Le bilan orthophonique est effectué par l'orthophoniste lui-même, sur prescription médicale. Il convient donc de consulter préalablement votre médecin, afin qu'il établisse l'ordonnance du bilan. Le bilan dure en moyenne 1 h-1 h30.
Comment diagnostiquer la Dysphasie ? Le premier bilan à effectuer sera un audiogramme chez un ORL afin de s'assurer de la bonne qualité auditive. Par la suite, une évaluation neurologique pourra être envisagée afin d'écarter des troubles neurologiques éventuels.
On parle alors de dysphasie. ne peut être posé qu'à partir de 5 ans : on peut suspecter une dysphasie dès 3 ans ; elle sera confirmée si les troubles persistent malgré une prise en charge orthophonique. ne peut être posé qu'après avoir éliminé tout autre déficit (intellectuel, sensoriel, affectif, éducatif....)
L'utilisation et l'organisation des sons peuvent être inadéquates à l'intérieur des mots ou des phrases. L'enfant souffre d'un manque du mot (difficulté à trouver le mot exact). L'enfant peut être lent pour formuler ses idées ou trouver ses mots (trouble d'accès lexical).
Bien qu'on considère qu'il est prématuré de parler de dysphasie avant l'âge de 5 ans, un enfant qui ne parle pas bien à l'entrée en école maternelle doit bénéficier d'une évaluation de l'audition, d'un bilan visuel et d'un examen médical complet à la recherche de troubles associés (psychomoteurs, relation ...
En revanche, contrairement à l'autisme, la dysphasie n'est pas associée à une rigidité intellectuelle, des intérêts limités, des comportements stéréotypés, de la difficulté à s'adapter aux changements ni à des troubles relationnels et de socialisation. un manque de stimulation.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues.
Donner une seule consigne à la fois. Encourager l'enfant à s'exprimer avec des gestes et des images. Accepter les erreurs d'expression si le message est correct. Ne permettre l'intervention que d'un seul élève à la fois en classe.
L'origine de la dysphasie serait principalement héréditaire. Il s'agirait d'un dysfonctionnement des structures cébrales du langage entraînant un trouble neurodéveloppemental de la parole.
En cas d'inquiétude, les parents doivent consulter le médecin de l'enfant, médecin généraliste, pédiatre, ou médecin de PMI.
EVOLUTION : Ils restent inintelligibles jusqu'à l'âge d'au moins 7/8 ans. Les difficultés massives sur le plan scolaire restent longtemps perturbés. Leur expression écrite reste limitée. A l'âge adulte, l'articulation est marquée, la syntaxe est souvent simple, les difficultés orthographiques persistent.
L'école EDEYS est une école laïque, privée hors contrat, dédiée à tout jeune atteint d'un trouble de l'apprentissage tel que dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysgraphie, dysorthographie… Tous les élèves du CM1 à la troisième y sont accueillis dans le respect de leurs particularités.
À l'école, la dysphasie a de lourdes conséquences, puisque l'élève va se retrouver confronté à de grandes difficultés pour comprendre des consignes ou des textes. Le langage de l'enfant sera pauvre en vocabulaire et peu structuré, ce qui rendra également les échanges très compliqués.
Fournir des aide-mémoire en français notamment : schéma, tableau, carnet de mots… Plan des cours avec éléments essentiels à retenir mis en évidence, ce qui facilitera la compréhension des écrits. Textes et exercices clairs , aérés, bien organisés. Lire les consignes, les énoncés, les textes à haute voix.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
La dysphasie est un trouble spécifique, sévère et durable du langage oral. Une rééducation, notamment orthophonique, permet aux enfants dysphasiques d'évoluer malgré la persistance de ce trouble à l'âge adulte.
Les causes sont neurologiques (une configuration différente du cerveau) et n'ont rien à voir avec une absence ou un manque de stimulation, avec une surdité ou un retard intellectuel. Les enfants atteints de dysphasie ont habituellement une intelligence normale et ont un grand désir de communiquer.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Il n'y a pas de traitement médicamenteux qui peut aider à réduire les symptômes de l'aphasie et de la dysphasie. Ce n'est qu'au moyen d'une rééducation de quelques mois (dans le cas de l'aphasie) ou de plusieurs années (dans le cas de la dysphasie) que l'on peut remarquer une amélioration.
Les dysphasies sont classées selon Rapin et Allen en trois grandes catégories: 1) les difficultés mixtes (réceptives et expressives); 2) les difficultés principalement expressives; 3) les difficultés du traitement de l'information ou de l'organisation de la signification.
Plusieurs études vont vers la même conclusion : la dysphasie est causée par des facteurs héréditaires. Elle s'exprime dès l'enfance, surtout chez les garçons. Ses conséquences sont de plusieurs ordres et les enfants qui en souffrent peuvent traîner des séquelles jusqu'à l'adolescence ou à l'âge adulte.
La dysphasie peut être plus ou moins sévère et se présenter sous des formes diverses : paroles indistinctes, troubles de la syntaxe, expressions par mots isolés, discours plus ou moins construit, manque du mot, compréhension partielle du langage oral…
La dysphasie est certes un trouble qui ne disparaît pas mais, des solutions existent pour mieux-vivre avec ces difficultés. L'important est de pouvoir mettre en place des choses, pour permettre à un enfant dysphasique de s'intégrer, d'apprendre à son rythme, aussi bien que possible, dans sa classe.