2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
L'étourneau sansonnet est un formidable insectivore. Tout lui plait : grillons, sauterelles, criquets, chenilles, larves, fourmis jaunes, araignées, cloportes, mille-pattes, punaises, mais aussi escargots, limaces, vers de terre, lézards, grenouilles...
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Pour faire fuir les vers, enfoncez dans la terre le côté rouge (soufre) de 4 ou 5 allumettes. Après quelques arrosages, l'eau aidera le soufre à se répandre dans la terre, ce qui fera fuir les vers.
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Même si cela n'est pas forcément évident à l'oeil nu, les deux extrémités d'un ver de terre ne sont en effet pas équivalentes : il a, comme nous, une « tête » et un « derrière » !
L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
Lorsqu'il pleut trop, il sort de sa galerie pour ne pas être noyé, ce qui fait le bonheur des pêcheurs qui les récoltent pour les utiliser comme appâts. Le ver de terre meurt au soleil, il lui faut de l'humidité pour survivre. Si vous le coupez en deux, il ne meurt pas, il y a tout simplement deux vers de terre!
Le ver de terre est l'appât roi, il est très apprécié de tous les poissons. Des blancs aux carnassiers, il séduira aussi les carpes et les tanches.
Il est capturé par plusieurs espèces de batraciens et de mammifères de surface (taupe, musaraigne, blaireau, renard), de couleuvres ainsi que d'oiseaux qui en nourrissent aussi leurs petits. Il est également mangé par des vers plats, l'Arthurdendyus triangulatus et l'Australoplana sanguinea.
Les vers de terre sont des appâts vivants pour toutes les espèces, depuis les petits poissons lune et les crabes jusqu'aux poissons-chats.
Ils ont un bec plus long et se nourrissent d'insectes, et en hiver de graines. Moustiques, limaces, vers de terre, larves, chenilles, cloportes, fourmis sont leurs aliments de prédilection.
Il sautille à terre et picore ce qu'il trouve : vers, limaces, escargots, insectes et chenilles qui composent jusqu'à 40 % de son menu.
Les rouges-gorges, les mésanges (charbonnières, bleues, nonnettes, noires), roitelets, merles, grives, troglodytes, les bergeronnettes, les pies et autres pics se passeront rapidement le mot (et non « se passereaux rapidement le mon » ce qui ne voudrait rien dire !) si vous en proposez sur votre mangeoire !
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Les vers de terre ont, eux, l'avantage d'être visibles ce qui n'est pas le cas des champignons ni des bactéries ! En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
Dépourvus d'yeux, d'oreilles, de nez et de mains, ils dépendent de leur prostomium pour s'orienter dans le sol. Lorsqu'ils creusent des galeries dans le sol, les vers de terre excrètent du mucus.
Ils vivent principalement sous terre pour éviter la lumière solaire car celle-ci enlève l'humidité de leur peau. Ils meurent rapidement s'ils sont exposés au soleil pendant une longue période. Les vers de terre ont besoin d'un milieu humide pour la diffusion des gaz à travers leur peau.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
Il pleut, il mouille !
Le ver de terre vit dans le sol et se déplace en creusant de petites galeries. Lorsqu'il pleut, ces chemins de terre se remplissent d'eau et le petit être doit alors trouver de l'oxygène pour ne pas se noyer. C'est pour cela que le vers de terre remonte à la surface pour respirer.
Gardons, brèmes, perches, sandres mais aussi brochets, font les frais de ces techniques pendant ces saisons. D'ailleurs, dans ces étendues d'eau, quand les eaux sont hautes, la bombette est vraiment la technique la plus efficace. Plus universel que toute autre esche, le ver se pratique en toute saison.
Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.