Toinette est la servante de la maison d'Argan où elle est plus particulièrement responsable du malade; mais il est évident dès le début qu'elle n'en est pas pour autant son esclave et il n'y a aucun doute quant à ses allégeances: elle n'a d'affection que pour Angélique.
Toinette : c'est la servante d'Argan et la confidente d'Angélique. Elle n'obéit pas à tous les ordres d'Argan : elle lui crie dessus et le tape. Elle connaît tous les secrets d'Angélique. Elle a un nom qui ressemble drôlement à toilette, elle est marrante et protectrice.
Polichinelle, amant de Toinette.
Toinette se moque d'Argan car elle pense que les docteurs abusent de lui ("ils ont en vous une bonne vache à lait").
Cependant, si Toinette semble l'emporter par la maîtrise de la parole, Argan l'emporte par sa supériorité sociale. Ainsi, il menace Angélique au futur de l'indicatif : « Elle le fera, ou je la mettrai dans un couvent. » Angélique est piégée entre deux alternatives tragiques : le mariage avec Diafoirus ou le couvent.
Il s'agit de faire semblant d'être mort pour connaître les véritables sentiments de Béline et d' Angélique . La scène se situe à la fin de l'acte III .
Le personnage de Toinette est ici central et le public appréciera particulièrement le numéro de la servante rouée qui se moque de son maître tout en cherchant à lui rendre service, à lui faire retrouver la raison ; En effet, son but est de le détourner de l'influence de M Purgon et d'ébranler sa foi en l'art des ...
Toinette, la servante d'Argan, est une femme critique qui tente d'éclairer Argan, ainsi que le spectateur, sur la part de ridicule de chacun des personnages. Toinette est une femme facétieuse, impertinente et sarcastique. Elle se moque constamment de son maître Argan et le ridiculise en toute occasion.
Argan est veule et crédule, mais aussi sincère et têtu qu'un enfant, obsédé par la mort et incroyablement attaché à la vie : il nous parle de nous. Mais Argan reste un ridicule : victime de son égoïsme – celui d'un malade ou celui de tout homme ?- il met tout et tout le monde au service de sa passion.
Acte 1 : Argan fait ses comptes : il a eu moins de médicaments et de lavements que le mois précédent. En plus d'être malade, il est radin. Il dit que si c'est trop cher plus personne ne voudra être malade.
ARGAN. – Ma raison est que, me voyant infirme et malade comme je le suis, je veux me faire un gendre et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même 1 des consultations et des ordonnances.
Argan s'adresse au notaire de Béline de manière très respectueuse : répétitions de « approchez » et de « monsieur », tournures superlatives et familières (« fort honnête homme, et tout à fait de ses amis »). Argan se comporte ici en homme du monde affable, et non plus en hypocondriaque ridicule.
La réponse (« Où donc est-elle ? » ) de Thomas Diafoirus est comique car alors qu'il a en face de lui Angélique, sa future épouse et l'objet de cette rencontre, il ne la regarde pas et cherche sa belle-mère : les conventions sociales, le protocole l'emportent sur son cœur.
De plus, j'ai adoré Toinette car c'est personnage indispensable pour un dénouement heureux. J'ai particulièrement apprécie son côté malicieux, rusé et dynamique. Elle fait avancer l'action. Mon passage préféré c'est quand elle se déguise en faux médecin.
Béralde, frère d'Argan, conseille à ce dernier de devenir médecin à son tour, menant à une fin burlesque de la pièce, à savoir la cérémonie bouffonne de l'intronisation du « malade imaginaire » comme médecin.
L'hypocondrie est la forme prise chez Argan par une demande d'être, ou par un refus de ne pas être. Une douleur imaginaire est dans cette perspective essentiellement un moyen de faire pression sur un entourage. L'hypocondriaque est éminemment asocial, mais il se garde bien de ne jamais être seul.
Ils se déclarent leur amour en le déguisant sous un air d'opéra. Mais Argan découvre la ruse, chasse le jeune homme et menace sa fille du couvent si elle refuse d'épouser Diafoirus.
L'hypocondrie
Argan représente le type même de l'hypocondriaque qui se sent menacé par la maladie ou même par la mort : « Je ne m'étonne pas si je ne me porte pas si bien ce mois-ci que l'autre » (acte I, scène 1) ou « Ah ! mon Dieu, ils me laisseront ici mourir » (même scène).
Toinette se déguise en médecin pour essayer de dégoûter son maître de la médecine. Argan se fait passer pour mort et découvre la cupidité de sa femme (qu'il chasse) et la bonté de sa fille et de Cléante dont il accepte finalement le mariage.
Dans la scène précédente, Béralde, le frère d'Argan, veut le « guérir de la maladie des médecins » en empêchant Monsieur Fleurant, l'apothicaire, de lui administrer un lavement. L'apothicaire se venge en dépêchant le médecin d'Argan : Monsieur Purgon.
La servante Toinette, par une série de subterfuge, souhaite dévoiler la vérité sur les personnages qui entourent Argan. Elle met au point une mise en scène destinée à prendre Béline au piège en demandant à Argan de faire le mort.
Molière, par le biais de son personnage d'Angélique, dénonce cette forme de mariage. Angélique se montre en effet très prudente à l'égard de Thomas Diafoirus en tentant de lui expliquer que le mariage n'est pas pressé, qu'il doivent apprendre à se connaître et que l'amour vient avec le temps.
Oral - Présentation de l'œuvre choisie La pièce met en scène Argan, le malade imaginaire, qui est le personnage éponyme. Il est hypocondriaque et devient furieux quand on lui dit qu'il n'est pas malade. Ce personnage principal est accompagné de personnes qui lui mentent et d'autres qui essayent de lui ouvrir les yeux.
Toinette est la servante de la maison d'Argan où elle est plus particulièrement responsable du malade; mais il est évident dès le début qu'elle n'en est pas pour autant son esclave et il n'y a aucun doute quant à ses allégeances: elle n'a d'affection que pour Angélique.