L'audit interne est une opération ponctuelle et le contrôle interne est continu. Ce sont deux fonctions de l'entreprise souvent confondues. La raison ? Le fait que ces deux activités soient liées à la notion de contrôle.
Le contrôle de gestion consiste en la mise en place des outils de pilotage de l'entreprise (tableaux de bord, indicateurs…), afin d'établir des modèles prévisionnels fiables. Il s'agit d'une fonction généralement interne à l'entreprise. L'audit, lui, s'appuie sur une analyse de l'organisation des process.
L'audit interne permet de vérifier : La conformité aux exigences du référentiel de l'entreprise (normes, textes réglementaires, cahiers des charges, spécifications clients, …). Que les processus organisationnels et opérationnels (procédures, instructions, etc…) sont établis, connus, compris et appliqués.
Le contrôle interne permet la réalisation et l'optimisation des opérations, assure la fiabilité de l'information financière et comptable. Enfin, il garantit la conformité des opérations et des procédures aux lois et à la réglementation en vigueur.
assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information ; assurer la conformité par rapport aux lois et aux règlements ; et également d'assurer l'application des instructions de la direction en vue d'améliorer les performances de l'entreprise.
Le Responsable du contrôle interne est un professionnel qui a pour mission de veiller à la bonne gestion des risques au sein de l'entreprise. Il est chargé de mettre en place des procédures de contrôle interne afin de garantir la fiabilité des informations financières et comptables de l'entreprise.
Ainsi, l'audit interne examine, selon une approche par les risques, la fonction du contrôle de gestion et détermine dans quelle mesure elle répond aux attentes de l'organisation.
Le COSO découpe les éléments du contrôle interne en 5 parties, chacune représentant plusieurs thématiques de contrôle. L'environnement de contrôle (control environment) L'environnement de contrôle constitue la base de la construction du contrôle interne COSO.
En résumé : différences entre le contrôle interne et l'audit interne. Le contrôle interne est transversal, continu, décliné auprès de l'ensemble des salariés de l'entreprise. L'audit interne est une opération ponctuelle, réalisée a posteriori par des auditeurs indépendants et neutres.
L'auditeur apprend de ses erreurs mais aussi de celles des autres. Une autre limite à propos du contrôle interne concerne la fraude. Là-aussi rien ne garantit à une organisation qu'elle puisse être totalement exonérée de toute malversation. La prévention minimise le risque de fraude, elle ne l'élimine pas.
De manière générale, l'audit interne s'appuie sur quatre objectifs principaux : vérifier la conformité à un référentiel et détecter les non-conformités ; analyser l'efficacité du système ; identifier les points d'amélioration ; capitaliser sur les points forts.
Comité Interministériel du Contrôle et de l'Audit Internes.
L'audit est un outil en place pour le management afin d'être certain du bon fonctionnement des différents processus de gestion des risques et de contrôle. La principale mission du contrôle interne est d'assurer la conformité aux lois et règlements et l'atteinte des objectifs.
L'audit sert à contrôler les comptes d'une entreprise. La part la plus importante du travail d'un auditeur concerne donc l'audit comptable et financier d'une société.
Pour devenir contrôleur interne, vous devez acquérir des connaissances en management, entrepreneuriat et en comptabilité. Par ailleurs, les profils disposant minimum d'un bac+3 en finance, en économie ou en gestion sont les plus sollicités.
Chaque objectif est décliné en cinq composantes : l'environnement de contrôle, l'évaluation des risques, les activités de contrôle en tant que telles, l'information et la communication, la supervision.
La gouvernance est quant à elle la partie la plus complexe et la plus ramifiée des systèmes de contrôle interne. Dans l'idéal, les mesures doivent se dérouler de façon automatique.
Sont concernées les faiblesses significatives de contrôle interne qui sont caractérisées par l'absence ou l'incapacité d'un contrôle nécessaire pour prévenir, détecter ou corriger des anomalies dans les comptes du fait de sa conception et de son fonctionnement.
Il existe en effet des limites inhérentes à tout système de Contrôle Interne. Ces limites résultent de nombreux facteurs, notamment des incertitudes du monde extérieur, de l'exercice de la faculté de jugement ou de dysfonctionnements pouvant survenir en raison d'une défaillance humaine ou d'une simple erreur.
La fréquence des audits internes doit être établie à partir d'un calendrier précis : certaines activités doivent être auditées tous les six mois, tandis que d'autres sont plutôt annuelles.