Le notaire, en rédigeant un acte notarié (aussi appelé « état liquidatif »), va ensuite officialiser la valeur du bien, et donc celle de la soulte. Dans tous les cas, l'état liquidatif sera nécessaire pour procéder au rachat de la soulte.
Lors du rachat de soulte, vous devrez verser des honoraires au notaire qui s'est chargé de la vente du bien. En général, ces frais correspondent à 7 à 8% de la valeur de la compensation versée pour un bien ancien et à 2 à 3% de la valeur compensative versée pour un bien neuf (qui a moins de cinq ans).
En cas de rachat de soulte lors d'une séparation, que ce soit un divorce ou un PACS, les frais de notaire sont à la charge de la personne souhaitant racheter les parts : ainsi les deux parties ne doivent pas payer les frais de notaire.
Les frais de notaire sont donc inévitables et dépendent de la soulte en elle-même. Réglementés par l'État, ils sont de l'ordre de 7 à 8 % de la valeur de la compensation versée, sauf pour les biens immobiliers neufs et de moins de 5 ans, dont les frais avoisinent plutôt les 2 ou 3 %.
Une formule précise pour calculer le montant
C'est le notaire ou un professionnel de l'immobilier qui effectue le calcul. Toutefois, il est possible de l'estimer soi-même en appliquant la formule suivante : Soulte = (valeur du bien – montant du capital restant dû) / 2.
Le montant de cette soulte n'a, en principe, pas à figurer sur votre déclaration annuelle. Il ne donne droit à aucun avantage spécifique en termes fiscaux. Il n'est pas non plus considéré comme revenu supplémentaire. La soulte en cas de divorce n'est donc pas imposable.
La soulte peut alors être payée selon plusieurs modlaités : au jour de l'enregistrement de la convention de divorce, en fonction d'un calendrier prévu par les époux, ou encore après un délai de trois mois lorsque la convention a été enregistrée.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
Généralement, le conjoint rachetant la part de l'autre a recours à un prêt bancaire. Les modalités restent les mêmes que pour un prêt immobilier classique. L'établissement bancaire regardera le taux d'endettement et l'apport pour accorder ou non ce prêt.
Il existe trois façons de sortir de l'indivision : Un héritier sort individuellement de l'indivision, en donnant ou vendant sa part dans l'indivision. Il doit en informer les autres indivisaires par actes d'huissier. Ces derniers ont le droit d'acquérir en priorité sa part dans l'indivision.
Le paiement d'une soulte doit se faire obligatoirement devant un notaire. Il rédige un état liquidatif et un partage qui détermine le montant de la soulte. Si les parties ont établi un accord à l'amiable, il suffira de l'indiquer au notaire.
On peut dire que le versement d'une soulte permet aux époux comme aux successeurs de procéder au partage des biens de la manière la plus pacifique et équitable qui soit. Seulement, s'il est conditionné par un accord de principe, le refus de l'autre partie peut empêcher la réalisation de cette procédure..
Le rachat de part implique d'être sous le régime de l'indivision. L'acheteur et le vendeur doivent se mettre d'accord sur la valeur du bien pour déterminer la valeur de la part à racheter après application de la quotité correspondante (inscrite généralement dans l'acte notarié d'acquisition du bien immobilier).
Valeur nette ÷ 2 = montant de la part du conjoint
De la valeur marchande de la maison, il faut d'abord soustraire toutes les sommes qui correspondent à des dettes sur la propriété (le solde de l'hypothèque à payer, le montant des frais de pénalité pour rupture de contrat, etc.).
L'acheteur devra payer les frais, mais il ne doit pas les droits de mutation. Par contre, il doit acquitter d'un droit de partage de 2,5 %. Si vous vendez votre part à un tiers, les autres co-indivisaires peuvent utiliser leur droit de préemption, c'est-à-dire, acheter votre part à la place de votre acheteur.
Comme il est devenu possible de divorcer sans juge depuis janvier 2017, les couples ont intérêt à réaliser l'expertise d'un bien en commun eux-mêmes. En cas de désaccord sur le montant, ils peuvent faire estimer leur maison ou leur appartement par un professionnel de l'immobilier.
Vous devez racheter la soulte en cas de divorce
Soit décider que chacun était propriétaire à hauteur de ce qu'il a apporté : il peut s'agir d'une répartition 50/50, 40/60, 30/70, 20/80, etc. Toutes les combinaisons sont possibles selon le montant apporté par chacun des époux.
À la séparation, chaque époux a le droit de rester dans la maison familiale même s'il n'en n'est pas le propriétaire. En principe, l'autre époux ne peut pas le mettre à la porte. Si un des époux décide de quitter la maison, il peut y retourner quand il le veut.
En matière de divorce, la soulte est la somme d'argent qui est versée par l'un des époux à l'autre lorsque le premier récupère la pleine propriété du bien immobilier en commun.
Le versement de la soulte intervient soit aux termes d'un échéancier convenu entre les époux, soit au prononcé du divorce ou à l'homologation de la convention de divorce, sinon à l'expiration des trois mois qui suivent le jour où le jugement de divorce est devenu définitif.
Le rachat de soulte est une opération par laquelle, lors d'un divorce, l'un des époux souhaite conserver la pleine propriété d'un bien immobilier qu'ils détiennent en commun et pour se faire contracte un crédit afin de racheter la part de son ex-conjoint.
Vous pouvez déduire de vos revenus les prestations compensatoires versées si vous versez la prestation étalée sur plus de 12 mois (à partir du jugement de divorce devenu définitif). Cependant, si le jugement prévoyait un délai plus court, les sommes ne sont pas déductibles.
Rappel : afin d'adapter votre prélèvement à la source à votre nouvelle situation, vous devez signaler votre divorce ou votre séparation dans les 60 jours à l'administration sur le service « Gérer mon prélèvement à la source » disponible dans votre « espace particulier ».