Le TDAH, Trouble Déficit de l'Attention/Hyperactivité, apparait généralement avant l'âge de 5 ans mais, dans la plupart des cas, le diagnostic n'est posé que vers 6 ans, lorsque l'enfant fait son entrée à l'école primaire.
A quel âge ? Généralement, l'hyperactivité de l'enfant ne peut pas être diagnostiquée avec certitude avant l'âge de 6 ans. Toutefois, bébé manifeste souvent ses premiers signes d'hyperactivité dès ses premiers mois. Près de 4 % des enfants seraient concernés en France.
L'inattention
Cette agitation ne s'arrête pas une fois à la maison : il se tortille, tapote des pieds, grimpe partout... Le sommeil lui-même est parfois entrecoupé ou difficile à trouver. L'enfant hyperactif est incapable de se concentrer et parvient rarement à finir une tâche entreprise.
Pour confirmer le diagnostic, plusieurs consultations sont nécessaires auprès du médecin traitant, puis auprès d'un médecin spécialiste du TDAH : pédiatre, neurologue, psychiatre pour enfant, neuropsychologue (spécialiste des troubles du fonctionnement cérébral).
Un bébé peut manifester les premiers signes de Trouble Déficitaire de l'Attention avec Hyperactivité (TDAH) dès ses premiers mois de vie. Parmi eux l'agitation, un sommeil perturbé, une hyperémotivité ainsi que des difficultés d'attention.
Les causes connues du TDAH sont l'hérédité, l'environnement, les lésions au cerveau. Il est sûr cependant que les personnes souffrant de TDAH ont des troubles au niveau neurologique: anatomie particulière du cerveau, déséquilibre de la concentration de certains neurotransmetteurs (dopamine et noradrénaline).
L'âge moyen du diagnostic par un spécialiste se situe à 9-10 ans.
Le DSM-5 regroupe les symptômes du TDAH en 3 types de présentation clinique (Inattention et Impulsivité-Hyperactivité et combinée). Les symptômes sont présents depuis l'enfance et persistent souvent à l'âge adulte.
S'il n'existe aucun traitement guérissant le TDAH, un ensemble de mesures permettent de réduire autant que possible les symptômes. Elles atténuent aussi les conséquences du TDAH sur le développement de l'enfant, et sur ses relations avec son entourage.
LE TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ET LE TDAH. Contrairement au DSM-IV-TR, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) indique que le TSA et le TDAH ne sont pas des affections mutuellement exclusives, mais qu'elles coexistent souvent chez la même personne.
Une supplémentation en zinc, fer et magnésium pourrait aider à diminuer certains symptômes de l'hyperactivité. Plusieurs études indiquent que les enfants atteints de TDAH souffrent de carences en ces minéraux et qu'une supplémentation durant trois mois peut permettre de réduire des troubles liés à l'hyperactivité.
Pour cela, veillez à proposer chaque jour à l'enfant : des temps calmes : lecture, pâte à modeler, jeux de construction ; quelques jeux de concentration : trouver 5 objets de telle couleur ; des exercices de relaxation qui permettent notamment à l'enfant de travailler sa respiration.
Seul un médecin psychiatre ou pédopsychiatre est habilité à poser un diagnostic médical. Il prendra le temps, sur une ou plusieurs consultations, de comprendre les symptômes de l'enfant.
Professionnellement, les adultes TDAH réussissent particulièrement dans les métiers créatifs (dessin, informatique, politique), les métiers à risque ou d'urgence (pompier, infirmière, militaire) ou les métiers indépendants (médecins, dentistes…)… Par contre, les métiers plus conventionnels (fonctionnaire, comptable…)
Le TDAH est une maladie complexe qui n'a pas une cause unique. Il s'agit d'un trouble d'origine neurologique, lié à des anomalies de développement et de fonctionnement du cerveau.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
Le TDAH est héréditaire : les gènes influent fortement sur le développement de ce trouble. Si un parent est atteint de TDAH, il est probable qu'un ou plusieurs de ses enfants développent aussi un TDAH. Si un enfant est atteint de TDAH, il est probable qu'un de ses frères ou sœurs développe aussi un TDAH.
Si votre enfant est hyperactif, il pourra dépenser son trop-plein d'énergie dans des sports collectifs comme le foot, le handball, le rugby ou le hockey-sur-glace qui demandent de l'effort physique. Les sports individuels comme la boxe sont aussi un très bon défouloir, ainsi que les sports d'équipe comme le cyclisme.
L'enfant hyperactif a énormément besoin de bouger et se voit faire face à plusieurs contraintes au courant de la journée. Reconnaissez ce besoin et consacrez-lui un espace sans danger pour se défouler et où il pourra manipuler du matériel varié : ballon sauteur, vélo, corde à danser, planche à roulettes, etc.
Le TDAH doit être reconnu comme handicap cognitif (sur demande auprès de la Maison départementale des personnes handicapées ou "MDPH"), ce qui est possible depuis 2005.
Dans le TDAH, ce sont des aspects spécifiques du fonctionnement intellectuel qui sont touchés, soit la mémoire à court terme, l'attention et les fonctions exécutives. Les autres sphères de l'intelligence sont habituellement préservées, normales.