OUI il faut avoir 33% d'apport du fond (imposé par les douanes) ou 25% du total avec reprise des murs. Mais il est possible d'obtenir un pret brasseur qui entre comme apport personnel.
Le prix de la licence IV peut varier entre 8000€ et 25 000€ selon la ville. Attention, vous avez également des zones de protection à l'intérieurs desquelles il est impossible d'ouvrir son bar tabac.
Si la baisse du nombre de fumeurs se poursuit d'année en année jusqu'à ce que la France ne compte plus que 25 % de tabagiques en 2019, l'acquisition d'un bureau de tabac reste une excellente affaire.
Vous voulez devenir buraliste ? Vous devez être majeur et ne pas avoir été condamné en justice. Vous devez suivre une formation pour obtenir un permis d'exploitation. Soit vous reprenez un bureau de tabac existant, soit vous en ouvrez un nouveau, soit vous en créez un dans un commerce existant, bar ou presse.
Il peut être financer par prêt bancaire sur 7 ans, auquel peut s'ajouter un prêt brasseur en échange d'un approvisionnement exclusif. Une partie du mobilier ou des travaux de rénovations peuvent faire l'objet d'un contrat de location financière. Il pourra aussi être envisagé de rechercher un prêt participatif.
En introduction, il est présenté le palmarès des revenus des commerçants et artisans en 2017 (après charges sociales et avant impôts, d'après la Fédération des Centres de Gestion agréés). Bar-tabac : 46 147 euros. La Poste : 9 860 euros de commission moyenne annuelle par débit.
Combien gagne un débitant de tabac ? Un débitant de tabac gagne entre 2 428 € bruts et 12 580 € bruts par mois en France, soit un salaire moyen de 6 161 € bruts par mois.
Aucun diplôme précis n'est requis pour devenir buraliste. Toutefois, pour être embauché plus facilement, une formation comme le CAP employé de vente, avec une option D concernant la spécialisation dans la vente de produits de librairie, papeterie, presse, s'avère très utile.
les bureaux de tabac : commerce de proximité par excellence avec une moyenne de 450 clients journaliers et un maillage territorial dense, ils ne cessent de se diversifier sur des produits et services hors tabac : services bancaires et postaux, jeux, presse, snacking, souvenirs, etc.
Pour ouvrir un compte dans un bureau de tabac, vous devez choisir une banque disponible chez un buraliste. Ensuite, il vous suffira de lancer les démarches de souscription : achat de la carte bancaire, transmission des justificatifs demandés, activation et rechargement de la carte de paiement.
Le Chiffre d'affaires moyen d'un bureau de tabac est estimé à 224 000€. Il est indispensable de dissocier la caisse bar de sa caisse tabac. De plus les recettes issues de la Française des Jeux, PMU et la vente de timbres sont tenues séparément.
L'estimation du fonds de commerce d'un tabac-presse peut, selon les barèmes utilisés, varier de 40 % à 120 % du CAHT, et ce en fonction des activités du commerce. Ainsi les commerces de journaux et périodiques peuvent être évalués entre 50 à 65 % du CAHT, et les tabacs à 1 à 2 ans de remise nette tabac.
Avant d'ouvrir le bar-tabac
Tout d'abord, il faut trouver et acheter un fonds de commerce. Pour limiter les formalités déjà bien lourdes, le mieux serait de racheter le fonds d'un autre buraliste. Pour posséder un côté Bar, il est impératif d'obtenir la licence IV délivrée par la préfecture de police.
On recommande d'avoir entre 150 000 et 250 000 euros de côté pour pouvoir passer les premiers mois sans encombre avant que l'affaire ne devienne rentable. Vous n'avez pas cette somme en apport ? Vous pouvez vous tourner vers un prêt brasseur ou d'autres types d'aides et de subvention pour ouvrir un bar.
C'est le régime de retraite obligatoire des débitants de tabac, qui exploitent un comptoir de vente à titre personnel ou en qualité de gérant majoritaire d'une société en non collectif. Ceux-ci versent une cotisation égale à 2% de leur remise brute.
Taux de remise brute et de remise nette
Par exemple, un débitant de tabac se fait livrer pour 100 000€ de tabacs manufacturés en janvier 2022. La remise du débitant se décompose alors comme suit : Remise brute : 10 040€ (10,04% x 100 000) Remise nette : 8 100€ (8,10% x 100 000)
Le Royaume-Uni s'est fixé l'objectif d'une génération « zéro tabac » en 2030. En France, en 2020, 24 % des adultes étaient fumeurs (27 % en 2017) et près de 36 milliards de cigarettes ont été vendues (44 milliards en 2017). Le marché français pesait plus de 19 milliards d'euros en 2018.
En France métropolitaine, l'État a depuis 1906 le monopole de la vente au détail des tabacs manufacturés et c'est la société Logista France qui en assure la distribution.
Pour ouvrir un PMU vous devez : Obtenir la licence PMU en vous adressant à l'Agence du Pari Mutuel Urbain compétente de votre zone géographique. Obtenir l'autorisation d'être un établissement de point de vente c'est-à-dire la « licence PMU ». Cette autorisation est attribuée par le Ministère de l'intérieur.
S'agissant des jeux, la rémunération des buralistes, détaillants de Française des jeux, consiste en une commission sur le produit de leur vente. Le taux de commission est fixé à 5 % de ce produit depuis 1976.
Pour le calcul de valeur du fond de commerce, le plus simple c'est de regarder sur le bilan l'EBE (excedent brut d'exploitation) multiplier par 3 ou 4 (selon la région du débit) et, vous avez le prix du fond de commerce.
Les parisiens en tête
Le leader est situé près de Roland-Garros et du parc des Princes, dans le XVIe arrondissement de Paris. Il vend pour 8 millions d'euros de cigarettes et touche 545 000 euros de rémunération annuelle. A cette somme, il faut retrancher les charges (personnel, loyer).
Si vous souhaitez reprendre un bar mais que vous ne disposez pas de l'apport nécessaire pour acheter le fonds de commerce, vous pouvez opter pour la location-gérance. Il s'agit d'un contrat, entre vous et le propriétaire, qui vous permettra d'exploiter le bar en échange du versement d'un loyer.
Il existe 2 façons de devenir débitant de tabac : être présenté comme successeur d'un gérant de débit de tabac ; remporter un appel à candidature à la suite d'une décision d'implantation prise par la direction générale des Douanes et Droits indirects.