Vous êtes soumis au régime de la micro-entreprise si votre chiffre d'affaires ne dépasse pas 72 600 €. Au-delà, vous basculez dans le régime de l'entreprise individuelle.
En effet, en tant qu'auto-entrepreneur, il n'est pas possible de dépasser un montant de 72.600€ de chiffre d'affaires pour les prestations de service et 176.200€ de chiffre d'affaires pour des activités d'achat et vente de produits.
Si vous exercez une activité mixte (ventes et prestations de service) : votre chiffre d'affaires global annuel N-1 ou N-2 ne doit pas avoir dépassé 176 200 € et la partie relative aux activités de service ne doit pas avoir dépassé 72 600 €.
L'année de la création : la franchise s'applique de droit dès lors que le seuil de 94 300€ ou de 36 500€ n'est pas atteint (sans ajustement prorata temporis).
immédiatement si au cours d'une année civile le CA dépasse 94 300 € (activité de vente) ou 36 500 € (activité de prestations de services ou libérale).
Pour ce faire, il suffit d'inscrire le terme « Néant » dans la case dédiée à la retranscription du montant. Bon à savoir : un travailleur indépendant qui recourt aux plateformes virtuelles et qui tente de ne pas déclarer son chiffre d'affaires risque de subir un contrôle fiscal.
Un auto-entrepreneur ne peut pas déduire ses charges
Un auto-entrepreneur paie donc des impôts sur ses frais. Par conséquent, toutes les dépenses professionnelles (emprunt, achats de matières premières, loyer, assurances, téléphone, frais de véhicule, cotisations sociales...) restent à la charge de l'auto-entrepreneur.
Dans ce régime, en principe, la TVA ne s'applique pas : la TVA n'est pas facturée aux clients, mais on ne la récupère pas sur les achats de l'auto-entrepreneur. L'auto-entrepreneur exerce alors en franchise de TVA. Il est donc impossible pour un auto-entrepreneur de récupérer la TVA sur ses achats ou investissements.
Les micro-entrepreneurs n'ont donc pas besoin de disposer d'un numéro de TVA intracommunautaire lorsqu'ils effectuent des opérations à l'intérieur du territoire national.
Au régime simplifié, vous devez remplir votre formulaire au plus tard avant le deuxième jour ouvré suivant le 1 er mai de l'année suivante. En cas de clôture de votre exercice, vous pouvez également déclarer votre TVA dans les 3 mois suivant celle-ci, si elle ne coïncide pas avec l'année civile.
Micro-entreprise : un régime unique et simplifié
Depuis la loi Pinel du 1er janvier 2016, il n'existe plus aucune différence entre auto-entrepreneur ou micro-entreprise. Les deux régimes ont été rassemblés pour former un seul statut : la micro-entreprise.
Le statut auto-entrepreneur n'est pas adapté à tous les projets de création d'entreprise en raison de ses inconvénients : chiffre d'affaires limité, pas de possibilité de déduire ses charges, impossibilité de récupérer la TVA sur les achats et frais professionnels, validation des trimestres de retraites dépendant du ...
Dans la mesure où le besoin en financement est d'une grande importance, il est recommandé d'opter pour la société anonyme (SAS) ou la société par actions simplifiée (SAS).
Vous ne pouvez pas acheter en France sans tva. Il faudrait : être assujetti à tva et passer par un site d'un autre pays européen en donnant votre numéro intracom pour ne pas avoir la tva facturée. Vous devrez l'autoliquider de votre côté sur votre déclaration de tva.
Une nouvelle obligation comptable s'impose aux auto-entrepreneurs depuis le 1er janvier 2015, celui-ci doit ouvrir un compte bancaire dédié pour distinguer comptes personnels et comptes de l'auto-entreprise dès que son chiffre d'affaires dépassent pendant 2 années civiles consécutives un montant de 10 000 €.
Accord écrit du client
L'auto-entrepreneur doit disposer d'un accord du client, ici sous forme écrite, appelée " mandat de débours ". Celui-ci précise en effet la demande de réaliser un achat ainsi que le budget alloué.
L'entrepreneur individuel peut déduire ses charges de son chiffre d'affaires et pourra également déduire la TVA (à laquelle il est assujetti) de ses achats d'entreprise. S'il le souhaite, l'entrepreneur pourra choisir le régime fiscal de la micro-entreprise pour débuter son activité.
L'option pour le régime micro-entreprise entraîne l'application, de plein droit, du régime micro-social. Il s'agit d'un régime simplifié avec lequel les cotisations sociales sont calculées directement sur le montant des recettes encaissées par l'application d'un taux de cotisations.
Cette cotisation, versée chaque mois ou chaque trimestre, est égale à : 0,3 % du chiffre d'affaires pour les artisans, 0,2 % du chiffre d'affaires pour les commerçants et professions libérales non réglementées, 0,2 % du chiffre d'affaires pour les professions libérales réglementées.
Pour cela, il faut effectuer une manipulation dans votre espace personnel sur autorentrepreneur.urssaf.fr. Si vous n'avez pas encore déclaré votre chiffre d'affaires de février, l'Urssaf vous conseille d'indiquer zéro dans la case correspondante, même si votre chiffre est bien supérieur.