EN IMAGES - En 1951 Alain Bernardin ouvrait le Crazy Horse Saloon. Le célèbre cabaret parisien, qui fête cette année son anniversaire, a su moderniser les effets de clair-obscur et la voluptueuse callipygie des danseuses, initiés par son créateur. Les plus belles femmes du monde fêtent leur 65 ans.
Selon elles, une danseuse du Crazy Horse travaille 5 à 6 jours par semaine et gagne en moyenne moins de 2 000 euros nets par mois, « le plus bas salaire du métier à Paris », selon elles.
Tina Tobago, Hippy Bang-Bang, Prima Analytic, Pixelle Canon, Kika Revolver… Autant de noms qui nourrissent le mythe des danseuses mystérieuses et insaisissables du Crazy Horse.
Clotilde Courau, princesse de Savoie et meneuse de revue au Crazy Horse.
- Salaire mensuel d'une danseuse du Lido ou du Moulin Rouge : entre 2.800 et 4.000 euros nets. Nombre de visiteurs au Moulin Rouge et au Lido : 600.000 par an.
Quelle est la moyenne d'âge des danseuses ? 27 ou 28 ans à peu près.
Formation classique requise
Pour postuler à l'une de ces deux auditions, les danseuses devaient être âgées de 18 ans au minimum. Par ailleurs, une formation en danse classique est impérative pour intégrer la troupe des magnifiques Crazy Girls.
Origine du Crazy Horse
Le Crazy Horse a été fondé à Paris en 1951 par Alain Bernardin, artiste avant-gardiste et insatiable admirateur des femmes. Fasciné par les Etats-Unis, le nom du cabaret est en hommage au chef Sioux Crazy Horse.
Elles sont fraîches et jolies comme deux grandes poupées, se désarticulent sur des grands écarts et ondulent souplement topless sur les chorégraphies pour faire rêver 600 000 spectateurs venus du monde entier chaque année.
Les cabarets de Paris sont mondialement connus pour leurs spectacles à paillettes et aux danseuses un brin dénudées. On en compte une dizaine dans la capitale dont les fameux Crazy Horse, Moulin Rouge, Lido et Paradis Latin qui vous divertiront avec French cancan, chorégraphies envoûtantes et acrobaties spectaculaires.
les Bluebell Girls sont les danseuses qui ne sont pas seins nus ; les Belles sont les danseuses seins nus ; les Sublimes sont les solistes ; les Boys.
Née le 5 mars 1946 à La Grève-sur-Mignon en Charente-Maritime, troisième d'une famille modeste de quatre enfants, la star de “Crazy Horse” est devenue orpheline de père assez tôt. Elle vit une enfance modeste dans son village de Charente-Maritime, à la frontière des Deux-Sèvres, dans le marais poitevin.
Le soldat de garde lui enfonce sa baïonnette dans l'abdomen (d'autres sources affirment que Little Big Man l'aurait poignardé avec le couteau que tenait Crazy Horse). Crazy Horse est porté sur un lit et meurt dans la nuit, entouré de ses parents, le 5 septembre 1877.
Leurs plus grands chefs sont Sitting Bull et Gall ; Oglalas (« Ils se dispersent »). Ils comptaient parmi eux les chefs Red Cloud et Crazy Horse ainsi que l'homme médecine Black Elk ; Sicangu (« Cuisses brûlées » ou « brulés »).
Pour danser sur la scène du mythique cabaret, les danseuses doivent remplir un certain nombre de critères : Lorsqu'elles débutent, elles ont entre 18 et 26 ans, elles doivent mesurer entre 1m68 et 1m73, ni plus ni moins. La scène étant assez petite, les filles doivent l'occuper de façon homogène et créer un équilibre.
Position de départ : couchée sur le dos, genoux pliés, les pieds à plat et serrés, les bras le long du corps, les paumes vers le plafond. Le bassin et le dos sont plaqués au sol. Levez légèrement les deux genoux, en gardant les jambes fléchies : les voûtes plantaires effleurent le sol.
Il n'existe pas de formation spécifique pour être danseuse burlesque. Cependant, il est nécessaire d'avoir une pratique approfondie et une certaine maîtrise de la danse.
Avant de devenir une danse mondialement connue et inévitablement associée au Moulin Rouge, le French cancan est apparu à Paris, entre 1825 et 1900. Nadège Maruta, chorégraphe cancan et auteure de « L'incroyable histoire du cancan », revient sur son histoire mouvementée.
Depuis 1955, les Clerico, famille d'origine italienne, président aux destinées du célèbre cabaret fondé au XIXe siècle. Au creux de la vague au milieu des années 1990, la famille a su diversifier ses activités et sa clientèle pour faire prospérer une marque emblématique.
S'il souhaitait initialement conserver l'esprit cabaret, il aspire finalement à le transformer en salle de spectacle, sans offre de restauration. Il faut aussi souligner que le Lido a souffert de la crise sanitaire. Ébranlé par les dettes, ses spectacles représenteraient un coût trop important.