Depuis 27 ans le collège Saint-Joseph de Saint Saturnin sait accueillir des élèves présentant des troubles spécifiques du langage (TSL) et propose un dispositif qui peut répondre à leurs difficultés. En effet, devant l'échec scolaire de ces enfants, une proposition sérieuse et professionnelle s'impose.
Aucune orientation ne doit être imposée à l'enfant présentant un trouble de l'apprentissage ou du langage. Le plus important est de le soutenir et de l'aider à trouver sa voie quel que soit le temps que cela prend.
Écoles CERENE – Écoles adaptées
Dans un environnement bienveillant et des classes à effectif réduit (12 élèves en primaire, 15 en collège) les écoles CERENE garantissent un rythme conçu pour s'adapter aux besoins spécifiques d'enfants présentant des troubles des apprentissages (dyslexie, dyspraxie, …)
Les horaires, les listes, le calendrier familial et l'aménagement d'un lieu de travail peuvent aider l'enfant dyslexique à s'organiser et à gérer son temps. L'autorépétition, les moyens mnémotechniques et les cartes conceptuelles contribuent à améliorer la mémorisation.
La dyslexie est un handicap permanent, un trouble de l'apprentissage est passager. Il faut tout de même faire la distinction entre troubles de l'apprentissage, qui peuvent être passagers. La dyslexie est un handicap définitif, il n'existe pas de solution.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Le traitement de la dyslexie passe par des séances chez l'orthophoniste. Une rééducation orthophonique permet de proposer des stratégies de compensation à la personne dyslexique. Des séances chez le psychothérapeute sont parfois utiles.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
Tout comme la dyspraxie, la dysphasie est un handicap dont les origines ou les causes sont mal connues. La dysphasie ne possède pas de traitement précis mais une aide et un suivi sont nécessaires : Un accompagnement de la famille dans l'apprentissage de la communication (éveil et développement)
L'IMPro fait également partie intégrante de l'IME. Il s'adresse aux adolescents de 14 à 20 ans avec une déficience intellectuelle, quel que soit le degré de leur déficience, et/ou ayant des troubles sensoriels ou/et cognitifs, pouvant s'accompagner de troubles associés.
Oui, il naît dyslexique et il mourra dyslexique car la dyslexie n'est pas une maladie. Elle se soigne mais ne disparaît jamais. C'est un trouble du développement des structures cérébrales (dès la naissance). Sa cause est neurologique et non pas psychologique comme on l'a souvent dit.
Ainsi, le dyslexique ne comprend que le sens partiel d'un mot ou d'une phrase, mais pas son sens global. Le message d'un texte peut lui échapper totalement ou partiellement. De ce fait, il peut avoir des blocages dans la lecture et des difficultés dans différentes matières.
Sens de l'observation et de l'essentiel : les difficultés de lecture auxquelles ils sont confrontés les aident à se concentrer sur l'essentiel, à mieux observer. Notamment au niveau de la visualisation en 3D, ce qui est une compétence précieuse dans de nombreux métiers.
L'anglais est une langue irrégulière particulièrement difficile ! Avec 1120 graphèmes pour seulement 40 phonèmes, c'est la langue étrangère que l'on déconseille le plus aux enfants dyslexiques !
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Destiné aux personnes dys (dyslexiques, dysorthographiques et dyspraxiques notamment), Adele-Team est un logiciel gratuit qui propose une assistance à la lecture et à la rédaction de textes. La version 2.7.0 d'Adele-Team est en ligne.
Revoir régulièrement les étapes nécessaires pour orthographier les mots : découpage syllabiques, morphologie, accords, relecture…). Favoriser les exercices à trous. Ne pas pénaliser l'orthographe. Laisser plus de temps pour l'écriture et la relecture.
La dyslexie toucherait selon les estimations entre 5 et 15 % des enfants, et environ 5 % de la population générale. Ainsi, chaque classe compterait en moyenne un enfant dyslexique. Les garçons sont plus touchés que les filles et la dyslexie est plus fréquente dans les pays où la langue est difficile.
Une cause génétique est privilégiée. Et Dans 60% des cas, il existe des antécédents familiaux. Pour être qualifié de dyslexique, un enfant doit être normalement intelligent, ne pas présenter de troubles sensoriels et perceptifs (audition, vue) ou psychologiques (troubles de la personnalité, de la communication).
Les personnes dyslexiques, notamment les enfants et les jeunes, seront à même de mieux appréhender l'anglais en apprenant et en jouant. L'apprentissage s'effectue par étapes, en commençant par la maîtrise de chaque phonème. Le professeur associera ensuite les graphèmes et les phonèmes à des images ou à des couleurs.
Une rééducation chez l'orthophoniste – et chez d'autres spécialistes, si besoin – est ensuite mise en place pour améliorer les capacités de lecture de l'enfant. L'orthophoniste l'aide à revoir les bases du code alphabétique, à identifier les phonèmes et graphèmes pour bien les déchiffrer.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage. Si elle n'est pas décelée et traitée à temps, c'est-à-dire aux environs de 3 à 5 ans, elle risque de dégénérer en dyslexie.