Après avoir longtemps produit des résultats incompréhensibles, voire ridicules, la traduction automatique a fait des progrès fulgurants ces dernières années. Il est donc légitime de se demander jusqu'où elle ira et s'il est judicieux de se former et de créer son activité dans un secteur voué à disparaître.
Le traducteur en 2023 doit faire face à des nouveaux défis et notamment l'émergence des nouvelles technologies. Un traducteur a besoin d'utiliser les logiciels de traitement automatique tels que la TAO (traitement assisté par ordinateur), permettant un traitement rapide de gros volumes de données.
Tout d'abord, elle vous permet d'élargir vos connaissances des langues étrangères. En effet, ce métier vous permet de traduire des textes et documents en d'autres langues, que votre langue source. Vous pouvez ainsi être bilingue, trilingue ou simplement polyglotte. Par ailleurs, le travail de traducteur est technique.
Elle dépend de son expérience, de sa spécialisation, de son statut (libéral, salarié ou militaire). Pour un traducteur débutant : entre 2 000 € et 3 000 € brut (source APEC). Armée de terre : 1 384 € net mensuel dès l'affectation (hors primes pour un célibataire sans charge de famille).
La traduction d'une page standard coûte donc en moyenne 20 €, compte tenu d'une moyenne de 250 mots ou de 1 500 signes, espaces compris, par page.
En plus de la connaissance approfondie d'au moins une langue étrangère, le traducteur doit avoir une parfaite maîtrise de sa langue maternelle. Cela lui permet de réaliser des traductions fidèles et fluides où sont restituées les moindres nuances du texte d'origine.
Les traducteurs travaillent souvent dans l'import-export, le marketing et la promotion des ventes ; parfois dans la communication. ils sont beaucoup moins nombreux à exercer dans l'édition (traduction littéraire) ou l'audiovisuel (doublage, adaptation).
Il est donc tout à fait possible de devenir traducteur sans diplôme. Toutefois, posséder une certification ou justifier d'un cursus ou d'une expérience en traduction assure un avantage face à la concurrence. Cela renforce votre crédibilité et rassure les clients, particuliers ou entreprises.
Pour être répertorié sur la plateforme Netflix en tant que traducteur, vous devez réussir le test HERMES, un QCM d'une durée de 2 heures.
Il n'y a pas de niveau de diplôme requis, tout citoyen français majeur ayant un casier judiciaire vierge peut postuler. Il est évident qu'il faut parler / écrire couramment au moins une langue étrangère, des études supérieures en langue sont donc généralement requises.
Pour devenir traducteur ou interprète, mieux vaut miser sur un diplôme de niveau Bac+5. Les masters Industrie de la langue et traduction spécialisée, Traduction professionnelle et spécialisée ou encore le master Métiers de la traduction et de la communication multilingue et multimédia sont des formations envisageables.
Pour devenir traducteur assermenté, il faut d'abord être nommé par une Cour d'Appel. Le niveau d'études peut être assez aléatoire mais il faut avoir un casier judiciaire vierge. La maîtrise d'au moins une langue étrangère est évidemment demandée. Un niveau bac + 5 en langues est donc souvent demandé.
Selon Nicolas Froeliger, le métier de traducteur n'est pourtant pas voué à disparaître mais à s'adapter. Il reviendra aux professionnels de démontrer aux donneurs d'ouvrage que la valeur ajoutée du traducteur vaut l'argent qu'il leur coûte.
pour explorer et comprendre les nuances et les secrets des langues, les appréhender dans leurs détails et saisir comment les transferts s'opèrent de l'une à l'autre. pour comprendre en quoi consiste la traduction, son importance et celle des traducteurs dans les échanges internationaux et interculturels.
DeepL est désormais considéré comme le meilleur service de traduction en ligne disponible à l'heure actuelle. DeepL Traducteur a démontré sa précision dès le premier test, de l'anglais vers l'italien. DeepL Traducteur saisit avec brio le sens des phrases, et évite les travers de la traduction littérale.
Traducteur indépendant : une profession libérale non réglementée. En France, aucun diplôme n'est requis pour devenir traducteur indépendant, car ce n'est pas une profession réglementée. Il est recommandé de justifier d'un haut niveau de la langue pratiquée et d'une bonne culture générale.
Mais pour devenir un traducteur-interprète diplômé, il est généralement recommandé d'obtenir d'abord une licence par exemple en Langue, Littérature et Civilisation Étrangère (LLCE) ou en Langues Étrangères Appliquées (LEA). Ensuite, il faut poursuivre les études jusqu'à être titulaire d'un Bac + 5.
Vous pouvez aussi consulter régulièrement les missions liées au poste de traducteur sur le site officiel du Pôle emploi et postuler à celles qui correspondent à votre recherche. Il existe également des services web de mise en relation entre prestataires en rédaction/traduction et les clients comme Textmaster.
Le traducteur comme l'interprète doivent tous deux maîtriser parfaitement au moins deux langues. Leur différence principale : le traducteur s'attache essentiellement à la traduction écrite tandis que l'interprète travaille à la traduction orale.
Dans la Fonction publique, les postes d'interprète au grade "Interprète de classe normale" débute à 1 760 euros bruts mensuels. Au bout de 10 ans, la rémunération sera d'environ 2 900 euros bruts mensuels.
En moyenne, un traducteur littéraire peut espérer une rémunération mensuelle brute de 1 600 € à 2 000 € avec un tarif établi au feuillet (21 € minimum pour 25 lignes de 60 signes).
Pour devenir traducteur interprète assermenté, il faut être nommé par une Cour d'Appel. Pour trouver un interprète agréé inscrit auprès de la Cour d'appel : L'interprétariat juridique est un secteur en plein essor, avec une demande plus importante que l'offre !