Pour Épicure, le bonheur consiste dans le plaisir. Épicure est donc un philosophe hédoniste : l'hédonisme, en effet, est le nom de la théorie philosophique selon laquelle le bonheur consiste dans le plaisir. Par conséquent, nous jugeons tout bien d'après le plaisir pris comme critère de la vie pratique.
Trouvons les bonnes causes, nous serons heureux; nourrissons-nous des mauvaises, nous vivrons dans l'illusion et l'insatisfaction. Or qu'est-ce que le bonheur? Pour Épicure, le bonheur réside dans un double état: l'aponie et l'ataraxie. L'aponie est l'absence de douleur physique et l'ataraxie est la paix de l'âme.
Ce sont les richesses, l'ambition, la gloire, le désir d'immortalité…, mais aussi l'amour passionnel ou le perfectionnisme.
Dans le stoïcisme, être heureux, c'est accepter ce qui vient. Epictète, l'un des théoriciens du stoïcisme a théorisé l'amor fati (« l'amour de sa destinée »). Il considère que ça ne sert à rien de se focaliser sur ce qui ne dépend pas de nous, comme le destin (qu'il faut accepter).
Maintenant que sont écartés les principaux obstacles au bonheur – la peur de la mort et la peur des Dieux – il s'agit de rechercher les moyens d'atteindre l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme et de douleur du corps. Epicure préconise de rechercher le plaisir, qui est le souverain bien.
Épicure et sa pratique philosophique défendent l'idée que le but principal de l'existence est le plaisir, passant avant toute chose par l'absence de douleur. Ainsi il considère que la sensation est à l'origine de toute connaissance.
« Il (i. e. Épicure) a établi un premier groupe, celui des désirs naturels et nécessaires ; un second, celui des désirs naturels, mais non nécessaires ; un troisième enfin, celui des désirs qui ne sont ni naturels ni nécessaires.
Le bonheur est un état de satisfaction complète caractérisé par sa stabilité et sa durabilité. Il ne suffit pas de ressentir un bref contentement pour être heureux. Une joie intense n'est pas le bonheur. Un plaisir éphémère non plus.
Définition du bonheur
Il s'agit d'un état durable de plénitude et de satisfaction, agréable et équilibré de l'esprit et du corps. La souffrance, l'inquiétude, le trouble sont absents. Le bonheur est en lien avec l'image que l'on a de soi par rapport à tout ce qui nous entoure.
Epictète fait reposer sa vision du monde sur deux pivots qui font fi- gure de leitmotiv: "Ce qui ne dépend pas de nous" et "Ce qui dépend de nous". Nous avons donc intitula la première partie de notre thèse: L'homme dans le monde ou ce qui ne dépend pas de nous, et la deuxième: L'âme ou ce qui dépend de nous.
Pour qu'il y ait bien ou mal, il faut du moins que moi, je sois, pour éprouver des sensations plaisantes ou déplaisantes. Puisque, dans la mort, je ne suis pas, il n'y a pour moi ni bien ni mal.
«Vis caché», la devise d'Epicure, est le mot d'ordre d'une pensée qui se représente comme une nécessité le repli sur la sphère privée.
Pour Épicure, le sage ne craint ni la mort ni la vie :
Le sage, pour sa part, ne rejette pas la vie et il ne craint pas non plus de ne pas vivre, car vivre ne l'accable pas et il ne juge pas non plus que ne pas vivre soit un mal.
La conception traditionnelle du bonheur est donc, au fond, hostile au désir, en tant qu'elle vise à sa disparition dans la satisfaction ; la conception rousseauiste au contraire est une véritable apologie du désir en ce qu'elle veut sa perpétuation, et lui accorde une place véritablement positive.
“Seul celui qui peut se passer de la richesse est digne d'en jouir. ” “Il est plus doux de donner que de recevoir. ” “Le dernier degré du bonheur est l'absence de tout mal.” “L'homme qui ne se contente pas de peu ne sera jamais content de rien. ”
Le bonheur est un état subjectif centré sur la satisfaction que vous percevez vis-à-vis de votre propre existence. On le définit comme un type de bien-être stable dans le temps (également appelé “bien-être eudémonique”), qui s'oppose au bien-être passager lié aux activités de plaisir (appelé “bien-être hédonique”).
Aristote : «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.» Socrate: «Le bonheur c'est le plaisir sans remords.» Jules Barbey d'Aurevilly: «Le bonheur consiste dans la vie heureuse et la vie heureuse, c'est la vie vertueuse.»
Le vrai bonheur ne se trouve pas dans la richesse et les honneurs, mais dans le devoir vaillamment accompli, ainsi que les bonnes actions.
Kant : « le bonheur est un idéal de l'imagination »
Puisqu'il est un idéal impossible à atteindre, le bonheur n'existe pas réellement. Ce n'est ni un état, ni un but : c'est une idée. En tant qu'idée, le bonheur est imaginé différemment par chacun d'entre nous.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée".
Selon Socrate, la sagesse n'est pas un savoir théorique, mais un savoir-vivre qui doit permettre d'accéder au bonheur. Ce bonheur s'obtient en vivant de façon vertueuse, selon la justice, vertu morale suprême. Cette vertu, la justice, représente l'excellence dans le domaine moral.
Doctrine d'Épicure et de ses disciples, en particulier Lucrèce. L'épicurisme repose sur une physique matérialiste selon laquelle n'existent que le vide et les atomes. Ceux-ci composent les corps et les mondes qui s'agrègent et se désagrègent de manière imprévisible.
Epicure commence par commenter sa formule « le plaisir est le principe et la fin de la vie bienheureuse ». Le plaisir est toujours bon, il représente « le bien premier et connaturel [sungenikon] », donc reconnu spontanément comme tel par l'ensemble des vivants. De là la possibilité de l'ériger en critère.
L'éthique épicurienne : celle du plaisir bien entendu.
En effet, ce qui cause notre malheur et trouble aussi notre âme, c'est notre hiérarchie des valeurs, qui consiste à prendre le superflu pour l'essentiel. Or ce qui met en mouvement tout individu, c'est la recherche de son plaisir et de son intérêt.