On nomme eau-forte, l'ensemble des procédés de gravure chimique. Les mordants les plus employés sont l'acide nitrique et le chlorure ferrique en solutions aqueuses.
Le principe est simple : sur la plaque de métal préalablement recouverte d'un vernis à graver, l'artiste dessine son motif à la pointe métallique. La plaque est ensuite placée dans un bain d'acide qui « mord » les zones à découvert et laisse intactes les parties protégées.
Procédure de restauration de l'eau-forte :
Le restaurateur commencera par un nettoyage à la gomme en poudre, afin d'éliminer le plus de poussières et de salissures possibles. L'eau-forte sera ensuite lavée à l'eau pure avant séchage.
L'eau-forte est aisément reconnaissable, car l'encrage présente plusieurs tonalités et le trait tremble légèrement, de plus la distance entre la cuvette et le dessin n'est pas supérieure à 2 cm car le cuivre est difficile à nettoyer et enfin dans les parties les plus contrastées le relief d'encre est visible à la loupe ...
Cette technique consiste à imprimer une image à partir d'une plaque en métal (fer, cuivre, zinc ou acier) sur laquelle le motif est gravé en creux grâce à un mordant (à l'époque l'acide nitrique, aujourd'hui le perchlorure de fer).
On nomme eau-forte, l'ensemble des procédés de gravure chimique. Les mordants les plus employés sont l'acide nitrique et le chlorure ferrique en solutions aqueuses. L'eau-forte peut servir la taille d'épargne comme la taille-douce, mais c'est avec cette dernière qu'elle s'est le plus diversifiée.
À plat, la lithographie
Contrairement à la gravure, qui laisse une empreinte en relief sur le papier, l'impression à plat se fait par transfert. Ce procédé fait principalement référence à la lithographie, ou impression sur pierre.
La lithographie originale n'a pas de trame, mais un léger grain irrégulier. L'encre déposée sur le papier est plus épaisse par rapport à celle d'une fausse lithographie. Le type de papier est plus lourd avec un aspect fibreux. On peut également identifier une lithographie sur argile originale.
La présence de la signature de l'artiste, sa cotation, ou encore le numéro de tirage d'une édition limitée d'estampes. La conservation : les traces du temps sont un gage d'authenticité. Petits trous, taches et déchirures peuvent donc ajouter une valeur certaine à votre gravure ancienne ou estampe.
Les critères de valeur
La valeur d'une lithographie dépend de la rareté du tirage, de la qualité du tirage, mais également de sa signature et de sa numérotation.
Les gravures peuvent se nettoyer et se restaurer. L'opération est facile mais requiert soin, adresse et délicatesse. Trempez-la pendant une heure dans un bain de 3/4 d'eau et 1/4 d'eau oxygénée, additionnée d'un peu d'ammoniaque. Rincez à l'eau froide, épongez entre deux buvards et faites sécher.
Tache d'humidité
Récupérer une gravure piquée, en tamponnant les traces d'humidité avec un coton-tige imprégné d'un mélange composé de 3/4 d'eau et d'1/4 d'eau oxygénée additionnée de quelques gouttes d'ammoniaque. Passez ensuite un linge à peine humide pour arrêter l'action du produit. Laissez sécher.
Divers acides sont adaptés à la gravure de l'acier, tels que l'acide muriatique ou chlorhydrique (HCL), l'acide nitrique (HNO3) ou encore l'acide sulfurique (H2SO4).
Graver le métal à la main
La surface doit être propre, sèche et lisse. La gravure professionnelle nécessite un set de gravure de haute qualité. Un simple outil Dremel est moins adapté à l'acier inoxydable. Des stylos graveur comme le Sprix ou le Wirton sont nécessaires.
1-a/ la solution bleuit car les ions nitrate réagissent avec le cuivre pour donner du nitrate de cuivre.
La technique utilisée pour réaliser une estampe japonaise est la gravure sur bois. Principe de la gravure sur bois : On grave plusieurs planches de bois ou blocs pour une estampe. Il s'agit d'une taille dite d'épargne ou en cuvette car seul les motifs à imprimer apparaissent en relief.
Pour les distinguer du tirage courant, il convient d'indiquer la mention "E. A." ou "Épreuve d'artiste". Les épreuves d'artiste peuvent être numérotées en chiffres romains. Elles sont également signées.
La date consiste de 5 à 7 caractères. Les 2 premiers représentent la période, liée au règne de l'empereur (Meiji : 1868-1911 ; Taisho: 1912-1925 ; Showa: 1926-1989 ; Heisei : à partir de 1989). Les caractères suivants indiquent l'année de ce règne. Par exemple, Showa 8 indique 1933.
Ce qui différencie lithographie et sérigraphie
La différence majeure est, qu'en lithographie, on fait usage d'une presse alors qu'en sérigraphie non. D'un côté, pierre, graisse, presse, encres à base d'huile, de l'autre, écran tendu sur cadre, raclette, encre à bases d'eau ou de solvant.
On les reconnaît à l'irrégularité de la trame d'impression, de la profondeur et des noirs. Les reproductions modernes présentent une trame régulière et une surface parfaitement lisse. La qualité du papier (texture, grain, poids…) est typique d'une époque et des lieux de production.
Pour reconnaitre la sérigraphie sur des vêtements, c'est très simple. En effet, il n'existe aucune trame au niveau du tissu et la couleur est simplement disposée en aplats. De plus, il faut dire qu'il est possible de détecter facilement une impression réalisée avec de la sérigraphie.
estamper v.t. Former un morceau de métal par estampage. estamper v.t. Escroquer quelqu'un en lui faisant payer trop cher une marchandise, un...
Les épreuves d'artistes
Ces tirages spéciaux ont une grande valeur, car ils font partie intégrante du processus de création artistique. Lorsqu'ils créent leurs impressions, les artistes font ce qu'on appelle des « épreuves d'artiste » dont la valeur est importante, car ils reflètent le processus de création artistique.
Citons également les séries de sérigraphies « Flowers » (1970), dont l'estimation est le plus souvent comprise entre 300 000 et 500 000 euros ; « Cowboys and Indians » (1986), entre 200 000 et 300 000 euros ; ou encore « Moonwalk » (1987), entre 150 000 et 250 000 euros.