- La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
Pour Augustin, la difficulté ne tient pas seulement à ce que l'éternité nous échappe, le temps même, qui nous emporte, reste une réalité mystérieuse : toute sa substance tient dans l'instant indivisible qu'est le présent. Augustin mesure, comme les stoïciens et les néoplatoniciens, le temps.
Dieu est donc Père, Fils et Saint-Esprit, c'est-à-dire qu'il est tout à la fois l'être, l'intelligence et l'amour ; mais, sous cette variété de la nature divine, quand la raison cherche à saisir ce qui en fait l'unité, l'essence, et, pour ainsi parler, le dernier fond, elle trouve que Dieu, c'est le bien.
Plus précisément, pour Augustin, comme pour Platon, les concepts sont éternels, alors que les phénomènes (dont l'univers) ne le sont pas. Pour lui, la raison, théorique comme pratique, est, par nature, infirme ; la science et la philosophie sont des servantes de la théologie.
Au Livre X des Confessions, saint Augustin dévoile son état d'âme de converti. Lucide sur ses égarements, il se tourne vers l'avenir, avec le désir de connaître la paix en Dieu. Suivons ses pas avec cette prière.
Les Pères de l'Église, nombreux tant dans le milieu grec que romain, écrivent de nombreux ouvrages qui constitueront la base du développement ultérieur de la théologie. Parmi les grandes figures de cette époque, on citera Clément d'Alexandrie, Ambroise de Milan, Augustin d'Hippone, Tertullien et Justin de Naplouse.
Le mal existe mais, ontologiquement, il n'est rien. Il n'est pas créé car, en s'appuyant sur le récit biblique de la Création, Augustin nous dit que Dieu ne produit que du bien. Il n'est pas non plus incréé, comme le pensent les Manichéens, car alors la volonté divine serait limitée dans sa puissance.
Découvrez son origine et sa signification. Signification : Augustin vient du prénom Augustinus qui puise son origine du mot latin augustus signifiant "vénérable". Histoire : Augustin est un dérivé d'un ancien prénom : Augustinus.
Thomas d'Aquin soutient en effet que la foi chrétienne n'est ni incompatible, ni contradictoire avec un exercice de la raison conforme à ses principes. Les vérités de la foi et celles de la raison peuvent être intégrées dans un système synthétique harmonieux, sans se contredire.
« Nous ne pouvons dire en toute vérité que le temps est, sinon parce qu'il tend à ne pas être. » – Saint Augustin.
coïncidence entre l'intérêt de la vérité philosophique et celui de la vérité religieuse ; l'idée qu'il ait consciemment sacrifié l'une à l'autre est contredite par toute sa doctrine ; l'idée qu'il l'ait fait inconsciemment se concilie mal avec le succès qu'il a remporté.
Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, oppose également la Cité céleste et la cité des hommes : « Deux amours font ces deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste. » (XIV, 28).
Saint Augustin définit alors le temps par sa nature subjective, c'est-à-dire par l'appréhension qu'on en a. Le passé existe dans notre mémoire, comme rétention du temps. Le futur existe par l'attente que nous en avons, sous la forme d'une anticipation. Le présent existe par notre attention.
La thèse de Platon selon laquelle le mal n'est désiré que par ignorance est écartée, puisque le propos de Thomas est d'expliquer le consentement en faveur du mal connu. Or, si le mal peut être voulu, on ne peut le vouloir sans le référer au bien.
Quand il est amoureux, Augustin est attentionné, sincère et droit. Le mariage ne lui fait pas peur. Le jour où il aura trouvé sa moitié, celle qu'il considère comme la femme la plus extraordinaire du monde, il n'hésitera pas à s'engager. Il peut alors devenir un brin possessif.
Augustin d'Hippone (°354 - †430) ou Aurelius Augustinus, le plus célèbre, né à Thagaste (actuelle Souk Ahras en Algérie), mort à Hippone (actuelle Annaba), philosophe et théologien ; fêté le 28 août en Occident et le 15 juin en Orient.
1. Henri-Charles Puech, Le Manichéisme, Son fondateur, Sa doctrine.
Au total, la morale platonicienne se présente comme un entre des exigences réalistes et une aspiration vers un monde idéal, aspiration d'un poète, autant que d'un philosophe, vers un absolu transcendant, sur lequel il serait possible de s'appuyer et duquel tous nos actes tireraient leur valeur.
Les quatre Pères de l'Église latine (Augustin, Grégoire, Ambroise et Jérôme) représentés en 1738 en Bavière.
* Dans l'article "BIBLISTE,, subst." BIBLISTE, subst. A.
L'athée ne croit pas à l'existence de Dieu; l'agnostique croit que nous sommes incapables de savoir s'il existe ou non. Bien que le terme « agnosticisme » ait été inventé par T.H. Huxley (1825-1895), le point de vue est très ancien, remontant aux sceptiques grecs.