Un arbre fruitier autofertile est un arbre dont les fleurs assurent elles-mêmes leur fécondation à partir de leur propre pollen. Même si cela peut qualifier d'autres végétaux, ce sont surtout les arbres fruitiers qui sont concernés : kiwi, pêcher, cognassier, petits fruits rouges, figuier...
Les pruniers autofertiles
De nombreuses autres variétés de pruniers sont autofertiles : 'Sugar', 'Queen Victoria', 'Belle de Louvain', la mirabelle de Metz, la quetsche commune, 'Lorida', 'Opal', Anna Späth, la quetsche d'Ersinger, la reine-claude tardive de Chambourcy, Stanley, reine-claude de Bavay…
Le Poirier 'Conférence est un Pyrus communis autofertile qui jouit d'une grande fertilité mais dont la mise à fruit intervient tardivement (Fin octobre). Le Poirier 'Conference' est l'une des seules variétés de poires à être réellement auto-fertile, il n'est donc pas utile de planter d'autres poiriers à proximité.
Quel est l'arbre fruitier qui pousse le plus vite ? Le pêcher est le champion de la croissance accélérée. C'est un petit arbre qui atteint 3 à 5 mètres de haut à taille adulte. Ainsi, un pêcher de 30 cm de haut fournira ses premiers fruits au bout de 3 à 5 ans.
Si les cerises acides (griottes et amarelles) sont autofertiles et très bonnes pollinisatrices, les cerises douces les plus communes aujourd'hui (bigarreaux et guignes) doivent être fécondées (=pollinisées) par une autre variété de cerisier pour donner une bonne récolte.
L'amandier est souvent inclus dans les tops 5 ou 10 des plantes cultivables les plus rentables.
Certains cultivars de pommiers sont autofertiles, c'est-à-dire qu'ils peuvent produire des fruits en l'absence d'une seconde variété pollinisatrice. Ils peuvent donc être plantés seuls mais ils produiront toujours plus en présence d'un autre arbre pollinisateur. C'est le cas des variétés suivantes : Braeburn.
Les poiriers autofertiles
Mais le poirier est souvent auto-stérile et il a besoin des petites bêtes butineuses pour le polliniser. Or, la nature ne l'a pas trop aidé en lui donnant un pollen moins attractif que celui d'autres arbres fruitiers.
Le pollen des étamines d'une variété est transporté par les abeilles, les bourdons, etc. jusqu'aux stigmates du pistil d'une fleur d'une autre variété de cerisier. Par exemple, pour bien polliniser un bigarreau d'hedelfingen, plantez un cerisier Burlat, un Reverchon ou un Napoléon.
Les arbres autofertiles sont fécondés par leur propre pollen. Même si vous en plantez un seul, il sera fécondé et produira des fruits. C'est notamment le cas du pêcher, de l'abricotier et du figuier. Toutefois, la fructification de ces arbres sera souvent meilleure avec une pollinisation croisée.
La pollinisation manuelle effectuée par l'Homme permet de maîtriser ces paramètres. Elle consiste en un prélèvement de pollen sur le pistil de la fleur mâle qui sera ensuite placé au cœur de la fleur femelle afin qu'une fécondation puisse avoir lieu.
Comme pour la plupart des fruitiers, il faut au moins deux cultivars de pommier pour obtenir une récolte intéressante. La pollinisation croisée est obligatoire pour la vaste majorité des fruitiers et notamment les pommiers, les bleuetiers, les camérisiers et la plupart des pruniers, des cerisiers et des poiriers.
Effectivement, le cerisier n'est, à quelque exception près, pas autofertile. Pour donner des fruits, il faudra qu'il soit pollinisé par un autre arbre de variété différente. Mais avant de planter 2 arbres, vérifier que vos voisins n'en possède pas, jusqu'à une cinquantaine de mètres, la pollinisation fonctionnera.
Ces arbres fruitiers nécessitent une distance de plantation de 3 à 5 m selon les espèces pour leur garantir un épanouissement total. les arbres fruitiers sur tige. Vendus sur tronc (1,50 m) ou demi-tige (1,30 à 1,50 m), ces arbres fruitiers peuvent atteindre 5 à 8 m de hauteur.
Si vous n'avez pas de fruits sur votre poirier, l'explication la plus simple est que dans votre voisinage il n'y a pas une variété de poirier différente de la vôtre, fleurissant à peu près en même temps pour que les abeilles puissent apporter le pollen compatible et fécondant.
Le poirier apprécie un sol argileux frais, fertile, profond et bien drainé. Evitez les sols sableux : le poirier est moins tolérant que le pommier à la sècheresse. Sa culture s'avère également difficile en sol trop acide ou trop calcaire.
Parmi elles : Grand Alexandre, Transparente de Croncel, Melrose (vieille variété américaine d'origine anglaise), Reinette grise du Canada, Reinette Clochard, Reinette du Mans, Reinette d'Armorique, Chailleux, Bénédictin, Jacques Lebel, Reinette Dubuisson, Fil Jaune, Patte de Loup, Pomme d'amour, Pomme d'Orange…
Les pêchers et les orangers accompagnent très bien le pommier, car ils ont un cycle de floraison et de fructification similaires. Votre jardin ou votre verger sera ainsi paré de fleurs colorées durant le printemps. La menthe repousse les parasites pouvant attaquer les pommiers.
Dans le potager
Sont bien adaptés : les petits fruits (cassissier, framboisier, groseillier...) et le raisin, le pêcher, les pommiers et poiriers greffés sur des portes-greffes nanisants, et éventuellement l'abricotier, le prunier et le noisetier.
Le pommier
Un arbre fruitier sans entretien qui demande seulement : Le pommier appréciant la terre riche et fraîche, l'arrosage doit être régulier en période de croissance. Lors de la fructification, laissez le sol sécher entre deux arrosages.
Les arbres fruitiers se plantent de mi-octobre à fin avril. Novembre est le mois idéal. Selon leur variété, abricotier, cerisier, poirier, pommier, ces arbres et petits fruits (fraisiers, framboisiers, mûriers...) demandent des conditions précises de plantation.