Dans les faits, un bac+5 en droit ou en Histoire (Master Histoire) à l'université fait partie des cursus les plus prisés par les futurs généalogistes. L'université de Nîmes propose par exemple un parcours "Généalogie et histoire des familles" entièrement à distance.
Salaire Généalogiste
En cas de professionnel salarié, le salaire brut mensuel en début de carrière avoisine les 2? 000 euros. Cependant, on parle rarement de salaire pour un généalogiste, mais plutôt d'honoraires. La moyenne de rémunération est souvent la même qu'exposée précédemment.
La rémunération d'un généalogiste est libre, constituée d'une part fixe et d'une part variable (en fonction des résultats obtenus). Le généalogiste ne se rémunère que s'il retrouve des héritiers en percevant un pourcentage de l'héritage (environ entre 15 et 45 % de la part nette revenant aux héritiers).
Le coût moyen d'une vérification successorale s'échelonne, forfaitairement, entre 500 € et 1 500 €, les frais étant à la charge des héritiers et répartis au prorata des droits de chacun dans la succession. ”
Qui paie le généalogiste successoral ? Lorsqu'un héritier sera retrouvé, le généalogiste proposera un contrat de révélation. Ce sont les héritiers ayant bénéficié de ses recherches qui seront chargés de payer le coût de la prestation du généalogiste. En cas d'échec, les héritiers n'auront pas d'honoraires à débourser.
Le pourcentage revenant au généalogiste se situe entre 20% et 40% HORS TAXE de l'actif net successoral : cela ne signifie pas que le généalogiste reçoit entre 20 et 40% de la succession. Ces taux s'appliquent sur l'ACTIF NET SUCCESSORAL, soit après que les droits de successions et frais de Notaire aient été payés.
Un généalogiste vous annonce que vous êtes héritier d'une personne décédée et vous propose de signer un contrat de révélation de succession. Premier conseil, ne vous précipitez pas, il n'y a aucune urgence.
Première société européenne de recherche d'héritiers
Avec sa dimension internationale, Coutot-Roehrig est la seule société à pouvoir appréhender des problèmes de succession et de recherche d'héritiers sur les cinq continents, en s'appuyant sur des compétences pluridisciplinaires.
Le notaire peut dès lors faire appel à un généalogiste, notamment pour identifier, localiser et contacter tous les héritiers ou certains d'entre eux ou encore établir la dévolution successorale, c'est-à-dire les héritiers de la succession.
Les généalogistes successoraux qui recherchent les héritiers d'une personne décédée sans famille connue. Ils travaillent soit à la demande d'un notaire, soit de leur propre autorité pour rechercher les héritiers d'une succession vacante ou non (dans le cas où personne ne sait où sont les héritiers).
Si le défunt n'a pas fait de testament, c'est l'ordre de priorité des héritiers qui détermine les parts d'héritage. Si le défunt a fait un testament, il doit réserver une partie de son patrimoine à certains héritiers et peut attribuer la part restante aux personnes de son choix.
Les personnes pouvant saisir le généalogiste
« Toute personne qui a un intérêt direct et légitime à l'identification des héritiers ou au règlement de la succession » est habile à saisir un généalogiste.
Un débutant (notaire stagiaire ou assistant) gagne entre 1 550 € et 1 800 € brut par mois. Ensuite, les revenus du notaire varient considérablement (de 1 800 à 8 800 € par mois) en fonction de l'importance de l'office où il exerce. Certaines études notariales dégagent des revenus très confortables.
Le généalogiste est spécialiste de l'étude des familles. Il effectue des recherches exhaustives d'anciens titres de propriété, de prescriptions ou de notoriétés acquisitives. Ses principales sources sont les actes de naissance, de mariage et de décès, le cadastre, les archives départementales et les recensements.
Le contrat de révélation de succession est celui par lequel un généalogiste propose à une personne qu'il a identifié comme étant potentiellement héritière, de lui révéler cette succession, moyennant le paiement d'une somme d'argent. Souvent indexée sur le montant de la part qui revient à l'héritier.
Comment plusieurs centaines d'héritiers se retrouvent... sans héritage. ENQUÊTE - Deux études généalogiques ont abusivement utilisé les héritages de près de 1900 clients. Plusieurs millions d'euros ont été dilapidés. Inquiète, la profession tente de contenir ces «sinistres».
Dans 2 % des cas après un décès, les notaires font appel à des généalogistes successoraux pour rechercher des héritiers. Pour trouver un héritier, le généalogiste successoral procède à des investigations très poussées.
Un notaire chargé d'une succession et qui a des difficultés à retrouver des héritiers ou qui a des incertitudes sur l'existence de certains héritiers, peut recourir à un généalogiste successoral dès lors que ses recherches ont été infructueuses afin de déterminer, avec précision, qui sont les héritiers de la personne ...
A l'instar du notaire, le généalogiste a un rôle déterminant dans le règlement de la succession du défunt. En effet, en tant que professionnel du droit, le généalogiste intervient en cas de vacance ou de déshérence, c'est-à-dire en présence de succession où aucun héritier n'est connu.
Etape indispensable avant de procéder au partage du patrimoine du défunt (lorsqu'il n'y a pas de testament ni de donation), la recherche des héritiers réserve parfois des surprises et permet d'éviter tout conflit futur.
Vous débutez vos recherches généalogiques et vous utilisez des sites de publication d'arbres généalogiques (Geneanet, Filae, Heredis online, Geneatique.net, MyHeritage, Ancestry, FamilySearch ou autres) pour faire vos recherches et compléter votre propre arbre.
I - La négociation des clauses du contrat de révélation de succession. En premier lieu, l'héritier reçoit le contrat qui est en réalité une proposition. Il est donc possible pour l'héritier et même recommandé de négocier les clauses dudit contrat dont celle relative au prix.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).