants à leurs clients ou dont les revenus sont corrélés à l'inflation.
Elle est redescendue aujourd'hui autour de 4 %. C'est encore trop élevé mais, selon nos prévisions, elle passerait sous les 3 % avant la fin de ce premier semestre. Et nous nous engageons, sauf choc, à ce que l'inflation revienne à 2 % - ce qui est notre objectif - d'ici à 2025 au plus tard.
L'immobilier locatif, un placement indexé sur l'inflation
Par conséquent, en cas de hausse des prix, les bailleurs peuvent relever les loyers en proportion. Les prix de l'immobilier eux-mêmes pourront baisser durant les mois de crise à venir, offrant des opportunités d'achats inespérées.
Une inflation modérée peut aider à éviter la stagnation économique. Lorsque les prix stagnent ou diminuent (déflation), les consommateurs ont tendance à retarder leurs achats, ce qui peut entraîner une réduction de la demande et une contraction économique.
Ils ralentissent légèrement en 2023. L'inflation annuelle s'établit ainsi à +4,9 % après +5,2 % en 2022 et +1,6 % en 2021.
Depuis 1986, l'inflation n'a plus dépassé 4 %. Mieux, on observe une inflation encore plus modérée depuis que l'euro est la monnaie officielle. En effet, l'inflation moyenne annuelle était de 1,7 % entre 1991 et 2001 alors qu'elle est de 1,4 % depuis 2002.
INFLATION EN FRANCE historique et actuelle de 1901 à 2024. A fin Février 2024 l'inflation est de 2.9% par rapport à Février 2023. Sur un mois, l'inflation est de 0.8%.
Le taux d'inflation annuel est obtenu en comparant le prix total du panier au cours d'un mois donné à celui relevé pour le même mois de l'année précédente.
Les prix des biens immobiliers devraient poursuivre leur baisse en 2024. Au travers de leur baromètre publié ce mardi, le site spécialisé Meilleurs agents anticipe même une baisse de 4% cette année, le double par rapport à 2023.
Des conditions d'emprunt plutôt favorables et une demande soutenue. Malgré les fluctuations économiques et l'inflation, les taux d'emprunt restent à un niveau raisonnable en 2024. Cette situation incite les acquéreurs à investir dans l'immobilier, ce qui crée une demande soutenue sur le marché.