Mais surtout, l'alcool a des effets dépresseurs (diminution des fonctions cérébrales, fatigue, difficultés de concentration, tristesse) qui sont liés à ses interférences avec le fonctionnement de plusieurs neuromédiateurs.
Confiance en soi, assurance, relaxation, désir sexuel, agressivité, nervosité, dépression, solitude, agitation ou tristesse sont quelques effets émotionnels de l'alcool. Cela dépend de la personnalité de chacun, le type de boisson alcoolisée, et le plus important, la quantité.
Ainsi, les alcools de la famille des "spiritueux" étaient les moins susceptibles d'être associés au fait de se sentir détendu (20%) tandis que le vin rouge était le plus cité pour susciter ce sentiment (53%) suivi de la bière (50%).
Les alcools qui détendent : vin rouge et bière
Raison possible : des chercheurs italiens ont découvert la présence de mélatonine, « l'hormone du sommeil », dans différents cépages rouges. Sécrétée par l'humain, elle régule l'horloge biologique et entraîne l'état de fatigue.
Le saviez-vous ? : le champagne rendrait ivre plus vite que d'autres alcools. C'est la science qui le dit. C'est scientifiquement prouvé : boire des boissons alcoolisées à bulles procurerait une ivresse plus rapide qu'après la consommation de boissons « plates » avec le même volume d'alcool.
Des doses d'alcool faibles ou modérées ont un effet euphorisant, induit par l'activation du système de récompense libérant de la dopamine – le neuromédiateur du plaisir –, et un effet relaxant parce qu'il inhibe le système inhibiteur du comportement. L'alcool favorise les relations interpersonnelles.
L'alcool et le cerveau
Celui-ci régit entre autres la maîtrise de soi, les comportements en société et le raisonnement. Lorsque nous buvons au-delà de nos capacités, nous perdons la maîtrise de nos émotions, nos inhibitions et notre capacité à raisonner. L'alcool intensifie nos émotions.
Une variation de ce gène permet à l'alcool de stimuler la production de dopamine dans le cerveau. Ainsi, ceux qui en sont pourvus ont l'alcool joyeux et recherchent plus ses effets. C'est une étude menée sur 663 adolescents britanniques, leur génome et leurs habitudes, qui a permis de mettre en évidence ce fait.
L'alcool engendre chez certains un comportement impulsif et agressif qui peut se convertir en un comportement automatique s'ils boivent trop d'alcool sur le long terme. Et il faut ajouter à cela les altérations que l'alcool peut causer au cerveau. Celles-ci réduisent encore plus la maîtrise de soi.
La personne alcoolique, même dans les moments où elle est sobre, montre peu de dynamisme, pas d'envie de sortir, de se promener, de prévoir des vacances… voire un désintérêt total pour la vie quotidienne.
Une carence en glucose entraîne des perturbations et un fonctionnement anormal du cerveau. Voilà pourquoi, dans les heures suivant la prise d'alcool, ceux qui ont trop bu ressentent de la faiblesse, de la fatigue, des vertiges, de l'anxiété, de l'accablement, des difficultés de concentration, des troubles visuels, etc.
Seul un état d'ébriété nous permettrait de percevoir la vraie réalité. Le psychologue et neuro-scientifique Ernst Poeppel a déclaré dans le journal allemand « Bild » : L'alcool éveille nos sentiments, nous relie avec le monde, nous permet de le voir tel qu'il est.
Plus détendus en buvant du vin rouge
Les effets positifs supposés de l'alcool –énergie, désinhibition, sociabilité, humeur festive– sont bien ancrés dans l'imaginaire collectif.
Avant de se coucher, on peut (et on devrait) boire un grand verre d'eau. Si le réveil est pénible le lendemain, la seule façon de vous rétablir est de vous hydrater en buvant des liquides, comme de l'eau ou du bouillon, de manger un peu et de vous reposer.
un désir de consommer des boissons alcoolisées puissant, compulsif, irrésistible. le besoin de boire toujours plus pour ressentir l'ivresse. l'apparition de symptômes de manque lors d'arrêt de la consommation. une consommation persistante malgré la survenue de problèmes liés à la consommation d'alcool.
L'abus d'alcool, comme l'abus de stupéfiants, cause des troubles psychotiques chez un petit nombre de consommateurs, avec des hallucinations, des crises de jalousie et de paranoïa, parfois des idées délirantes.
Il vous écrit quand il a bu
Tout le monde le sait, lorsqu'on a bu quelques verres, toutes les gènes et les inhibitions s'envolent comme par magie. Si dans ce moment-là, vous êtes la première personne qui lui vient à l'esprit, celle dont il attend le message, c'est forcément que vous êtes celle qui lui manque.
De plus, l'effet désinhibiteur et dépresseur de l'alcool fait en sorte que certaines personnes finissent justement par exploser en libérant les émotions qu'elles refoulent depuis des mois, voire des années. C'est pour cela que l'on voit plusieurs personnes devenir très émotives ou agressives sous l'effet de l'alcool.
L'alcool fait prendre du poids pour plusieurs raisons : les calories de l'alcool, un stockage des graisses par l'organisme, un dérèglement de la satiété et de l'appétit. L'alcool fait grossir pour plusieurs raisons. La première est que c'est un produit très calorique. Chaque gramme d'éthanol contient 7 calories.
Si vous voulez vous enivrer rapidement, buvez des boissons très alcoolisées. En général, la teneur en alcool d'une boisson est visible sur le côté de la bouteille. Un pourcentage élevé signifie que la boisson va enivrer plus vite X Source de recherche . Les bières très alcoolisées contiennent entre 15 et 18 % d'alcool.
L'alcool rend bête et éveille la bête en soi. Il n'est pas addictif, il sert de refuge pour ceux qui ne veulent pas souffrir.
Le phénomène est rarissime apparemment, mais il existe bel et bien : on appelle ça le syndrome de l'autobrasserie ou de l'auto fermentation. avec : Amine Benyamina (psychiatre addictologue).