Résultat de l'agression d'un organisme vivant par des micro-organismes pathogènes (bactéries, virus, champignons, parasites). Lors d'une infection, les micro-organismes pathogènes agissent en se multipliant (virulence) et éventuellement en sécrétant des toxines.
Les morsures humaines et animales et les autres plaies qui percent la peau peuvent permettre aux micro-organismes d'envahir l'organisme. Les insectes et tiques infectés peuvent transmettre des maladies lorsqu'ils mordent ou piquent.
Les tests de détection des antigènes révèlent directement la présence d'un micro-organisme, de cette façon le médecin peut diagnostiquer l'infection rapidement, sans attendre que la personne produise des anticorps en réponse au micro-organisme.
Symptômes et signes
Une infection locale engendre une inflammation de la région infectée qui se traduit par une douleur, une rougeur, un œdème, la formation d'un abcès rempli de pus (infection à germes pyogènes), parfois une élévation de la température.
Lorsqu'on prend un antibiotique pour traiter une infection, celui-ci détruit les bactéries qui sont responsables de l'infection, ce qui permet de la guérir. Mais l'antibiotique agit aussi sur les bactéries utiles qui sont présentes dans notre corps.
Une infection, généralement grave, est à l'origine de la septicémie. Il peut s'agir, par exemple, d'une infection des poumons (pneumonie), du rein (pyélonéphrite), des méninges (méningite), … Des bactéries sont déchargées dans le sang (bactériémie) et diffusent partout dans l'organisme.
La septicémie est considérée comme « un dysfonctionnement d'organes potentiellement mortel, résultant d'une réponse dérégulée de l'hôte à l'infection, et dont la forme la plus grave est le choc septique » (selon l'Institut Pasteur).
L'apparition d'une infection multiplie ainsi le risque de décès par trois. Les infections nosocomiales les plus fréquemment responsables d'une issue fatale sont les pneumopathies, les bactériémies (mortelles dans 20 % à 30 % des cas), les chocs septiques, les infections digestives et les infections du site opératoire.
Les antibiotiques restent le seul traitement réellement efficace contre l'infection urinaire. Il existe un traitement monodose de l'infection urinaire qui agit très rapidement pour calmer les symptômes. Il peut être délivré sur ordonnance après (télé)consultation.
L'infection qui récidive malgré l'efficacité initiale du traitement antibiotique doit faire évoquer la présence d'un réservoir bactérien, tel qu'une lithiase, une anomalie anatomique ou fonctionnel surtout si elle est responsable d'une stase urinaire.
Modes de transmission des bactéries et des virus
On peut penser à une transmission par la peau. Autant les virus que les bactéries peuvent se transmettre de cette façon. Les piqures de moustiques, les morsures d'animaux, les seringues infectées sont des exemples plus concrets de ce mode de transmission.
Il ne faut donc pas négliger une infection basse avant qu'elle ne remonte. Et en cas de fièvre ou de douleurs dans les reins, il faut un traitement antibiotique en urgence. Parfois même en intraveineux pour commencer.
Le rhume, la grippe, la conjonctivite, la toux et le mal de gorge, les otites et les sinusites sont souvent causés par des virus. Ces infections virales guérissent d'elles-mêmes sans traitement antibiotique. Vous ne guérirez pas plus vite en prenant des antibiotiques contre une infec- tion virale.
Dans 135 pays, le staphylocoque doré est la bactérie la plus mortelle, et E. coli est en tête dans 37 pays. Chez les enfants de moins de cinq ans, ce sont toutefois les infections à pneumocoque qui se révèlent les plus meurtrières. En France, le staphylocoque doré et E.
Les infections bactériennes peuvent être des otites, angines, infections de la peau (panaris, abcès…), diarrhées, infections urinaires et génitales. La prescription d'antibiotiques peut être nécessaire pour lutter efficacement contre la bactérie impliquée.
Hémoculture. L'hémoculture est le test le plus courant pour diagnostiquer une infection. Il consiste à prélever du sang du patient et à envoyer l'échantillon de sang au laboratoire. Des tests supplémentaires peuvent être effectués en fonction des signes et des symptômes du patient.
Le taux de protéine C réactive (CRP)
La protéine C réactive est une molécule qui s'élève rapidement au cours d'une inflammation ou d'une infection. La norme doit être inférieure à 6 mg/l. Un taux supérieur à 6 mg/l peut indiquer une infection bactérienne ou une maladie inflammatoire telle que l'arthrite.
La vitesse de sédimentation ("VS") correspond à la quantité de sang coagulé dans un tube au bout d'une ou deux heures. Cette valeur permet de diagnostiquer une éventuelle inflammation aiguë ou chronique, quelle que soit son origine (infection, cancer, maladie auto-immune , etc.)
Pour savoir si une maladie est due à un virus ou une bactérie, il est possible d'utiliser un test de diagnostic rapide (TDR), par exemple dans l'angine à streptoque Beta hemolytique du groupe B (Figure 1) 3. Il existe de nombreux antibiotiques différents, qui ont chacun un mécanisme d'action spécifique.