En 2019 le pays est le 7e producteur mondial de minerai de fer (réserves 28 milliards tonnes), le 8e producteur de manganèse (réserves 3 milliards de tonnes), le 6e producteur mondial de titane , le 7e de graphite et le 8e d'uranium.
L'Ukraine est le cinquième exportateur mondial de céréales et l'un des principaux exportateurs de fer et d'acier. En 2020, les principaux produits exportés étaient les graines de tournesol (10,8% des exportations), le maïs (9,9%), le fer (8,6%), le blé (7,3%), l'acier et les huiles.
Cette offensive militaire sur le sol ukrainien fait suite à l'annexion de la Crimée et la déstabilisation du Donbass en 2014, ayant constitué des atteintes à l'intégrité territoriale d'un État issu de la dislocation de l'URSS.
Le pays dispose d'immenses réserves inexploitées de gaz naturel et de métaux nécessaires à la transition énergétique.
Elle dispose également de gisements de pétrole et de gaz, qui couvrent respectivement 18 % et 70 % de la consommation du pays.
La plupart des facteurs qui expliquent l'intérêt de la Russie pour l'Ukraine sont bien connus. Mais en creusant un peu plus, on trouve un thème sous-jacent: la crainte que la Russie soit un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela une "insécurité démographique".
Des importations des marchandises françaises en Ukraine en 9 mois de 2021 se composaient principalement de produits chimiques divers (15,0%), moyens de transports terrestres autres que les chemins de fer (11,9%), produits pharmaceutiques (10,7%), réacteurs nucléaires, chaudières et machines (8,6%), huiles essentielles ...
Pétrole, gaz, mais aussi blé… La France dépend partiellement de la Russie, mais elle est aussi le premier employeur étranger dans ce pays. Les sanctions infligées à la Russie, après l'invasion de l'Ukraine, pourraient également peser sur les échanges commerciaux.
La Russie présente un nombre incalculable de produits typiques du pays. Les plus connus sont les matriochkas, ces fameuses poupées russes creuses dans lesquelles se cachent d'autres poupées de plus petite taille. La porcelaine est également très prisée pour ses motifs folkloriques et sa peinture à la main.
“Vladimir Poutine veut faire la jonction entre la Crimée et les territoires conquis autour de la Crimée.”(...), détaille Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE) . “Il va, petit à petit, grignoter le territoire pour aboutir à une sorte de cohérence géographique”, ajoute-t-il.
Ces pays qui soutiennent encore la Russie de Poutine. Alors que l'invasion de l'Ukraine s'éternise, la Russie de Vladimir Poutine n'a jamais paru si isolée sur la scène mondiale.
L'Otan n'est en aucun cas tenue d'intervenir en Ukraine, de la défendre. Concrètement, mettre en place une zone d'exclusion aérienne, comme le réclame le président ukrainien Volodymyr Zelensky, consisterait à surveiller l'espace aérien ukrainien et à en interdire l'accès à tout avion ou hélicoptère russe.
L'Allemagne, les Pays-Bas, l'Italie, la Pologne, la Bulgarie, la Belgique et l'Espagne font partie des plus gros consommateurs de produits fossiles russes. La France arrive en cinquième position. Elle a importé pour plus de 5 milliards d'euros de gaz et de pétrole russes entre le 24 février et le 24 août.
Les plus importantes se trouvent au Venezuela, en Arabie saoudite et au Canada. En France, 11,8 % du pétrole provient des réserves saoudiennes, 10,3% de l'Algérie et 9,6% du Nigeria.
Seulement, la tâche est herculéenne, surtout en ce qui concerne le gaz naturel: l'UE importe 90% du gaz qu'elle consomme, et 45% de ces imports proviennent de Russie.
Les principales ressources naturelles de l'Ukraine comprennent le minerai de fer, le charbon, le minerai de manganèse, le gaz naturel, le pétrole, le soufre, le graphite, le minerai de titane, le magnésium, l'uranium, le chrome, le nickel, l'aluminium, le cuivre, le zinc, le plomb, les métaux des terres rares, le ...
Gaz, blé, nickel, palladium… l'invasion de l'Ukraine par la Russie a fait bondir le prix des matières premières dont les belligérants sont des producteurs incontournables, avant de repartir à la baisse.
En juin 2017, le Parlement ukrainien a adopté une loi en vertu de laquelle l'adhésion à l'OTAN est redevenue un objectif stratégique de la politique étrangère et de sécurité du pays. L'amendement qui inscrit cet objectif dans la constitution ukrainienne est entré en vigueur en 2019.
Les Etats-Unis sont de loin les premiers donateurs, avec près de 45 milliards d'euros déjà annoncés depuis la fin du mois de janvier 2022, dont 25 milliards en aide militaire (56 % du total).
En signant l'Acte fondateur OTAN-Russie, la Russie s'était engagée à s'abstenir de recourir à la menace ou à l'emploi de la force contre les pays membres de l'OTAN ou tout autre État. En annexant illégalement et illégitimement la Crimée, qui fait partie du territoire d'un État souverain, elle a trahi cet engagement.
De son passé soviétique, la Russie a hérité d'une industrie métallurgique lourde puissante et concurrentielle, d'un savoir-faire pointu dans les domaines de l'aéronautique, de l'armement et de l'énergie.
Les principaux biens exportés sont des matières premières telles que le fer, l'acier, les produits miniers, les produits agricoles, les machines et les produits chimiques.
Le FMI a déjà approuvé une aide d'urgence d'un montant de 1,4 milliard de dollars (environ 1,2 milliard d'euros) et s'est engagé à aider à l'effort de reconstruction quand la guerre sera terminée. La Banque mondiale est aussi, par ailleurs, un des principaux vecteurs pour la reconstruction des pays après les conflits.
Le plus vaste Etat du monde compte également parmi les premiers producteurs de plusieurs métaux industriels. A l'instar du palladium (pour l'automobile), du cobalt (pour les batteries), du tungstène (pour l'électronique), ou encore du titane (pour l'aviation), l'Hexagone est très dépendant de l'aluminium russe.