Les principales défaillances ayant entraîné une contre-visite l'année dernière concernent toutes un défaut d'éclairage, un niveau de pollution trop important ou, plus grave, un problème de liaison au sol. Le pneumatique est pourtant le seul élément en contact direct avec la route.
Le système de freinage montre des anomalies : frein à main ou de service inefficace, réservoir du liquide de frein qui présente un niveau insuffisant ou un défaut d'étanchéité… La visibilité n'est pas bonne : fissure sur le pare-brise, visibilité insuffisante depuis le rétroviseur, non fonctionnement des essuie-glaces…
« les défaillances critiques » : dysfonctionnements qui constituent un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou qui occasionnent une incidence grave sur l'environnement (ex. feux stop défectueux, fuite de liquide de frein). Ces défaillances sont à traiter en priorité dans la journée.
Des suspensions pneumatiques inutilisables. Une absence ou une détérioration des plaques d'immatriculation. Une mauvaise visibilité due à une fissure ou au mauvais fonctionnement des essuie-glaces. Un problème au niveau des feux d'éclairage.
Rouler avec un contrôle non valide ou dépassé est une infraction au Code de la route ! Et contrairement aux idées reçues, il n'y a pas de délai de tolérance… La date d'expiration sur votre certificat d'immatriculation est la date limite. Si vous dépassez cette date, votre véhicule est considéré comme non conforme !
Si votre véhicule est en contre-visite, vous pouvez l'utiliser jusqu'à la date limite qui est inscrite sur le procès-verbal de contrôle technique, la vignette pare-brise et celle de votre certificat d'immatriculation. Pour une contre-visite pour défaillance majeure, vous pouvez rouler pendant 2 mois.
Vous êtes verbalisable à hauteur de 135 €. Si vous payez sous trois jours, l'amende est réduite à 90 € et passé 45 jours, elle s'élève à 750 €.
Le prix d'une contre-visite du contrôle technique n'est pas réglementé par l'État. Chaque centre définit son propre tarif. Il varie en fonction de divers critères : le type de véhicule, l'énergie consommée, le type de transmission et la localisation du centre de contrôle technique. Il varie en général entre 20 et 40 €.
Rouler sans un contrôle technique en cours de validité est une infraction au Code de la Route. Elle peut vous valoir une amende de 4ème classe soit : Une amende forfaitaire de 135€ Une amende minorée de 90€ (si payée dans les 3 jours)
C'est la raison pour laquelle lors d'un accident responsable avec un contrôle technique dépassé, les assureurs peuvent refuser d'indemniser vos dégâts matériels et corporels. De plus, rouler sans contrôle technique augmente le risque d'accident et donc à terme, votre prime d'assurance auto aussi.
Comment lire et comprendre les résultats de votre contrôle technique ? Si le contrôle technique est favorable alors la lettre « A » sera inscrite sur le certificat d'immatriculation.
La durée de la contre-visite est soumise à plus de variation de temps. Selon les défaillances détectées lors du contrôle technique, la vérification peut alors varier de quelques minutes (par exemple, si seuls les pneumatiques sont à contrôler) à une trentaine de minutes pour un examen plus approfondi.
Une nouvelle visite technique, ou contre-visite, doit être prévue pour vérifier les réparations, dans un délai maximum de deux mois à compter de la date de la première visite technique pour les défaillances majeures, ou dans la journée de la visite technique pour les défaillances critiques.
pour un véhicule particulier : 79,52 euros. pour un 4X4 : 84 euros. pour un véhicule utilitaire : 83,02 euros. pour un camping-car : 85,42 euros.
Il est interdit de conduire sans un contrôle technique valide. Techniquement, si votre contrôle technique est dépassé, vous êtes dans l'illégalité dès le lendemain de la date d'expiration. En cas de contrôle routier, vous vous exposez à une amende, et votre véhicule peut être immobilisé.
En principe, le certificat d'immatriculation (carte grise) du véhicule est obligatoire pour passer le contrôle technique. En l'absence de la carte grise, vous devez présenter tout document officiel permettant l'identification du véhicule.
Dans le cas d'un contrôle technique, une usure trop avancée de la courroie de distribution peut être un motif de contre-visite. Pensez donc à prendre rendez-vous pour un pré-contrôle technique afin de faire vérifier votre voiture au préalable.
Bon à savoir : vous avez besoin d'un klaxon en état de marche pour passer le contrôle technique de votre véhicule. Sinon, vous serez recalé et devrez revenir pour une contre-visite.
Généralement, le constructeur l'indique soit en fonction d'un kilométrage, soit en fonction d'un certain nombre d'années. En moyenne, la courroie de distribution se change tous les 160 000 kilomètres, ou tous les 6 ans. Ce kilométrage peut cependant aller de 60 à 180 000 kilomètres, selon le modèle de votre voiture.
« les défaillances critiques » : dysfonctionnements qui constituent un danger direct et immédiat pour la sécurité routière ou qui occasionnent une incidence grave sur l'environnement (ex. feux stop défectueux, fuite de liquide de frein). Ces défaillances sont à traiter en priorité dans la journée.