Environ 10% des cas de cancer du sein se manifestent chez les femmes âgées de moins de 35 ans et près de 20% avant 50 ans. Le cancer du sein se développe le plus souvent autour de 60 ans. Près de 50% des cancers du sein sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans et environ 28% sont diagnostiqués après 69 ans.
Il représente par ailleurs près de 8 % de l'ensemble des décès par cancer, tous sexes confondus (le cancer du sein chez l'homme ne représente qu'environ 1 % des cas mais il est souvent de mauvais pronostic).
L'Institut national du cancer (INCa) estime que 80 % des cancers du sein surviennent après l'âge de 50 ans. C'est à partir de cet âge que l'INCa préconise d'effectuer un dépistage régulier, le plus efficace afin d'augmenter les chances de guérison en cas de maladie.
Près de la moitié des cancers du sein touchent des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque particulier autre que le sexe (féminin) et l'âge (plus de 40 ans). Le risque est accru en cas d'antécédents familiaux de cancer du sein, mais la plupart des femmes diagnostiquées n'ont pas d'antécédents familiaux connus.
Une femme sur huit développe un cancer du sein au cours de sa vie.
Sueurs nocturnes. Perte d'appétit. Douleur nouvelle et prolongée. Problèmes de vue ou d'audition.
Presque tous les cancers du sein sont des adénocarcinomes. Ces tumeurs prennent naissance dans les cellules glandulaires. Les adénocarcinomes du sein les plus courants sont les suivants : carcinome canalaire, dont le carcinome canalaire in situ (CCIS), qui prend naissance dans les canaux galactophores.
Le cancer du sein est souvent indolore dans ses premiers stades, mais il peut provoquer un gonflement de l'aisselle, du sein ou de la clavicule. Si vous ressentez une douleur ou une grosseur mammaire, prenez rendez-vous avec votre médecin.
Le cancer du sein
Son premier signe palpable peut justement être une masse solide, indolore et bien distincte du reste du tissu mammaire. Elle s'accompagne parfois d'un gonflement des ganglions des aisselles, d'un changement dans l'aspect de la peau du sein ou du mamelon ou encore d'écoulements.
Geste 1 : Avec les trois doigts de votre main gauche, palpez votre sein droit. En commençant par la partie extérieure de votre sein, effectuez de petits cercles avec les bouts des doigts jusqu'à l'intérieur. Geste 2 : Vérifiez sous votre bras l'absence de toute grosseur ou toute zone dure anormale sous la peau.
La présence d'une petite boule indolore ou d'un gonflement plus dur que le reste est souvent une indication d'un cancer du sein. Beaucoup de personnes pensent: «je n'ai pas mal, je me sens bien, donc tout va bien». Il est possible que vous ayez mal, mais c'est rarement un signe précoce de cancer du sein.
Dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, la mammographie (radio du sein) se réalise à partir de 50 ans jusqu'à 74 ans. Elle peut être conseillée plus tôt par votre médecin, dès 40 ans et tous les 2 ans, qui plus est s'il y a des antécédents de néoplasie mammaire familiale.
Ainsi, le taux de survie moyen du cancer du sein à 5 ans est de 88 %, et de 78 % à 10 ans. Pour les patientes encore en vie une année après le diagnostic, le taux de survie s'élève à 94 %.
Le cancer du sein
Heureusement, grâce aux progrès de la recherche, les taux de guérison sont très élevés. L'Institut Curie, leader dans la prise en charge des cancers du sein, réuni les plus grands experts pour prendre en charge les patientes selon les protocoles les plus adaptés.
Les cancers du sein à un stade précoce d'évolution au moment du diagnostic (cancers in situ ou peu étendus) présentent un taux de survie de plus de 90%. Les cancers plus évolués, mais sans métastases, présentent un taux de survie de 80%. En cas de cancers métastatiques, le taux de survie descend à 25%.
Le cancer du sein précoce est décrit par la présence d'une tumeur mesurant 20 mm ou moins et une maladie qui ne s'est pas propagée à plus de 3 ganglions lymphatiques. La tumeur peut aussi mesurer entre 20 et 50 mm et la maladie ne pas s'être propagée aux ganglions lymphatiques.
Les différents cancers du sein
Le cancer du sein hormonodépendant. Le cancer du sein triple négatif. Le cancer du sein HER2 surexprimé
Dans la lutte contre le cancer, la détection de la maladie à un stade précoce est essentielle. Le diagnostic s'appuie aujourd'hui sur une série d'examens comprenant les tests d'imagerie, l'analyse anatomopathologique des tissus avec les microscopes, et le dosage de certains marqueurs tumoraux dans le sang.
Elle peut être sensible mais n'est généralement pas douloureuse. (La douleur est plus souvent le symptôme d'une affection non cancéreuse.) Il arrive souvent que le carcinome lobulaire ne forme pas de masse. On a plus l'impression que le tissu mammaire s'épaissit ou durcit.
Survie nette
Cela signifie qu'en moyenne, environ 89 % des femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein vivront au moins 5 ans.
Un cancer du sein est HER2 positif quand les cellules cancéreuses fabriquent trop de copies (surexpression) du gène HER2. Un cancer du sein HER2 positif est plus agressif qu'un cancer du sein HER2 négatif. Cela signifie qu'il est plus susceptible de se développer, de se propager et de réapparaître après le traitement.
Lorsque le cancer du sein s'est propagé au reste du corps, d'autres symptômes peuvent apparaître : fatigue, nausées, perte de poids, douleurs des os ou troubles de la vision. Le carcinome inflammatoire se traduit par un sein qui devient chaud, rouge et enflé.
La fatigue est l'une des principales séquelles liées au cancer du sein. Elle est dite « sévère » lorsqu'elle a un impact majeur dans les activités de la vie quotidienne et contribue à une dégradation importante de la qualité de vie.
Le cancer du poumon, le cancer de l'ovaire, le cancer colorectal, les cancers du col utérin ainsi que le cancer du sein, peuvent tous passer inaperçus par les patients jusqu'à ce qu'ils soient très avancés, au stade 3 ou 4. Ces tumeurs sont souvent définies comme les cancers de «stade tardif».