Des conditions d'emprunt plutôt favorables et une demande soutenue. Malgré les fluctuations économiques et l'inflation, les taux d'emprunt restent à un niveau raisonnable en 2024. Cette situation incite les acquéreurs à investir dans l'immobilier, ce qui crée une demande soutenue sur le marché.
Cependant, malgré cette stabilisation, certains analystes prévoient une possible hausse des taux pouvant atteindre 5% début 2024. Par conséquent, il sera essentiel pour les futurs emprunteurs de suivre de près ces évolutions pour adapter leur projet immobilier en fonction de ces prévisions.
La messe est dite : « 2024 va être l'année de la baisse des prix de l'immobilier », a annoncé Loïc Cantin, le président de la Fédération nationale de l'immobilier lors de sa conférence de presse du 16 janvier, dédiée aux perspectives du secteur en 2024. Et les anticipations ne vont pas ravir les vendeurs.
L'année 2024 s'annonce donc riche en possibilités, surtout pour le premier semestre. Selon Charlotte, Experte Crédit chez Pretto depuis 3 ans et demi : "C'est le moment idéal pour acheter, et ce, pour plusieurs raisons", souligne-t-elle.
Une légère reprise est attendue pour 2025. Une légère reprise est attendue en 2025. "Le scénario est celui d'une baisse des taux directeurs de la BCE, aux alentours de septembre 2024, ce qui signifierait que les taux hypothécaires pourraient également légèrement baisser en 2025.
Le volume des transactions immobilières est attendu en baisse (environ 800 000 ventes d'ici à septembre 2024). Un recul de 10% des transactions est également anticipé pour 2024.
Certains experts anticipent également : Une baisse moyenne des prix de 4% à l'échelle nationale. Une diminution du volumes des transactions immobilières, avec environ 800 000 ventes prévues d'ici septembre 2024. Les zones rurales, jusqu'à présent épargnées, pourraient également connaître une décélération.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 30 % entre 2013 et 2023, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
Il est souvent conseillé d'attendre 5 ans avant de revendre son appartement pour s'assurer de la rentabilité de la revente. Ce délai permet de récupérer ou d'amortir les frais liés à l'achat, intérêts de prêt compris, pour réaliser un profit net en revendant le bien immobilier.
Les prévisions du marché immobilier pour l'année 2024 ne sont spécialement meilleures que pour 2023. Les taux d'intérêts sont toujours annonçés à la hausse. La tendance au repli des échanges et de la baisse des prix du marché immobilier devrait perdurer.
Le nombre de ventes de logements anciens baisse nettement à 955 000 ventes sur douze mois à fin août 2023 (soit -17% sur un an), et les prix se sont infléchis et s'inscrivent en légère baisse. L'inflation a légèrement reflué mais reste élevée : 4% en septembre 2023.
L'année 2024 s'annonce comme une période stratégique pour tout projet d'investissement locatif. Malgré un contexte économique marqué par une légère hausse des taux d'intérêt et une inflation persistante, le marché immobilier continue de présenter des opportunités séduisantes pour les investisseurs avisés.
Conseils pour les Vendeurs en 2024
Estimation précise : Une bonne estimation, adaptée aux réalités du marché actuel, est cruciale pour attirer les bons acheteurs. Stratégies de négociation : Soyez prêt à négocier en tenant compte des nouvelles dynamiques du marché.
Des banques "rassurées"
Si la majorité des experts s'accordent à dire qu'il est tout le temps "le bon moment" pour acheter un bien, en immobilier tout est une question de projet. "Que l'on parle d'une résidence principale ou d'un investissement, on ne va pas avoir la même stratégie et donc les mêmes besoins.
Vendre dès le premier semestre est la meilleure solution car les prix immobiliers n'ont jamais été aussi hauts et le taux d'usure remonte. Sur l'année, les prix immobiliers ne devraient pas connaître de chute en France et même augmenter dans la plupart des villes.
Cette étude indique que 70 % des répondants âgés de moins de 35 ans auraient affirmé que l'âge idéal pour acheter une résidence principale serait compris entre 25 et 34 ans. Et 31 % des répondants auraient désigné la tranche d'âge 35-44 ans comme idéale pour acquérir un premier bien immobilier.
Il y a t-il un âge limite pour emprunter ? Jusqu'à 65 ans, il est relativement « facile » d'emprunter. Votre âge ne sera pas un problème, mais votre solvabilité sera bien sûr étudiée à la loupe. Par contre, à partir de 75 et 80 ans, il est beaucoup plus difficile de contracter un crédit.
Entre 30 et 40 ans : on revend et on achète plus grand
A cet âge là, la famille s'agrandit souvent et la revente du premier logement est une solution qui permet d'acheter plus grand et ainsi permettre à toute la famille d'avoir son propre espace.
Malgré la crise économique mondiale, les prix du mètre carré des propriétés immobilières connaîtront une inflation en 2030. Le domaine de la réhabilitation et de la rénovation d'anciens bâtiments sera en plein essor sur le marché foncier.
"L'effet combiné de la perte de pouvoir d'achat des Français et de la remontée brutale des taux de crédits immobiliers a généré cette contraction du marché. Moins d'acheteurs potentiels pour un même bien, cela renverse le rapport de force sur la valeur du bien", abonde Delphine Herman.
Les taux immobiliers devraient d'abord se stabiliser et arrêter d'augmenter avant de potentiellement baisser légèrement ensuite. On ne voit pas venir de forte baisse de taux dès début 2024 car la BCE (Banque Centrale Européenne) continue de maintenir son principal taux directeur à un niveau très élevé de 4.50 %.
Chute des prix immobiliers dans les grandes villes
Selon les données de Meilleurs Agents, leader de l'estimation immobilière en ligne, les prix des logements anciens ont baissé de -0,7% en un an au 1er novembre 2023.
Il est permis de penser qu'en 2024, le recul du prix de l'immobilier devrait non seulement se poursuivre mais aussi s'accélérer, avec une moyenne de - 4 %. Quant aux transactions immobilières, leur volume devrait continuer de diminuer jusqu'à se limiter à 800 000 ventes d'ici à septembre 2024.
Ainsi, les prix et les ventes ont augmenté démesurément dans les pays développés après-COVID avec des taux d'intérêt historiquement bas ; puis les prix décélèrent et les ventes chutent en 2022 avec des taux d'intérêt d'un niveau record depuis 10 ans.
Cette grave crise, appelée à durer, est multifactorielle : flambée des coûts de construction, baisse du pouvoir d'achat des Français, durcissement des conditions d'accès au crédit immobilier ou encore nouvelles normes énergétiques…