Toute personne en bonne santé âgée, de 18 à 70 ans et pesant au moins 50 kilos, peut donner son sang. Néanmoins, il existe des contre-indications qui, pour la plupart, sont temporaires.
L'âge avancé du donneur augmente les risques pour lui-même (réactions modérées à graves comme syncopes ou convulsions sont plus fréquentes) mais aussi pour le receveur, argumente le CSS.
Vous ne pouvez pas faire de don si vous avez un rhume, une grippe, un mal de gorge, un bouton de fièvre, un mal de ventre ou toute autre infection. Si vous vous êtes récemment fait faire des tatouages ou des piercings, vous ne pouvez pas faire de don pendant 6 mois à compter de la date de l'intervention.
Qui peut donner son sang et à quelle fréquence ? Pour pouvoir donner son sang, il faut être en bonne santé, avoir entre 18 et 70 ans, peser plus de 50 kg et respecter les délais requis entre deux dons. D'autres critères peuvent également s'appliquer, permanents ou temporaires.
Ne l'oublions pas, donner son sang c'est avant tout essentiel pour sauver des vies : 1 million de malades sont soignés chaque année grâce aux dons. En 1H (grand max), vous contribuez à soigner 3 personnes.
Ainsi, le groupe O- est destiné à tout le monde; on l'appelle « donneur universel ». On utilisera donc, entre autres, du sang O- dans les situations d'urgence. À l'inverse, le groupe AB+ peut recevoir du sang de tous les groupes sanguins; c'est donc le groupe appelé « receveur universel ».
La raison pour laquelle vous prenez un médicament peut entraîner une contre-indication. Mentionnez donc toujours les médicaments que vous prenez au médecin de la collecte.
Quelles analyses dois-je faire pour savoir si mon sang est rare? Les analyses préliminaires, qui permettent de déceler des antigènes rares, peuvent être réalisées sur un don de sang, un échantillon de sang ou un échantillon de salive que l'on peut nous envoyer par la poste.
Les contre-indications permanentes concernent les infections actives connues pour être transmissibles par le sang (hépatites virales, syphilis, infection par le VIH ou par le HTLV, maladie de Chagas, paludisme) ; des situations d'exposition à des agents transmissibles non détectables tels que le prion (séjours de plus ...
Selon le système de groupes sanguins le plus important, le système ABO combiné au facteur rhésus, le groupe sanguin le plus rare est le groupe AB-, tandis que le plus courant est O+.
Après le don
Un don de sang est généralement sans risque et l'organisme reconstitue très vite, et de manière naturelle, le sang qui a été prélevé. Un malaise vagal peut toutefois survenir, il est lié à la baisse de la pression artérielle ou à l'anxiété.
Le don de sang va-t-il me fatiguer ? A l'EFS, nous prenons soin de vous! Chez une personne en bonne santé, le don n'entraîne la plupart du temps aucun effet secondaire. L'organisme reconstitue rapidement le volume sanguin prélevé.
Avant le prélèvement, nous vous donnons un verre d'eau à boire, pour que votre équilibre hydrique soit idéal pour le don de sang, de plasma ou de plaquettes. Mieux vaut s'abstenir de l'alcool avant et après le don. Les donneurs ivres sont refusés à la sélection.
L'une des questions que les femmes se posent, est de savoir si elle peuvent réaliser un don de sang durant leurs règles. Chez la plupart des femmes, les règles n'ont pas d'influence sur l'aptitude au don. Pour assurer la santé des donneuses, le taux d'hémoglobine est controlé avant le don.
Le don de sang est suivi d'un repos d'une dizaine de minutes et d'une petite collation. Il est aussi fortement conseillé de s'hydrater pour compenser les pertes liquidiennes.
Le don de sang peut nuire à la performance d'activités physiques intenses durant plusieurs jours, particulièrement s'il s'agit d'un don de globules rouges. En cas de faiblesse : s'asseoir et placer la tête entre les genoux ou s'allonger avec les jambes surélevées pendant quelques minutes.
Il est recommandé de ne pas prendre son traitement avant de réaliser un bilan sanguin. De même, dans le cadre du suivi de l'efficacité d'un traitement, il est recommandé de toujours réaliser la prise de sang au même moment de la journée.
Les donneurs universels seraient donc moins souvent touchés par le virus que les A, les B ou les AB, et ils courraient près de deux fois moins de risques d'être gravement malades que les A.
Dans le détail : A+ est le groupe le plus répandu (38%), suivi de O+ (36%), B+ (8%), A- (7%), O- (6%), AB+ (3%), AB- (1%) et B- (1%), selon les données transmises par l'Etablissement Français du Sang (EFS).
L'étude a découvert que les personnes du groupe sanguin O étaient deux fois plus susceptibles d'avoir des taux supérieurs à dix.
Il s'agit d'un individu du groupe sanguin O et de rhésus négatif. En France, seulement 6 % de la population est donneur universel d'après l'établissement français du sang. Mais 36 % seraient de groupe O+, ce qui leur permet de donner leur sang aux groupes O+, A+, B+ et AB+, soit environ 85 % de la population.
Cette double réalisation à des moments différents permet d'éviter des erreurs de prélèvements qui peuvent conduire à de graves conséquences pour le malade. Bien évidemment, cette sécurité n'est valable que si les groupages sanguins sont réalisés à deux moments différents ou par deux infirmières.