L'angoisse de la séparation se manifeste généralement entre l'âge de 6 mois et 3 ans. Il s'agit d'une étape observée chez de nombreux enfants.
Lorsqu'il croit que vous avez « disparu pour toujours », la peur et les pleurs de votre enfant augmentent, car vous êtes la personne qui le nourrit, qui prend soin de lui et qui le réconforte. Cette inquiétude peut se prolonger jusqu'à 18 mois.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Des cris et/ou des pleurs dès que vous vous éloignez de l'enfant, que vous quittez la pièce ou partez au bureau. Il ne sourit plus aux inconnus et ne veut pas être pris dans les bras par des étrangers. Il a des problèmes au moment du coucher, il n'arrive pas à s'endormir. Il mange moins bien que d'habitude.
Il est reconnu, en moyenne, que le nourrisson ne se distingue pas complètement de sa mère avant l'âge de 6 à 8 mois, et cette primauté de la relation maternelle a pu être confirmée par toutes les études.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Il n'est pas recommandé de laisser pleurer un bébé, même s'il n'est plus un nouveau-né. Un bébé ne pleure jamais pour manipuler. Son cerveau n'est pas encore assez développé pour lui permettre de manipuler ses parents. Il ne possède pas non plus la capacité de gérer ses émotions.
L'âge de 8 mois environ est à éviter car c'est une période sensible. L'enfant a du mal à gérer la séparation à ce moment-là. Vers 1 an, votre enfant vivra plus facilement votre absence, d'autant plus qu'il aura créé des liens avec son père, ses grands-parents, d'autres personnes que vous.
Prenez le temps d'effectuer une transition lorsque vous le confiez à quelqu'un ou que vous le laissez quelque part, rassurez-le en lui parlant. Utilisez éventuellement un objet de transition (son doudou, un foulard avec votre odeur…) Jouez à cache-cache (derrière vos mains ou un objet simple) !
Importance du rituel de coucher
Nous vous conseillons d'anticiper l'heure du coucher au moins 30 minutes avant pour rassurer votre enfant. N'oubliez pas de quitter la pièce lorsque votre enfant est encore éveillé afin de lui permettre de s'endormir seul.
Alors que votre enfant a été calme toute la journée, le soir venu, c'est le début des grosses crises de larmes. Sans raison apparente, bébé semble inconsolable... On parle alors d'angoisses du soir. Elles surviennent généralement après quelques semaines de vie (entre 1 et 3 mois).
Si le bébé a faim par exemple, il se met à pleurer. C'est donc la même chose pour l'endormissement : si le bébé pleure, c'est qu'il y a quelque chose qui ne va pas, et souhaite le faire ressentir par le seul moyen de communication qu'il connaît : les pleurs.
- Confiez votre enfant à une personne qu'il aime beaucoup et qu'il connaît bien. Évitez, dans la précipitation, de faire appel à un étranger. Si la nounou ou la mamie peut venir habiter chez vous, c'est encore mieux. Sinon, parlez-lui de l'endroit où il va, montrez-lui des photos de la maison qui va l'accueillir.
Les câlins sont indispensables au bon développement sensoriel et cognitif de bébé. Le sens du toucher (avec les bisous, les câlins) stimule notamment les hormones du bien-être et de la croissance. Quant à son petit cerveau, il a besoin de vos bras pour développer les bonnes connexions.
Le bébé ressent les émotions de ses parents
Ce qui compte pour lui, c'est qu'il ait SA maman. "A un mois, bébé se dit que sa vie n'est pas si mal, même s'il doit parfois un peu attendre avant de manger. D'après lui, ses parents se débrouillent plutôt bien", lance la psychologue.
A partir de quel âge un enfant peut être capricieux ? On situe cet âge critique aux environs des 18 mois. Avant cet âge, un bébé pleure uniquement par besoin ; il peut avoir faim, froid ou avoir besoin d'être rassuré ou changé, par exemple. On ne parle de caprices qu'aux alentours des 2 ans.
« Parce qu'on peut l'utiliser chez les plus jeunes, avant 4 mois », explique Evelyne Martello, qui rappelle que la méthode du 5-10-15 convient à des enfants à partir de 4 à 6 mois, et jusqu'à 18 mois environ.
Généralement entre 7 et 10 mois, votre bébé aura acquis une tonicité du dos suffisante pour se mettre en position assise et va se maintenir droit sans aucun appui. Il développera sa capacité à se maintenir en équilibre sans aucune aide : Les muscles de son dos sont suffisamment forts pour le soutenir.
Là encore, la peur liée à l'angoisse de la séparation joue un rôle important. Il est donc primordial de le rassurer. Vous pouvez lui laisser une petite veilleuse, organiser des rituels que vous répéterez tous les soirs. Mais 2 ans, c'est aussi l'âge où votre enfant découvre le plaisir de s'opposer.
Vous lui expliquez cela calmement, tranquillement mais FERMEMENT et ce n'est pas la peine de discourir pendant longtemps. Ensuite, vous lui dites que c'est à lui de vous dire de partir quand il est prêt et que s'il ne le fait pas c'est vous qui déciderez et alors il pourra hurler cela ne changera rien en effet.
Comme les pleurs sont l'unique moyen de communication du nouveau-né, si ces derniers sont ignorés, cela va augmenter son stress, et peut, sur la durée, endommager son système nerveux central, sa croissance ou encore son potentiel d'apprentissage.
Chez les tout-petits, c'est-à-dire avant 6 mois, l'enfant sera le plus souvent confié aux grands-parents. Même s'il s'agit de proches qu'il apprécie, avant 1 an, il est préférable que les séparations soient courtes. Les parents peuvent commencer par partir un week-end, puis une semaine, mais pas plus.
En cas de simple préférence, votre tout-petit peut osciller entre des périodes "Je ne veux que papa" et des périodes "Je ne veux que maman". Il/elle le manifestera d'autant plus que le parent réagira, car c'est souvent ce que l'enfant cherche à faire, consciemment ou inconsciemment.