La plupart des kystes fonctionnels mesurent < 1,5 cm de diamètre; quelques-uns dépassent 5 cm. Les kystes fonctionnels guérissent habituellement spontanément après plusieurs jours ou semaines. est défini généralement par un syndrome clinique et non par la présence des kystes ovariens.
Quand ces kystes dépassent les trois centimètres, s'ils persistent sur plusieurs cycles ou s'ils présentent un cloisonnement, on parle de kystes organiques. Parmi eux, certains contiennent de la graisse voire des cheveux, il s'agit en réalité de tumeurs d'origine embryonnaire, tout à fait bénignes.
Cette boule sous la peau mesure, en moyenne, quelques millimètres ou centimètres (jusqu'à 5 cm pour les kystes sébacés les plus gros).
Les symptômes sont une vive douleur pelvienne, d'apparition soudaine, et des nausées. Cette situation est une urgence et nécessite une prise en charge immédiate au bloc opératoire. Les kystes ovariens peuvent aussi se rompre et provoquer un saignement intrapéritonéal causant une douleur pelvienne.
Qu'est-ce qu'un kyste ovarien ? Un kyste ovarien est une tuméfaction contenant du liquide présente sur l'un des ovaires ou les deux. Les ovaires sont situés à l'extrémité des trompes de Fallope , elles-mêmes reliées à l'utérus. Le kyste ovarien est le plus souvent bénin, mais sa présence à cet endroit est anormale.
Entre 1970 et 2006, 19 cas de kyste ovarien géant pesant plus de 40 kilos ont été rapportés dans la littérature médicale. Selon les cas, la tumeur ovarienne était un cystéadénome mucineux ou séreux. La tumeur la plus volumineuse pesait précisément 134,7 kg.
Les examens d'imagerie
Elle permet de visualiser une éventuelle masse dans un ovaire (ou les deux) et d'en évaluer la taille, la forme, le contenu (solide ou liquide). Ces éléments permettent au médecin de penser qu'il s'agit plutôt d'un kyste bénin – sans gravité – ou d'un kyste potentiellement malin (cancéreux).
Lorsqu'il est diagnostiqué, le kyste organique de l'ovaire doit être traité car des complications peuvent survenir, provoquant des douleurs pelviennes souvent intenses et demandent un traitement urgent.
Les kystes ovariens fonctionnels sont les plus fréquents et ne sont pas liés à une maladie. Ils surviennent à la suite de l'ovulation (libération d'un ovule par l'ovaire). Ces kystes se résorbent dans la plupart des cas avec le temps, en général en deux mois, sans traitement spécifique.
Avant la ménopause, seul le kyste est enlevé : c'est la kystectomie ovarienne. Le chirurgien enlève le kyste en conservant le tissu ovarien, afin de préserver au mieux le fonctionnement de l'ovaire et la fertilité de la patiente.
Les kystes fonctionnels ont tendance à disparaître spontanément en quelques semaines ou après deux ou trois cycles menstruels : 70 % des kystes fonctionnels régressent en 6 semaines et 90 % en 3 mois. Tout kyste persistant plus de 3 mois est considéré comme n'étant plus un kyste fonctionnel et il doit être analysé.
En fonction de son aspect à l'échographie et de son origine, le médecin vous proposera de retirer le kyste ou de le surveiller. Par exemple, dans certains cas l'exérèse s'impose : Lorsque le kyste ovarien est suspect. Lorsqu'un kyste ovarien fonctionnel persiste après deux mois à trois mois.
Habituellement, les kystes apparaissent et disparaissent naturellement, parfois sans même être remarqués. De nombreux kystes ne nécessitent pas de traitement, d'autres, comme certains kystes cutanés, s'ils ne disparaissent pas d'eux-mêmes, peuvent être drainés, comme ceux qui sont gros ou enflammés.
Une irritation péritonéale survient et provoque une douleur brutale pelvienne en projection de l'ovaire rompu. La douleur intense rapidement diffuse à l'ensemble de l'abdomen et s'accompagne d'un arrêt du transit et un météorisme.
Quels sont les symptômes? La plupart des kystes ne présentent aucun symptôme, mais dans le cas contraire, les symptômes peuvent être les suivants: Irrégularité menstruelle. Douleur abdominale pelvienne constante, qui peut gagner le dos ou les jambes.
Structure. Chez la femme adulte, les ovaires sont de petites billes de 4 centimètres de longueur, de 2 centimètres de largeur et de 1 centimètre d'épaisseur. Ils sont situés de part et d'autre de l'utérus et leur face interne correspond au pavillon de la trompe.
Certains kystes peuvent être le fruit d'une anomalie héréditaire (polykystose rénale), d'une affection cancéreuse (tumeurs malignes), d'une inflammation des tissus, d'une usure des tissus liés à l'âge (kyste synovial) ou encore d'un traumatisme.
Les contraceptifs oraux n'ont permis d'éliminer plus rapidement les kystes dans aucun de ces essais. Il n'est donc pas judicieux d'utiliser les pilules contraceptives dans ce but. Attendre deux ou trois mois que les kystes disparaissent d'eux-mêmes représente une meilleure approche.
Les adultes fibro-kystiques peuvent donc avoir une vie sexuelle parfaitement normale. Par contre, la maladie a un effet sur la viscosité des sécrétions, ce qui peut compromettre la fertilité.
En général, un kyste régresse spontanément et ne nécessite pas de prise en charge. S'il est enflammé, il est recommandé de poser une compresse stérile imbibée d'eau chaude dessus pour favoriser la circulation sanguine et l'évacuation naturelle du sébum.
Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de la formation d'un kyste. Anomalie héréditaire (exemple : polykystose rénale), infection, tumeur, inflammation chronique ou encore usure du tissu corporel sont à titre d'exemple des causes probables récurrentes.
Lorsque le médecin suspecte la présence d'un cancer de l'ovaire, divers examens sont pratiqués pour confirmer le diagnostic : une échographie de l'abdomen soit à travers la peau du ventre, soit par une petite sonde placée dans le vagin ; une IRM.
Une tumeur bénigne de l'ovaire est une masse non cancéreuse qui ne se propage pas à d'autres parties du corps (pas de métastases) et qui ne met habituellement pas la vie en danger. Une affection bénigne de l'ovaire, comme les kystes et les ovaires polykystiques, est également non cancéreuse.
Le cancer de l'ovaire concerne principalement les femmes âgées de plus de 45 ans avec un âge moyen d'apparition autour de la soixantaine. Il est très meurtrier mais traité précocement, le taux de guérison avoisine les 90% à 5 ans.