La thèse majeure défendue par Saint Augustin dans ce texte est qu'il faut autant admirer les choses elles-mêmes, c'est-à-dire la réalité, que l'esprit qui les appréhende et qui les conserve en lui par sa mémoire.
Ses idées. - La pensée de saint Augustin est très marquée par le néo-platonisme : il ne voit aucune contradiction entre le christianisme et la philosophie de Platon. Il réconcilie le concept platonicien des « idées éternelles » avec le christianisme en considérant celles-ci comme partie intégrante du Dieu éternel.
Augustin va nous le dire : la philosophie éclaire la raison, mais elle n'agit qu'imparfaitement sur la volonté. Elle nous enseigne des vérités spéculatives, mais elle ne nous donne pas la force de les transformer en vérités pratiques.
Pour Augustin, la difficulté ne tient pas seulement à ce que l'éternité nous échappe, le temps même, qui nous emporte, reste une réalité mystérieuse : toute sa substance tient dans l'instant indivisible qu'est le présent. Augustin mesure, comme les stoïciens et les néoplatoniciens, le temps.
Le mal existe mais, ontologiquement, il n'est rien. Il n'est pas créé car, en s'appuyant sur le récit biblique de la Création, Augustin nous dit que Dieu ne produit que du bien. Il n'est pas non plus incréé, comme le pensent les Manichéens, car alors la volonté divine serait limitée dans sa puissance.
coïncidence entre l'intérêt de la vérité philosophique et celui de la vérité religieuse ; l'idée qu'il ait consciemment sacrifié l'une à l'autre est contredite par toute sa doctrine ; l'idée qu'il l'ait fait inconsciemment se concilie mal avec le succès qu'il a remporté.
Augustin porte un intérêt certain au regard des autres et à ce qu'ils pensent de lui. Il soigne son image, cherche l'approbation de ses pairs, veut être aimé et reconnu dans ce qu'il fait. Il est aussi ambitieux et n'a pas peur du danger. Il aime défier les interdits, éprouver de fortes sensations, tester ses limites.
Pour répondre au paradoxe, Saint-Augustin évoque la théorie des trois présents, ce qui revient à dire qu'il y a un présent du passé, un présent du présent, et un présent du futur.
« Nous ne pouvons dire en toute vérité que le temps est, sinon parce qu'il tend à ne pas être. » – Saint Augustin.
536-537.. Saint Augustin considérait que les « Platoniciens », c'est-à-dire Platon et ceux qui ont assimilé son enseignement (Plato et qui eum bene intellexerunt), étaient supérieurs à tous les autres philosophes païens [2] 262-263. Il avait discerné chez eux une pensée proche de la pensée chrétienne.
Le processus d'introspection correspond, pour un mystique ou un penseur religieux comme Saint Augustin, à un mouvement d'ascension vers Dieu en même temps qu'à un examen de conscience.
Saint Augustin, La foi et la raison mènent à la même vérité : Dieu.
D'où un paradoxe : le temps existe dans la mesure où son « être » consiste à s'évanouir, à n'être plus. A cet argument, Saint Augustin oppose celui-ci : « Et pourtant, nous parlons d'un temps long, d'un temps court… ».
Dans sa Somme théologique, Thomas d'Aquin affirme qu'il existe deux types de connaissance. L'une est « une doctrine sacrée » révélée par la foi (par exemple, l'incarnation du Christ) ; l'autre est révélable par la raison (par exemple, l'existence de Dieu).
L'augustinisme politique affirmerait la mission politique du sacerdoce et envisagerait l'État comme garant d'un ordre, tourné vers Dieu, maintenant des valeurs et préservant la vérité de l'amour chrétien comme fin8.
Découvrez son origine et sa signification. Signification : Augustin vient du prénom Augustinus qui puise son origine du mot latin augustus signifiant "vénérable". Histoire : Augustin est un dérivé d'un ancien prénom : Augustinus.
La plus belle citation de Socrate est : Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
D'abord séduit par le manichéisme, il se convertit au christianisme et devient évêque d'Hippone. Il rédige la Cité de Dieu , l'ouvrage le plus reproduit par les copistes du Moyen Age. Il est canonisé en 1298 par le pape Boniface VIII.
“Si personne ne me demande ce qu'est le temps, je sais ce qu'il est ; et si on me le demande et que je veuille l'expliquer, je ne le sais plus”
La Cité de Dieu inspire durablement la pensée chrétienne en Occident, au Moyen Âge comme à la Renaissance. Augustin est ici représenté à la mode du xve siècle alors qu'il a une vision de la cité céleste, c'est-à-dire de la cité de Dieu.
Saint Augustin, dans La Cité de Dieu, oppose également la Cité céleste et la cité des hommes : « Deux amours font ces deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu fait la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste. » (XIV, 28).
Dans ses commentaires bibliques, Luther fait référence 270 fois à l'œuvre d'Augustin. Toutefois, si Luther s'inspire d'Augustin, il apporte également sa propre touche. La proximité des deux hommes est particulièrement notable sur trois points au moins : la théorie de la grâce.
Augustin se fête le 28 août à la Saint-Augustin. Elevé par une mère chrétienne et un père athée, saint Augustin naît en Tunisie en 354. Elève brillant, il enseigna la rhétorique à Milan et se convertit au christianisme, avant de retourner en Afrique, où il devint évêque d'Hippone, en Algérie.