un examen de dépistage, le frottis du col de l'utérus, à partir de 25 ans, qui permet de dépister des lésions précancéreuses et des cancers à un stade permettant plus facilement la guérison ; un vaccin avant 19 ans contre le principal facteur de risque de ce cancer, le papillomavirus.
Or, avant 25 ans, les femmes ne devraient pas avoir de frottis! En effet, le cancer du col de l'utérus est la conséquence à long terme d'une infection par le papillomavirus (PVH). Dans la majorité des cas, ces papillomavirus sont éliminés par l'organisme.
Un examen tous les trois ans, pas plus
Ce dernier doit se faire dès l'âge de 25 ans, chez les femmes vaccinées ou non, et jusqu'à l'âge de 65 ans, même après la ménopause.
Quand est-il prescrit ? Le frottis sanguin est principalement effectué quand une numération formule sanguine obtenue avec un compteur de cellules sanguines automatisé, montre la présence de cellules anormales ou immatures.
Alors que la plupart des directives de santé recommandent des frottis chez les femmes jusqu'à 65 ans, des chercheurs alertent sur la nécessité d'étendre ce dépistage aux femmes plus âgées ayant encore une activité sexuelle, car elles seraient toujours concernées par le risque de développer un cancer du col de l'utérus.
Les frottis cervico-vaginaux seront répétés tous les 3 ans jusqu'à 65 ans ; de même la mammographie est pratiquée tous les 2 ans de 50 à 74 ans et un dépistage du cancer du colon par hémocult II® tous les deux ans, jusqu'à 74 ans. Au-delà, le dépistage devient individuel et fonction des facteurs de risque.
L'arrêt du dépistage à 65 ans est motivé par : une forte diminution du risque de développer un cancer du col utérin après 65 ans ; une balance bénéfice/risque du dépistage devenant défavorable.
Pas besoin de s'épiler, pour voir un·e gynécologue. Les poils font partie intégrante tes organes génitaux, elles et ils y sont tout à fait habitué·e·s.
Le dépistage est recommandé dès l'âge de 25 ans, tous les ans pendant les 2 premières années. Si le frottis ne révèle rien d'anormal aux deux premiers examens, l'intervalle entre les examens passe à 3 ans jusqu'à 29 ans. A partir de 30 ans, la méthode d'analyse du frottis change.
Cancer du col de l'utérus : le frottis remplacé par le test HPV pour les femmes de plus de 30 ans. La Haute Autorité de Santé recommande le test HPV dans le dépistage du cancer du col de l'utérus, plus performant que le frottis.
Le frottis se réalise chez un gynécologue ou une sage-femme et détecte les conséquences d'un virus transmis par voie sexuelle : le papillomavirus. On ne le réalise donc que lorsqu'une femme a déjà eu une relation sexuelle. En d'autres termes, le frottis est un examen inutile chez une femme vierge.
L'examen gynécologique n'est jamais obligatoire lors d'une première consultation. Il peut être reporté à une prochaine fois si l'on n'est pas prêt. Il peut aussi être plus rassurant de venir avec une copine, ou son copain.
Il est fortement recommandé pour la femme de consulter un gynécologue tous les deux ans ou annuellement selon les antécédents familiaux. Il est important pour la femme de consulter un gynécologue également chaque fois qu'elle éprouvera des incertitudes au sujet de sa santé.
Quand consulter ? La première consultation a lieu quand tu sens que tu en as besoin, que tu aies 11, 15, 18, 20 ans… ou plus. Ensuite, un suivi médical régulier, tout au long de ta vie, est conseillé pour prendre soin de toi.
Tous les médecins, docteurs en médecine, gynécologues ou non, peuvent faire un frottis. Le médecin généraliste est parfaitement à même de le faire ainsi que les sages-femmes. C'est cependant, en général, le gynécologue qui l'effectue.
5- Il faut éviter de faire un frottis pendant les règles
« Dans l'idéal, il vaut mieux faire un frottis en dehors de tout saignement, sauf en fin de règles ou si elles sont très peu abondantes » , souligne le Dr de Reilhac. La présence de cellules sanguines peut, en effet, gêner l'interprétation du résultat.
Cet examen est la plupart du temps indolore, néanmoins, une douleur peut être ressentie en fonction du patient ou de la patiente. De plus, un petit saignement sans gravité peut survenir à la suite d'un frottis, notamment à cause du « grattage » effectué.
Les signes et symptômes du cancer du col de l'utérus comprennent ceux-ci : saignements vaginaux anormaux, entre autres entre les menstruations, après la ménopause et à la suite de relations sexuelles. pertes vaginales anormales ou plus abondantes. pertes vaginales malodorantes.
Le tarif d'un frottis
Au final, voici la décomposition du tarif du frottis par un gynécologue : consultation du gynécologue : 30 € ; réalisation d'un frottis cervical : 12,42 € ; interprétation du frottis par le laboratoire : 15,40 €.
Comment se préparer a un frottis
Inutile de se laver plus qu'à l'accoutumée ou de réaliser une toilette intime approfondie ou une douche vaginale, au contraire, c'est même déconseillé. De même il n'est pas utile de se raser : cela ne change rien à l'examen et le gynécologue en a vu d'autres.
Le nombre de femmes qui ne s'épilent pas le pubis a doublé en moins de dix ans. La pratique du "No Shave" a doublé en huit ans, passant de 15 % des femmes en 2013 à 28 % en 2021, selon une étude de l'Ifop.
Avec le rasoir ou la crème dépilatoire. Ultra rapides et pas chères, ces deux premières solutions s'accompagnent cependant d'une repousse très rapide. Comment épiler le maillot ? Avec la cire ou l'épilateur électrique.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Pour les femmes entre 25 et 29 ans, le test de dépistage est réalisé par examen cytologique ou examen des cellules prélevées lors du frottis du col de l'utérus : les deux premiers tests réalisés à 1 an d'intervalle, puis, si les résultats sont normaux, un frottis à 3 ans.
C'est aussi la raison pour laquelle un test HPV réalisé tous les 5 ans suffirait si aucune anomalie n'a été détectée précédemment. Ce nouveau test permettrait d'éviter 240 cas de cancer (623 cas ont été enregistrés en 2011) et 96 décès pour 100 000 femmes dépistées.