Le traitement d'une embolie graisseuse déclarée est uniquement symptomatique, basé sur la réanimation respiratoire. Dans les formes modérées, l'oxygénothérapie par voie nasale permet de corriger l'hypoxémie.
Le syndrome d'embolie graisseuse (SEG) est une complication essentiellement liée à la traumatologie surtout en cas de fractures des os longs. C'est un ensemble de manifestations pulmonaires et systémiques secondaire à l'obstruction des petits vaisseaux par des particules graisseuses [1].
Embolie septique : elle se produit lorsque les particules générées par une infection de l'organisme atteignent la circulation sanguine et bloquent les vaisseaux sanguins.
Quels sont les types d'embolie ? L'embolie peut survenir partout où il y a des artères et des petits capillaires dans lesquels un caillot de sang peut venir se bloquer. On distingue trois principaux sites d'embolies : l'embolie pulmonaire, l'embolie cardiaque et l'embolie cérébrale.
Les signes d'embolie cérébrale sont variables d'une personne à l'autre, mais ils sont repérables assez rapidement. Il peut s'agir d'une perte d'équilibre, de troubles du langage ou de la vue, d'un engourdissement ou d'une paralysie partielle d'un côté du corps (visage, bras, jambe).
Les embolies pulmonaires sont dues à l'obstruction d'une artère pulmonaire par un embole, c'est-à-dire un élément solide qui se coince dans cette artère. Le plus souvent, l'embole est un caillot sanguin.
La phlébite ou thrombose veineuse est due à la présence d'un caillot de sang dans une veine, le plus souvent des membres inférieurs. La phlébite superficielle est sans gravité lorsqu'elle est isolée. La phlébite profonde peut être à l'origine d'une embolie pulmonaire.
L'embolie gazeuse artérielle est un événement potentiellement gravissime qui se produit lorsque des bulles de gaz pénètrent ou se forment dans les artères, obstruant le flux sanguin et entraînant l'ischémie d'un organe.
La myrtille, le cassis et la framboise
On les trouve dans les baies rouges (myrtille, mûres, cassis, framboises), dans le thé vert (catéchines), dans les agrumes (citroflavonoïdes), dans le raisin et dans la pomme (rutine).
En cas de phlébite superficielle, un traitement local, qu'on peut faire à la maison, suffit. Le repos est conseillé, avec surélévation de la jambe et application de compresses tièdes sur la région atteinte. Les compresses peuvent être appliquées durant 15 à 30 minutes, de 2 à 3 fois par jour.
Peut-on marcher avec une phlébite ? La marche permet de réduire les symptômes associés à la pathologie. De plus, c'est une activité sans danger pour les personnes ayant une phlébite profonde puisqu'elle permet une grande adaptation de la pratique (Kahn et al., 2008).
Le plus souvent, le traitement d'une embolie pulmonaire commence par l'administration d'une héparine, de fondaparinux sodique, ou d'anticoagulants oraux directs (selon les particularités du patient et la gravité de l'embolie). Ce traitement est poursuivi pendant cinq à neuf jours.
Prévention de la maladie thromboembolique veineuse
- Mobilisation précoce est recommandée dès que possible (Grade B des recommandations). Le repos strict se limitant à 1 ou 2 jours dans le cas de thrombose veineuse profonde grave avec thrombus mobile dans la lumière du capillaire veineux.
L'embolie pulmonaire est six fois plus fréquente après 85 ans qu'avant 60 ans.
- Éviter de dormir pendant des périodes prolongées (le risque de phlébite est plus élevé au bout de deux heures de sommeil). Pour dormir, surélever les jambes si l'espace disponible le permet.
Dans certains cas l'AVC ( accident vasculaire cérébral ) se manifeste par l'apparition brusque d'une instabilité de la marche, d'une chute, de troubles de l'équilibre ou de sensations de vertiges. Vérifiez si la personne atteinte peut lever les deux bras de la même manière à droite et à gauche.
Les plus connus étant l'aspirine et ses dérivés, ainsi que d'autres anti-inflammatoires non stéroïdiens "qui ont été développés selon le même modèle que l'aspirine et qui ont également un effet anticoagulant plus ou moins important", précise Martial Fraysse, pharmacien.
La prévention des phlébites profondes est indispensable. Elle repose sur le port de chaussettes, bas ou collants de compression, le lever précoce après chirurgie et éventuellement la prise d'anticoagulants à titre préventif. Le traitement des varices évite la survenue de phlébites superficielles.