L'alcool est un cancérogène avéré pour l'homme (groupe 1 du CIRC). Les cancers dont le lien avec la consommation d'alcool est avéré sont les cancers des voies aérodigestives supérieures (VADS) , de l'œsophage, du foie, du sein chez la femme, et le cancer colorectal (WCRF/AICR, 2018).
Ainsi, on sait que l'alcool (éthanol) est une substance cancérigène capable d'altérer l'ADN et qu'il peut augmenter le taux de certaines hormones dans le sang, notamment les œstrogènes qui favorisent le développement de certains cancers du sein.
Le foie est l'organe qui permet la dégradation de l'alcool mais il est également celui qui trinque le plus en cas de consommation excessive.
Sur une échelle de dangerosité de 0 à 100, l'alcool est évalué à 72, l'héroïne à 55 et le crack à 54. Mais si l'on considère les seuls effets sur le corps humain, l'héroïne, le crack et la méthamphétamine sont les plus mortelles.
Le vin s'accompagne des mêmes risques de cancer que la bière ou les autres boissons alcoolisées. C'est en effet la quantité d'alcool contenue dans la boisson qui détermine le risque, et cette quantité est similaire, qu'il s'agisse d'un verre de bière de 25 cl, de vin de 10 cl ou d'alcool fort de 3,5 cl.
Généralement, le cancer du foie se manifeste par un amaigrissement important, une perte d'appétit, des nausées, des douleurs dans la partie supérieure droite de l'abdomen, voire une masse détectable à la palpation. Ces symptômes nécessitent donc un avis médical et, au besoin, des examens complémentaires.
La maladie touche essentiellement des personnes de plus de 55 ans. Le diagnostic est posé en moyenne à 73 ans pour les femmes et 70 ans pour les hommes, généralement à un stade évolué, ce qui explique le mauvais pronostic de la maladie.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Les critères de diagnostic d'alcoolodépendance
Apparition de symptômes de manque (anxiété, agitation, irritabilité, insomnie, sueurs, cauchemars, tremblements, palpitations, nausées, etc.) lorsque la personne diminue ou cesse de consommer des boissons alcoolisées.
" En plus d'être la drogue la plus nocive, l'alcool est environ trois fois plus dangereux que la cocaïne et le tabac" , soulignent les auteurs.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour.
Un foie douloureux
Un foie gonflé et douloureux peut également être le signe d'une stéatose alcoolique (accumulation de graisses dans les cellules hépatiques due à une consommation régulière d'alcool) qui peut évoluer insidieusement en cirrhose, voire en cancer du foie lorsqu'elle n'est pas prise en charge.
Ainsi, une personne est considérée alcoolique lorsqu'elle consomme de façon régulière, voire journalière : plus de 3 verres par jour si c'est un homme ; plus de 2 verres par jour si c'est une femme.
Un risque majoré d'accident de la voie publique
L'alcool augmente le temps de réaction. Il diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe également la vision, l'estimation des distances et la coordination des mouvements.
La consommation d'alcool, même modérée, est associée à une augmentation du risque de développer un cancer de la prostate, selon une méta-analyse. On sait l'alcool responsable d'un certain nombre de cancers, mais des soupçons planent toujours sur son impact exact sur la prostate.
Quelques conseils pour contrôler votre consommation
Retardez le premier verre en commençant par des boissons non alcoolisées. N'oubliez pas de boire régulièrement de l'eau et de manger pendant vos soirées. Donnez-vous un nombre maximum de verres à ne pas dépasser ou fixez-vous une heure à laquelle vous arrêtez de boire.
Entre 24 et 72 heures sans alcool
Votre corps se met en mode détox intensive et essaie d'évacuer tout l'alcool qu'il a absorbé. En plus des frissons et des nausées, vous ressentez une fatigue profonde et avez l'impression que plus jamais vous ne vous sentirez bien.
Un ventre qui dégonfle
Le manque d'eau occasionné par la consommation d'alcool cause une rétention d'eau par l'organisme ce qui fait gonfler.
Tenter de quitter l'alcool pour céder à la pression mise par sa conjointe, ses enfants ou ses collègues est voué à l'échec. La guérison démarre le jour où l'on se dit “cette fois, c'est terminé, ce verre c'était le dernier –à vie”. On appelle cela “le déclic”.
Oubliez l'idée reçue comme quoi les alcooliques sont minces parce qu'ils ne mangent pas assez. Au fait, il s'agit d'ordre métabolique. L'alcool agissant tel une« calorie vide » ne compte pas dans la prise de poids. L'alcool ingéré par les buveurs réguliers est métabolisé dans un système spécifique.
La majeure partie de l'alcool, après avoir été absorbée dans le tube digestif, est métabolisée dans le foie. Lorsque l'alcool est métabolisé, des substances qui peuvent endommager le foie sont produites. Plus une personne boit de l'alcool, plus le risque de lésions hépatiques est élevé.
Le pastis. Roi de la pétanque et du soleil, c'est aussi et surtout le roi du sucre. Avec 274 calories pour 100 ml, il se situe en haut du classement des alcools les plus caloriques.
Le cancer du pancréas est l'un des cancers les plus redoutés, car il est souvent foudroyant.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.