Informez votre employeur Dans les 24 heures, votre employeur doit être informé.
Comment se déroule la reconnaissance d'un accident du travail ou de trajet ? Le salarié ou le médecin envoie à la CPAM le certificat médical (CM) rempli après l'accident. En parallèle, l'employeur fait la déclaration d'accident du travail (DAT), en ligne sur net-entreprises.fr, qui est transmise à la CPAM.
Dès lors que vous êtes victime d'un accident lié à votre travail, vous devez informer (ou faire informer) votre employeur de votre accident de travail par tout moyen (mail, téléphone, SMS,...). Cette démarche doit être faite dans la journée où s'est produit l'accident ou au plus tard dans les 24 heures.
Lorsque le salarié est en accident de trajet, il perçoit une rémunération sous forme de versement d'IJ par la caisse d'Assurance maladie ou par son employeur (lorsqu'un maintien de salaire est prévu - subrogation).
Sommaire. Accident du travail et accident de trajet, similitude et distinctions. L'accident de trajet se distingue de l'accident du travail car l'accident n'est pas survenu sur le lieu de travail du salarié mais sur son trajet aller-retour entre son domicile et son lieu de travail.
Une fois le montant du salaire de référence fixé, l'indemnité journalière versée au salarié dépend de la durée de l'arrêt : pendant les 28 premiers jours d'arrêt : à 60 % du salaire de référence ; à compter du 29ème jour : à 80 % du salaire de référence.
Il n'y a pas de jour de carence en cas d'accident de trajet. Autrement dit, la CPAM et votre employeur vous versent des indemnités journalières dès le premier jour d'arrêt de travail, et ce, sans délai de carence. Il n'y a pas non plus de délai de carence suite à un accident de trajet le jour de votre accident.
L'indemnité de trajet concerne le temps passé (l'amplitude) par le salarié dans les transports pour se déplacer jusqu'au lieu du chantier et en revenir. Elle est due quel que soit le moyen de transport utilisé : véhicule personnel, voiture de service, etc.
Dans quel délai l'employeur doit-il déclarer la survenance d'un accident de travail ? Lorsqu'un salarié est victime d'un accident de travail ou d'un accident de trajet, ce dernier a l'obligation d'en informer son employeur dans un délai de 24 heures à compter de l'accident, sauf cas de force majeure.
En pratique, l'employeur a 48 heures au plus tard (sauf en cas de force majeure) pour procéder à la rédaction d'une déclaration d'accident du travail et la transmettre à la caisse primaire d'assurance maladie en ligne via le site www.net-entreprises.fr ou par voie postale en recommandé avec AR.
L'employeur peut-il s'exonérer de l'obligation de déclarer un accident du travail ? En cas d'accident du travail, l'employeur est en principe obligé de déclarer l'accident du travail signalé par la victime à la caisse primaire d'assurance maladie. Cette omission est susceptible de sanctions.
Vous êtes employeur
Tout accident du travail doit faire l'objet d'une déclaration auprès de la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) ou de la mutualité sociale agricole (MSA) dans les 48 heures après que vous ayez eu connaissance de l'accident du travail via le site net-entreprises.fr.
En cas d'accident du travail, vos soins sont pris en charge à 100 %. Pour compenser votre perte de salaire, vous pouvez percevoir des indemnités journalières. Si vous êtes déclaré inapte suite à un accident du travail, vous pouvez bénéficier d'une indemnité temporaire d'inaptitude.
Son montant correspond au temps passé dans les transports pour se rendre sur un lieu de travail. Elle a pour objectif d'indemniser la contrainte que représente, pour un salarié ou intérimaire, le fait d'avoir un lieu de travail mobile et de devoir s'y rendre et en revenir chaque jour.
Une prime de déplacement est une gratification versée par l'employeur pour dédommager son salarié lorsqu'il est en voyage pour son travail.
Principe : le temps de trajet n'est pas compté dans le temps de travail. Par principe, et conformément à l'article L. 3121-4 du code du travail, le temps de déplacement pour se rendre au travail n'est pas considéré comme du temps de travail effectif.
Peut-on perdre les primes en cas d'accident du travail ? Non, vos primes sont intégrées dans votre salaire de référence. Ce salaire de référence pour le calcul des indemnités journalières accident du travail doit correspondre à la rémunération que vous auriez perçue si vous aviez travaillé.
Les prestations en nature de l'assurance accident du travail sont servies à la victime dans les mêmes conditions que les prestations en nature de l'assurance maladie. Toutefois, les soins (médicaux, chirurgicaux, de pharmacie) sont pris en charge à 100 %.
À noter. L'incapacité permanente due à un accident de trajet n'ouvre pas droit à la retraite pour incapacité permanente. La retraite pour incapacité permanente n'est pas cumulable avec une pension d'invalidité et/ou l'allocation des travailleurs de l'amiante.
Depuis votre compte ameli, vous aurez entre autres la possibilité de consulter dans la rubrique "mes démarches en 2 clics" les délais de traitement en cours dans votre CPAM.
Les indemnités journalières vous sont versées par votre organisme de sécurité sociale ( CPAM : CPAM : Caisse primaire d'assurance maladie , MSA : MSA : Mutualité sociale agricole ) à partir du 1er jour qui suit l'arrêt du travail, sans délai de carence : Période qui se déroule entre l'ouverture d'un droit et le ...
Dès qu'il est informé de l'accident, l'employeur doit également remplir et remettre la feuille d'accident du travail à la victime [cerfa S6201 c (voir no F406-1)]. Ce document lui permet d'éviter de faire l'avance des frais médicaux.
L'employeur qui veut licencier un salarié en accident du travail doit préciser dans la lettre de licenciement la faute grave ou l'impossibilité de poursuivre le contrat pour un motif étranger à l'accident ou à la maladie. À défaut de précision, le licenciement est nul (Cass. Soc. 20.11.2019 : n° 18-16715).
Après un accident du travail, si vos séquelles le justifient, un taux d'incapacité permanente peut vous être attribué. Il ouvre droit à des indemnités ou à une rente. Après votre décès, vos ayants droit peuvent eux aussi bénéficier d'une aide financière.