Les causes de La Terreur incluent les menaces extérieures (guerres), les rébellions internes et la radicalisation des révolutionnaires, menés par les Jacobins et Robespierre.
Après la chute des Girondins, sous la domination des Montagnards, la Terreur vise à assurer la défense de la nation contre les ennemis de l'extérieur (→ première coalition) et intérieurs (→ guerre de Vendée, insurrections fédéralistes et royalistes).
Le 31 mai 1793 annonce les prémices de la Terreur avec le renversement des Girondins par les Montagnards. À l'appel de Robespierre, les Montagnards, accompagnés des sans-culottes de la capitale, encerclent la Convention et demandent la destitution des députés girondins pour leur incapacité à gérer l'invasion étrangère.
Les conséquences de la Terreur sont dramatiques et s'élèvent à 200 000 victimes civiles et à 35 000 à 45 000 personnes exécutées par les tribunaux révolutionnaires. Politiquement, les projets de république sociale et démocratique seront repris par les révolutionnaires de 1848 et par les communards de 1871.
Pour l'Histoire, Robespierre est resté le visage de la Terreur. "Au sein du comité de Salut public où il entre le 27 juillet 1793, Robespierre est plus puissant que jamais et s'impose incontestablement comme le premier des onze, en notoriété et en autorité.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794.
Dater le début de celle-ci fait débat au sein des historiens. Certains la fixent à la naissance du Tribunal révolutionnaire en mars 1793, d'autres la font remonter plus tôt, aux massacres de septembre de l'année 1792. Pour tous, elle s'achève le 28 juillet 1794, avec la chute de Robespierre.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
Les guerres de Vendée débutent en 1793
Mais c'est en 1793 que tout bascule, à cause de la conscription. Le pouvoir souhaite enrôler 300.000 hommes et les Vendéens refusent de se plier à cet ordre. Le 10 mars, une émeute meurtrière éclate à Machecoul quand les représentants de l'État viennent enrôler les paysans.
« Sans-culottes » est le nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes (hauts-de-chausses), symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime.
le Tribunal révolutionnaire, créé en mars 1793, juge les suspects ; le Comité de Sûreté Générale, chargé de la police politique ; le Comité de Salut Public, créé le 6 avril 1793. Celui-ci est composé de 9 membres puis de 12, élus par la Convention pour un mois et rééligibles.
Le règne de la Terreur, ou plus simplement la Terreur, fut une période culminante de violence sanctionnée par l'État pendant la Révolution française (1789-99), au cours de laquelle des milliers de "suspects" contre-révolutionnaires furent exécutés en public et tués en masse entre septembre 1793 et juillet 1794.
adjectif, nom et adverbe. (choses) Qui inspire de la terreur (1), qui amène ou peut amener de grands malheurs. ➙ effrayant, terrifiant. Une terrible catastrophe.
Le Club des jacobins est une société de pensée qui a constitué, pendant la Révolution française, à la fois un groupe de pression et un réseau d'une remarquable efficacité. L'action du club, essentielle dès le début de 1790, devient dominante entre 1792 et 1794.
La conjonction de trois crises (économique, sociale et politique) est à l'origine de la Révolution française.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
Audience du Directoire en costume, le 30 brumaire an IV . Jean-François Reubell est l'un des cinq Directeurs qui inaugurent le nouveau pouvoir exécutif. Ces élections se déroulent du 12 au 21 octobre 1795 (20 au 29 vendémiaire an IV ), en deux étapes.
En 1794, Maximilien de Robespierre règne sur le Comité de salut public et l'assemblée révolutionnaire. Désireux d'en finir avec l'ancien régime, il est favorable à la déchristianisation de la France. Mais il le sait, le peuple a besoin de symboles religieux.
— leurs adversaires sont les « Montagnards ». On les appelle ainsi car ils ont pris l'habitude, à la Convention, de se rassembler sur les bancs les plus élevés de la salle, la « montagne ». Ils souhaitent limiter la propriété et contrôler le commerce. Ils sont souvent plus proches des « sans-culottes ».
Face au peuple de Paris et aux Fédérés déchainés, les Gardes Suisses de Louis XVI se font massacrés. Suite à la prise du Palais des Tuileries, Louis XVI et sa famille se font emprisonnés. Ce sera la fin de la monarchie constitutionnelle.
1. Louis JACOB, Hébert.