Je défendrai la thèse selon laquelle, pour Socrate, vivre une vie philosophique signifie vivre en considérant que la raison, entendue comme la faculté de raisonnement et d'analyse en vue de la vérité sur toute chose, est notre faculté la plus haute et la plus essentielle.
Socrate cherche donc à montrer que les vertus morales particulières (par exemple : la justice, le courage, la tempérance, la piété, la sagesse) convergent toutes dans la vertu qui est une (en général), et, au-delà d'elle, en ce pour quoi la vertu est vertueuse ou l'excellence excellente, en vue de faire le bien.
“Connais-toi toi-même.” “Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.” “Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux ; et si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.”
4) Citations de Socrate sur les désirs
Un homme qui a faim n'examine pas la sauce. Que celui qui veut faire bouger le monde se déplace d'abord lui-même. Disposer de temps est la plus précieuse de toutes les richesses du monde. L'âme déréglée est comme un tonneau percé à cause de sa nature insatiable.
Cette thèse pose les termes du débat contradictoire qui suit (472d-474c). Pour Polos, l'injuste est heureux pourvu qu'il ne soit pas puni ; pour Socrate, l'injuste est malheureux et le plus malheureux est celui qui n'est pas puni de son injustice.
La philosophie n'est donc rien d'autre, chez Socrate, qu'une entre- prise systématique de contestation des discours tenus pour légitimes.
“Le bonheur c'est le plaisir sans remords.” “Mieux vaut encore subir l'injure que la commettre.” “Le temps malgré tout a trouvé la solution malgré toi.” “Nos jeunes aiment le luxe, ont de mauvaises manières, se moquent de l'autorité et n'ont aucun respect pour l'âge.”
Pour Socrate, la pire ignorance est celle qui s'ignore elle-même. Il est moins grave de se savoir ignorant que de se croire savant.
Socrate considère qu'échapper au châtiment est une peine que l'on ne peut souhaiter qu'à ses ennemis car ne pas expier ses crimes est le pire des maux.
C'est en ce sens que Socrate parle d'ignorance : ce que la personne ignorait avant l'éducation, c'est ce qu'était vraiment la mort, la vie, la santé, la souffrance, etc., pour elle. Jusque-là, ces termes étaient des abstractions impersonnelles ; l'éducation leur donne vie et permet à chacun de se les approprier.
La célèbre formule socratique: « Nul n'est méchant volontairement », dont on dénonce si souvent le caractère paradoxal sans jamais la comprendre (J.
Le test des trois passoires revisitées donnerait alors ceci : Est-ce que ce que je veux dire est vrai ? ou Est-ce que ce que je n'ose pas dire est vrai ? Est-ce que ce que je veux dire est bon ?
Pour Socrate relayé par Platon, la finalité de l'éducation est donc l'orientation vers la vérité du Bien et des valeurs qui en dérivent, une formation qui vise l'excellence intellectuelle et morale de l'homme, l'arétè des Grecs.
Pour l'élève de Socrate, le bonheur est le but de la vie meilleure, comme il l'explique dans "Le Banquet" et "Le Timée". Textes commentés.
Socrate est condamné à mort par le tribunal de l'Héliée, à Athènes, en 399 avant J. -C. Plusieurs amis de Socrate proposent de le défendre, mais il refuse leur aide. Acceptant la sentence, bien que se défendant de l'accusation d'impiété, il boit volontairement la ciguë.
Socrate est donc bien le plus sage des hommes, puisqu'il ne croit pas savoir ce qu'il ne sait pas. Seuls les dieux détiennent le véritable savoir (sophia), le philosophe étant celui qui désire (philein, désirer) ce savoir. Or tout un chacun peut être philosophe.
Socrate, le principal protagoniste des dialogues de Platon, considère que la vérité n'est pas innée pour l'être humain mais qu'elle doit être acquise. Pour cela, nous devons d'abord prendre conscience que la plupart de nos pensées sont en fait des opinions, comme nous l'avons vu plus tôt.
Si prosaïquement, c'est la ciguë qui a tué Socrate, les causes profondes de sa mort sont à chercher ailleurs. La raison la plus simple face à cet abandon est peut-être l'âge de Socrate : en effet, lors de son procès, il a déjà soixante-dix ans – un âge honorable pour cette époque !
« Comme un taon sur le flanc d'un cheval un peu mou. » C'est ainsi que Socrate résumait son rôle d'agitateur infatigable, œuvrant au sein de la cité athénienne.
Le courage n'est pas l'absence de peur, mais la capacité de vaincre ce qui fait peur. La beauté est dans les yeux de celui qui regarde. Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité. Le souvenir, c'est la présence invisible.
L'amour, montre Socrate, est essentiellement désir. Or on ne désire qu'une chose qu'on n'a pas. L'amour est donc la soif d'un bien dont nous sommes privés et dont la privation nous fait souffrir.
Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis-le. Etre libre, ce n'est pas pouvoir faire ce que l'on veut, mais c'est vouloir ce que l'on peut. On ne peut comprendre la vie qu'en regardant en arrière ; on ne peut la vivre qu'en regardant en avant. Mes amis, il n'y a pas d'amis !
Par analogie avec l'une des pléiades de la mythologie grecque Maïa, qui signifie petite mère et qui est le nom que l'on donnait également à la sage-femme, la maïeutique socratique est une technique qui consiste à « faire accoucher » les esprits de leurs connaissances.
Ils enseignaient que l'humain ne doit vivre que pour le plaisir. De là l'indifférence morale qui semble, avoir caractérisé leur doctrine; de là aussi, chez ceux qui pensaient que notre nature ne peut atteindre à la volupté, parfaite, le mépris de la vie.
Et, à moi-même comme à l'oracle, je répondis qu'il valait mieux être comme je suis. La conclusion de Socrate est donc, qu'effectivement, il n'y a personne de plus intelligent que lui, et, en cherchant à réfuter l'oracle, il n'a fait que confirmer sa parole.