Dans le cadre du projet de loi de finances (PLF 2023), le gouvernement prévoit une revalorisation des pensions de retraite au 1er janvier 2023, à hauteur de 0,8%, afin de tenir compte de l'évolution des prix à la consommation. Pour rappel, les pensions du régime général ont augmenté de 4% l'été dernier.
Une hausse de 0,8 % viendrait donc s'ajouter à la revalorisation de 1,1 % en janvier 2022 et de 4 % en juillet de la même année. Sans oublier les revalorisations des retraites complémentaires: + 5,12% en novembre pour l'Agirc-Arrco, + 4 % pour l'Ircantec.
Revalorisation de la valeur du point ¶
La nouvelle valeur de service du point Agirc-Arrco s'établira à 1,3498€ et « elle servira au calcul des retraites Agirc-Arrco dès l'échéance de novembre 2022, versée le mercredi 2 novembre. » Par rapport à la majoration de 1% pour 2021, celle de 2022 semble conséquente.
Qui est concerné par cette hausse ? La revalorisation de 4% concerne toutes les retraites de base, la pension de réversion, l'allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa) et l'allocation d'invalidité (ASI), détaille le site gouvernemental. Elle ne concerne pas, en revanche, les retraites complémentaires.
Pour rappel, cette augmentation vient après la hausse de la retraite de base, qui concerne plus de 13 millions de retraités. Celle-ci a d'abord connu une revalorisation de 1,1% au 1er janvier 2022, avant une revalorisation exceptionnelle de 4% au 1er juillet, en raison de l'inflation.
En janvier dernier, les retraites de base ont connu une augmentation automatique de 1,1% Au 1er juillet 2022, elles ont été revalorisées à hauteur de 4% dans le cadre de la loi portant mesure d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat du 16 août dernier.
Au 1er novembre 2021, le point augmente d'1%, passant à 1,2841 euros. La hausse des retraites au 1er juillet 2022 ne concerne pas la retraite complémentaire des salariés du secteur privé, puisque celle-ci est gérée par les partenaires sociaux.
Jamais depuis les années 80, les retraites complémentaires n'avaient connu une telle augmentation. Le gouvernement envisage d'augmenter leur montant de 4,9 à 5,2 % au 1er novembre 2022. Cette revalorisation suivra celle des pensions du régime de base (+ 4 %) du 1er juillet 2022.
En mars 2022, certains des 13 millions de retraités du secteur privé percevant une pension complémentaire versée par l'AGIRC-ARRCO pourraient voir le montant de leur retraite baisser par rapport à d'habitude. En cause, une prise en compte tardive de leur nouveau taux de contribution sociale généralisée (CSG).
Le montant de l'Aspa qui vous sera accordé est égal à la différence entre ces 16 826,64 € et vos ressources. Le montant maximum par mois est de 1 402,22 €.
En 2020, la pension médiane est 200 € pour les femmes et de 370 € pour les hommes. Note de lecture : En 2020, l'Agirc-Arrco enregistre 173 300 nouveaux retraités de droits dérivés, soit une hausse de 5 % par rapport à 2019.
En novembre 2021, elles ont été revalorisées de 1%. Tandis que la retraite additionnelle des fonctionnaires a été revalorisée, au 1er janvier 2022, de 1,9%.
Inflation et revalorisation des retraites
Au 1er janvier 2022, les retraites de base ont augmenté de 1,1% pour les ex-salariés du secteur privé, les anciens fonctionnaires, les retraités dépendant de régimes spéciaux et les indépendants. Au 1er janvier 2021, les retraites de base avaient augmenté de 0,4%.
Aucune augmentation des retraites complémentaires n'est prévue à ce stade. Contrairement à la retraite de base, les retraites complémentaires ne dépendent pas de la loi mais sont fixées par les partenaires sociaux (Medef, CGPME et U2P pour les entreprises ; CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO pour les salariés).
Cette revalorisation s'appliquera à partir du paiement de la retraite du mois d'août, versée en septembre. Le montant correspondant à la revalorisation de la pension de retraite du mois de juillet sera également versé en septembre 2022.
Le taux de CSG applicable sur ses pensions de retraite pour 2022 est donc de 6,6 %.
Selon la dernière étude de la DREES, la pension de retraite moyenne des nouveaux retraités tous régimes confondus fin 2019 est de 1 503 euros bruts mensuels. Quelle retraite avec un salaire de 1500 euros ? Ceci équivaut dans le cas d'espèces à 40 000 € x 30 % x 0,7= 8 400 €.
1 302,64 euros net. Par ailleurs, 1 300 euros net correspondent à 20 000 euros brut à l'année. Un travailleur né le 1er janvier 1960 et ayant commencé à travailler le jour de ses 18 ans pourrait théoriquement prétendre à une retraite à 62 ans et 5 mois, le 1er juillet 2022.
Pour un salaire annuel moyen (SAM) d'environ 26 154 € brut (soit 20 400 net correspondant à 1700 x 12), cette personne pourrait percevoir une pension de base de :50% x 26 154 € = 13 077 € bruts par an, soit 1089, 75 € bruts par mois. La retraite complémentaire dépend d'une autre formule de calcul.
Pour être exonéré de CSG, votre revenu fiscal de référence (RFR) doit être inférieur ou égal à 11 431 euros si vous êtes célibataire. Et si vous êtes en couple, le plafond est fixé à 17 535 euros.
Le revenu fiscal de référence est revalorisé de 0,2 % pour 2022. Avec le nombre de parts du foyer, il détermine le taux de CSG appliqué aux revenus des retraités : exonération, taux réduit (3,8 %), taux médian (6,6 %) et taux normal (8,3 %).
Le taux pour la CSG est de 8,30 %, de 6,60 % ou 3,80 % selon le montant de votre revenu fiscal de référence. Le taux de prélèvement pour la CRDS est de 0,50 %. Le taux pour la Casa est de 0,30 %. Elle est prélevée uniquement si vous payez la CSG au taux de 8,30 % ou de 6,60 %.
1150 euros nets par mois : Selon une étude de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (INPES) de 2015, il fallait 1 150 euros par mois, à une personne seule retraitée, pour " vivre décemment ".
Le minimum contributif est automatiquement porté à 673,76 €, en fonction du nouveau plafond des retraites personnelles passé à 1 273,76 €.
Votre retraite complémentaire vient s'ajouter à votre régime de base et obéit au même principe de répartition. Les cotisations de retraite complémentaire sont constituées d'une part salariale, avec un prélèvement sur votre salaire brut, et d'une part patronale.