Logos était utilisé pour désigner la parole empreinte de sens, alors que mythos a signifié, au moins jusqu'au Ve siècle avant notre ère, la parole dite, et plus tard la parole de la tradition, la parole sacrée, la légende des dieux, enfin le mythe tel que nous le considérons généralement aujourd'hui.
On a souvent – presque toujours – affirmé que la philosophie est née quand on a passé du mythos au logos, c'est-à-dire, quand la pensée mythique fut remplacée par la pensée rationnelle. Cette interprétation de l'origine de la philosophie s'appuie sur des présupposés qui sont, en réalité, des préjugés.
En ce sens, la philosophie a pour but de remplacer le mythe et devrait donc l'exclure de sa tentative d'explication du monde. Le discours rationnel, scientifique, s'oppose ainsi au récit mythologique que le philosophe devrait dès lors mettre de côté, car invérifiable.
Un mythe est un récit qui propose une explication teintée de merveilleux à certains aspects fondamentaux du monde et de la société. Le mythe a d'abord fait son apparition dans la tradition orale. 2. Le mythe comble une lacune dans l'explication des choses de la vie.
1. Récit mettant en scène des êtres surnaturels, des actions imaginaires, des fantasmes collectifs, etc. 2. Allégorie philosophique (par exemple le mythe de la caverne).
Récit légendaire mettant en scène des personnages imaginaires (dieux, demi-dieux, héros, éléments naturels) d'une façon allégorique. Exemple : D'où vient le mythe des sirènes ? De la mythologie scandinave, je crois. Étymologie : du grec "muthos" (légende).
Ce discours a aussi la forme d'un mythe au sens où il présente un récit sur nos origines – en tout cas celles de notre intelligence, de notre conscience et de nos comportements. Pour certains humains, il sert même de support à une utopie du futur : l'amélioration des capacités cognitives.
Le mythe est un récit
Elle demande un cadre, des personnages et une action. L'idée d'un dieu ou la foi en l'existence d'un héros ne suffisent pas à fonder un mythe. Ainsi, tandis que l'allégorie ou le symbolisme peuvent se résoudre dans la description, le mythe s'inscrit dans un déroulement chronologique.
ÉTYM. 1803 n. f. ◊ bas latin mythus, grec muthos « récit, fable » Famille étymologique ⇨ FABLE. forme symbolique des forces de la nature, des aspects de la condition humaine. ➙ fable, légende, mythologie.
Le mythe, une création pour inciter à croire
Il est là pour expliciter la création du monde, les phénomènes naturels, l'essence de l'être humain. Le mythe n'est pas basé sur des évènements historiques ou des personnages ayant existé. Les personnages qui peuplent le mythe sont héroïques, divins, surnaturels.
Nous savons de prime abord que la philosophie diffère du mythe du fait que la première est basée sur la raison alors que le mythe quant à lui est un recit imaginaire. Pour traiter ce sujet,il serait important de montrer la philosophie est née d'une rupture que les présocratiques ont eu à instauré d'avec le mythe.
Dans sa fonction sociale le Mythe n'est plus un instrument de justification des sociétés car il devient le moyen de contestation et de mobilisation dans les luttes pour le pouvoir. Les récits mythiques furent aussi une arme puissante pour les révoltes et les subversions.
page 191 note 1. Dans la religion, le mythe exprime une vérité essentielle ; il est savoir authentique, modèle de la réalité. Dans la pensée rationnelle, le rapport s'inverse. Le mythe n'est plus que l'image du savoir authentique, et son objet, la génésis, une simple imitation du modèle, l'Etre immuable et éternel.
− Récit relatant des faits imaginaires non consignés par l'histoire, transmis par la tradition et mettant en scène des êtres représentant symboliquement des forces physiques, des généralités d'ordre philosophique, métaphysique ou social.
Quand le conte s'attache à affirmer son caractère purement imaginaire, la légende entretient un lien étroit avec un territoire, un paysage où des traces encore visibles sont appelées à témoigner : c'est pourquoi elle trouve aujourd'hui des applications patrimoniales et touristiques qui mettent à l'honneur des sites ou ...
La mythologie grecque nous est parvenue grâce à un vaste ensemble de textes dont les plus anciens sont les épopées d'Homère et les poèmes d'Hésiode, principalement la Théogonie, mais aussi par les arts picturaux comme la céramique ou par les monuments sacrés.
Les deux sources les plus importantes pour la connaissance de la mythologie grecque sont Hésiode et Homère. Hésiode (7eme s. av. J.C.) dans son livre « La Théogonie », décrit comment ont été créés les dieux.
La mythologie (du grec μυθολογία / muthología, de μῦθος / mûthos, « parole », et λόγος / lógos, « discours ») est soit un ensemble de mythes liés à une civilisation, une religion ou un thème particulier, soit l'étude de ces mythes. Les chercheurs qui étudient les mythologies sont appelés « mythologues ».
➙ fable, légende ; mythologie.
Le problème muthos-logos devient alors le problème « représentation-concept ». Si la philosophie est la pensée par concept, c'est une question de savoir si la représentation véhiculée par le mythe peut être considérée comme une préfiguration du concept.
Le mot mythe tire son origine du grec muthos qui signifie « récit épique, fable, conte ». Le mythe désigne aujourd'hui le récit fabuleux mettant en scène des êtres surnaturels à forte symbolique. Le mythe peut aussi désigner l'histoire de personnages ayant réellement existé mais déformée par le temps et l'imaginaire.
La pensée mythique est un mode de pensée qui est construit à partir d' histoires et de récits, c'est une œuvre collective qui exprime une vérité absolue car ces mythes sont invérifiables.
Elle va braver l'interdit mais un garde va la surprendre et l'amener devant Créon. C'est là qu'Antigone se hisse au statut de mythe : elle brave la mort en affrontant Créon et l'accuse de tyrannie. Pendant leur affrontement, la soeur d'Antigone aussi est surprise en train d'ensevelir la dépouille de Polynice.
Ce qui a fait dire que « Antigone a tort d'avoir raison tandis que Créon a raison d'avoir tort », que, sur le plan inférieur, celui de la vie réelle, elle a tort, tandis qu'elle a raison sur le plan supérieur, celui de l'idéal.