L'ibuprofène ou le naproxène, des anti-inflammatoires non stéroïdiens, sont les médicaments de premier choix pour diminuer la douleur liée à une crise de goutte.
En cas de crise de goutte, application de glace et paracétamol sont à proposer en première intention. En cas d'échec, mieux vaut recourir d'abord à un anti-inflammatoire non stéroïdien tel que l'ibuprofène.
Ces effets indésirables importants expliquent que la colchicine ne soit plus le premier médicament proposé pour soulager la douleur. Si le malade n'est pas soulagé par les traitements précédents, des anti-inflammatoires stéroïdiens, ou corticostéroïdes, peuvent lui être prescrits (par exemple, la prednisone).
L'allopurinol dans le traitement de fond de la goutte
L'allopurinol (ZYLORIC et ses génériques) est le traitement de fond de première intention. Il est débuté à distance de la crise de goutte et doit être pris à doses progressives. Les effets indésirables digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) sont fréquents.
Le recours à un régime hyperprotéiné ou trop sévère est vivement déconseillé car il peut provoquer des crises. Pratiquez une activité physique régulière mais non traumatisante pour les articulations : marche rapide (au moins 30 minutes par jour), natation, vélo…
La colchicine est un anti-inflammatoire, extrait de la colchique, qui agit principalement sur l'inflammation notamment lorsqu'elle est due à la présence de cristaux microscopiques dans les articulations. On le prescrit donc essentiellement dans les cas d'arthropathies microcristallines comme la goutte.
Ce médicament est un antigoutteux. Il contient de la colchicine, qui agit principalement sur l'inflammation due à la présence de cristaux microscopiques dans les articulations (acide urique, calcium...).
Les recherches préliminaires indiquent que la consommation modérée de café peut éloigner la goutte et les troubles rénaux en réduisant chez un buveur de café les concentrations sanguines d'acide urique, une substance chimique associée à ces deux conditions.
Le point le plus caractéristique est que la crise de goutte va disparaître d'elle-même, sans aucun traitement et tout va rentrer dans l'ordre sans séquelle … jusqu'à la prochaine crise.
La douleur est maximale en 6 à 12 heures ; l'atteinte inflammatoire n'affecte qu'une seule articulation (mono-arthrite), souvent localisée au niveau des jambes, et en général de l'articulation de la base du gros orteil. Elle se manifeste plus rarement au niveau du genou ou de la cheville.
Il est notamment possible de se procurer sans ordonnance de l'acide acétylsalicylique (exemples : Aspégic®, Aspirine®), de l'ibuprofène (exemples : Advil®, Nurofen®, Spedifen®) et du diclofénac (exemple : Flector®, Voltarène®). Les autres AINS (comme le Kétoprofène par exemple (Ketum®...)
L'excès d'acide urique à l'origine de la goutte peut avoir plusieurs causes, parmi lesquelles on peut citer : − une alimentation trop riche en protéines animales, − une consommation trop importante en bière (même sans alcool), d'alcool fort, ou de sodas sucrés, − certains médicaments.
Chez les goutteux, la colchicine (1 mg/24 h) doit être systématiquement associée à l'allopurinol dans les 2 ou 3 premiers mois de traitement, afin d'éviter le déclenchement d'une crise aiguë.
Posologie usuelle :
Traitement de la crise de goutte : 1 comprimé, 1 ou 2 fois par jour les 3 premiers jours, puis 1 comprimé le soir les jours suivants. Dans certains cas, la dose peut être augmentée à 1 comprimé, 3 fois par jour, le premier jour.
La colchicine est un médicament utilisé principalement dans la goutte pour traiter une crise aiguë ou pour prévenir une crise lors de l'instauration d'un traitement diminuant le taux d'acide urique dans le sang.
Quels sont les effets secondaires de la colchicine? La colchicine peut entraîner divers problèmes gastriques. L'effet secondaire le plus communément observé est la diarrhée. Prise à doses élevées, la colchicine peut aussi entraîner des douleurs ou des crampes abdominales, des nausées et des vomissements.
Quelles sont les spécialités disponibles à base de colchicine ? En France, la colchicine est disponible : seule dans la spécialité Colchicine Opocalcium® (comprimés à 1 mg) en association à la poudre d'opium et au tiémonium dans la spécialité Colchimax®.
Évitez les viandes en conserve ainsi que les saucisses, le bacon, les viandes issues de la chèvre, de l'agneau, du veau ou encore le salami. 10. Consommez de la vitamine C. Des études ont montré que la consommation de vitamine C permet de réduire la quantité d'acide urique dans le sang.
Les aliments à éviter. L'acide urique sanguin augmente lorsque l'on consomme trop d'alcool (qu'il faut en principe supprimer), trop de protéines (il est préférable de ne manger de la viande ou du poisson ou des œufs ou du jambon qu'une fois par jour) ou lorsque l'on est en surpoids.
Parallèlement à ces douleurs articulaires, la crise de goutte entraîne : une fièvre de 38 °C ; un malaise général et une fatigue type grippe ; des maux de tête.
Hypertension : L'hypertension et certains médicaments utilisés dans son traitement (diurétiques) augmentent le risque de développer la goutte. L'aspirine, même à faibles doses, augmente également les niveaux d'acide urique.