Le handicap mental ne se guérit pas, mais une action éducative, thérapeutique et pédagogique adaptée peut en réduire les conséquences et apporter à la personne qui en est atteinte la plus grande autonomie possible.
"On peut engager des actions de sensibilisation, d'éducation de la personne avec des mots simples", ajoute-t-il. Le livre blanc préconise un renforcement des moyens sanitaires dans les différents établissements accueillant les handicapés mentaux, avec une présence accrue d'infirmiers.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
La maladie mentale n'implique pas de handicap intellectuel. Ce sont les capacités à mobiliser les facultés intellectuelles qui sont touchées. Comme pour toute autre personne, celles qui ont un handicap intellectuel peuvent être affectées par des maladies mentales. On parle alors de double diagnostic.
Il peut présenter des troubles émotionnels comme l'instabilité, l'excitation ou l'hyperémotivité. Les causes sont variées : accidents de la vie, problèmes neurologiques, anomalies chromosomiques ou maladies génétiques.
Handicap mental (ou déficience intellectuelle)
La trisomie 21 est la forme la plus connue de handicap mental, et vient d'une anomalie chromosomique. Elle concerne 50 000 à 60 000 personnes en France (soit 10 à 12% des personnes handicapées mentales françaises) et touche 1 000 nouveaux nés chaque année.
Ils permettent de découvrir que l'autre existe, qu'il réagit à ses propres actions et que les actions ne peuvent s'effectuer que par rapport à lui. Le judo implique un contact avec le corps du partenaire et permet donc de construire une meilleure perception de son propre corps et de ses limites.
Les troubles les plus fréquemment rencontrés dans la population sont la dépression, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les troubles anxieux et les addictions.
Symptômes & conséquences
Les difficultés ont un retentissement sur la motivation, l'autonomie et l'ouverture aux autres. Certaines personnes sont marquées par une grande fatigabilité, une somnolence, d'autres au contraire, par une agitation.
Le handicap mental
Appelé aussi déficience intellectuelle, il correspond selon l'OMS à "une capacité sensiblement réduite de comprendre une information nouvelle ou complexe, et d'apprendre et d'appliquer de nouvelles compétences (trouble de l'intelligence).
Mouvements répétitifs, stéréotypies : gestuelles (battements des mains, mouvements des doigts devant les yeux) ou corporelles (balancements, tournoiements, déambulations, etc.)
Le handicap c'est une question de moment, d'environnement et de personne. On peut être handicapé lourdement, parfois de façon permanente. A l'inverse, on peut avoir une maladie grave et ne pas être handicapé dans sa vie de tous les jours. Le handicap, c'est une notion plus sociale que médicale.
Bien souvent, les solutions proposées sont la prescription de psychotropes sur le long terme sans réévaluation, la mise en sécurité en hôpital psychiatrique, le retour au domicile des parents, la contention physique momentanée ou prolongée...
La notion de souffrance psychique
La souffrance psychique peut apparaître dans diverses circonstances de la vie et faire basculer l'individu dans une maladie somatique ou psychique. Elle est présente avec une intensité variable selon que la personne est en détresse psychologique ou est atteinte d'un pathologie mentale.
Le handicap invisible peut par exemple être une déficience visuelle ou auditive, un trouble mental comme la schizophrénie ou la bipolarité, une dyslexie ou dyspraxie, une maladie chronique... Les troubles concernés sont extrêmement divers. La situation de handicap peut-être récente ou parfois passagère.
Les recherches indiquent que les maladies mentales sont causées par l'interaction entre des facteurs biologiques, génétiques, psychologiques et sociaux qui mènent à des perturbations dans le cerveau.
La recherche suggère que certaines pathologies psychiques comme la schizophrénie ou l'anxiété sont en partie d'origine génétique. La probabilité de développer ces troubles augmenterait si un parent au premier ou deuxième degré (le père ou la mère, l'oncle ou la tante, par exemple) en souffre.
C'est entre 15 et 25 ans que les troubles psychiatriques apparaissent en grande majorité (1). Et souvent, le développement des symptômes avant-coureurs débute plus tôt encore.
Courir, nager, faire du vélo… Une activité physique régulière diminue les symptômes des personnes dépressives. Pour beaucoup de patients, ce serait même le traitement le plus efficace et le plus sain.
Le tir à l'arc permet de mieux se connaître, de construire sa personnalité et de gagner en concentration. Il requiert bien sûr une bonne maîtrise de soi pour gérer ses émotions. Viser une cible située 18 mètres ou plus est très efficace pour renforcer son mental.