En effet, il y a des bois à ne pas brûler dans la cheminée. C'est notamment le cas des bois tendres comme le tilleul et le peuplier.
Éviter les bois tendres
Comme le tilleul ou le peuplier. Ils brûlent vite et peuvent aider à l'allumage du feu, mais ne tiennent pas la longueur sur la durée.
Un bois trop humide
Au-delà, une partie de l'énergie thermique sera utilisée pour évaporer l'eau que contient le bois, sans produire de chaleur. Un bois complètement humide ne « brûlera » donc pas réellement. Il se consumera et se transformera en une sorte de charbon, sans vous fournir beaucoup de chaleur.
Nous vous conseillons d'éviter les bois tels que le châtaignier et le platane. Ils ont tendance à éclater et peuvent donc être dangereux.
Le charme, le chêne et le hêtre : ce sont trois essences à haut pouvoir calorifique et qui assurent un rendement optimal. Le frêne, l'érable et le bouleau sont moins calorifique mais restent parfaits pour votre feu. Le saule, le peuplier, le tilleul et le marronnier chauffent peu.
Pour obtenir un chauffage efficace, il faut tout d'abord s'assurer que le bois de châtaignier utilisé soit bien sec. Autrement dit, les bûches doivent contenir entre 20 et 25% d'humidité. Car plus la teneur en eau est élevée, plus le bois est difficile à brûler.
Conseils pour choisir le bon bois de chauffage
Par contre il est conseillé d'éviter le Saule, le Tilleul et le Peuplier ainsi que tous les résineux tels que le Pin, le Sapin, le Mélèze. Moins denses, ces derniers brûleront plus vite et risquent de provoquer un goudronnage.
L'ADEME (l'Agence de la transition écologique) explique que le taux de rendement d'une cheminée classique se situe en moyenne aux alentours de 15 %. L'insert peut faire monter ce taux de rendement jusqu'à 85 %. Les poêles à bois se distinguent aussi par un très bon rendement pouvant aller jusqu'à 90 %.
Ainsi, les bois résineux, issus de conifères, produisent plus de gaz que la quantité nécessaire pour alimenter le feu. Résultat : l'excédent est éliminé « en force » des fibres du bois. C'est ce phénomène qui est à l'origine de ces crépitements.
Choisir des essences à fort pouvoir calorifique
Le chêne, le charme, le hêtre, le frêne, l'orme et l'érable offrent le meilleur rendement : 2 000 kWh par mètre cube apparent. Le pouvoir calorifique du châtaignier, de l'acacia et des fruitiers reste intéressant : 1 700 kWh par mètre cube apparent.
la propreté de la bûche, qui ne doit pas présenter de champignons ou de moisissures ; un bois humide crépite lors de la combustion et de la fumée plus foncée s'échappe du conduit d'évacuation. Vous pouvez également sentir la bûche : si elle ne présente pas d'odeur de sève, elle a plus de chance d'être sèche.
Un taux d'humidité supérieur à 20 % est la cause principale d'un bois qui brûle, mais ne chauffe pas. En effet, lorsqu'un bois est trop humide, sa capacité de production de chaleur est plus faible : une partie de l'énergie thermique est utilisée pour évaporer l'eau qu'il contient, et ce, sans produire de chaleur.
Cela peut s'expliquer de deux manières : soit le bois a un taux d'humidité supérieur à 20 % et ne réunit pas les bonnes conditions pour une combustion, soit vous avez fait le mauvais choix d'essence de bois.
Bois de chauffage qui ne chauffe pas
Si votre bois brûle et ne chauffe pas, c'est qu'il est encore une fois trop humide. Certaines essences de bois tendre, ne dégagent pas de chaleur à la combustion, ll faudra, la prochaine fois veillez à vous faire livrer des buches de feuillus durs.
Un bois moisit est un bois qui n'est pas assez ventilé. Si vous l'avez entreposé dans une cave ou un garage, ne vous étonnez pas… Même s'il est sec, le bois de chauffage doit être stocké de manière à faire circuler l'air entre les bûches. Construisez vous-même un abri pour stocker votre bois, c'est très simple !
Lors de leur combustion, les bois de feuillus durs génèrent ainsi une quantité normale de gaz, qui est rapidement évacuée et brûlée lors de la combustion. Par contre, d'autres essences comme celles de résineux, produisent plus de gaz à la combustion que la quantité nécessaire pour alimenter le feu.
Parmi lesquelles : les bois verts - qui sont encore trop humides comme les bois de chauffages humides - qui provoquent des fumées et donc des intoxications, les bois résineux comme l'épicéa, le pin, le sapin, le mélèze et le douglas car ils se consument très vite et produisent des résidus, les bois traités, laqués ou ...
Un taux d'humidité important dans le bois
Si votre bois est bien trop humide, alors il est tout à fait normal que celui-ci ne brûle pas mais devienne noir ! On ne le dira jamais assez : pour que votre bois brûle, celui-ci doit être sec, et cela peut prendre plus d'une année…
Le hêtre a une grande capacité d'émission de chaleur, en plus de ce type de bois dur, l'écorce est très fine et propre, de sorte que le bois s'enflamme plus rapidement et qu'il est difficile pour les mousses de se former dessus. Tout comme le chêne, le bois de chauffage le plus idéal pour les poêles et les cheminées.
Il est possible d'installer un poêle à bois dans une cheminée, à condition de respecter certaines étapes et de prendre quelques précautions. Tout ce qu'il faut savoir pour une installation réussie et sécuritaire.
Vérifier que votre conduit d'aération soit bien dimensionné En cas de besoin, installer un régulateur de tirage. Vérifier que les trappes permettant l'arrivée d'air frais soient suffisamment ouvertes pour garantir une bonne combustion.
Bois de combustion lente générant une bonne chaleur :
Pommier : Il s'agit d'un bon combustible, dont la combustion est lente et régulière lorsqu'il est sec. Il génère également peu d'étincelles et de crépitements et son parfum est agréable. Il est idéal pour cuisiner.
Avec une note de 3684 lbs, l'ipé est l'une des essences les plus dures. Ce bois est fréquemment utilisé pour les terrasses, le mobilier et les revêtements de sol qui exigent durabilité et résistance élevée aux chocs.
Il reçoit un beau poli, ce qui le fait rechercher par les tourneurs, les ébénistes & les graveurs; c'est même un bon bois de chauffage.