Le traitement repose sur l'utilisation du charbon activé, la diurèse alcaline et éventuellement l'hémodialyse. (Voir aussi Principes généraux sur les intoxications.
La N-acétylcystéïne est un antidote en cas d'intoxication par le paracétamol. Ce médicament est un précurseur du glutathion qui diminue la toxicité du paracétamol en augmentant les réserves hépatiques de glutathion et probablement par d'autres mécanismes.
L'antidote est un médicament dont l'action spécifique a pu être établie chez l'animal et chez l'homme, capable soit de modifier la cinétique du toxique, soit d'en diminuer les effets au niveau de récepteurs ou de cibles spécifiques, et dont l'utilisation améliore le pronostic vital ou fonctionnel de l'intoxication.
Antidote: flumazénil
Le flumazénil peut être administré de manière répétée ou en perfusion continue le cas échéant. Le flumazénil peut également être utilisé en cas de réaction paradoxale.
– la cimétidine (Stomédine®, Tagamet®) diminue la demi-vie d'élimination de la quinine chez le volontaire sain.
Antidote naturel de l'intoxication par l'insuline (le glucose est de loin préférable), le glucagon est un antidote parfois efficace de l'intoxication aiguë par les bêta-bloquants.
La vitamine K1 joue un rôle indispensable dans la coagulation sanguine, elle intervient dans la maturation des facteurs II, VII, IX et X. Elle est donc logiquement un antidote des substances AVK.
il existe un antidote facilement disponible, la vitamine K, en cas de saignement majeur, en cas de surdosage important ou en cas de chirurgie urgente.
Depuis 2016, il existe un antidote pour traiter les accidents hémorragiques pouvant survenir sous PRADAXA® : Il s'agit de l'idarucizumab (nom commercial : PRAXBIND®), fragment d'anticorps monoclonal qui se fixe sur le médicament en inhibant puissamment son activité anticoagulante.
L'atropine s'oppose de façon compétitive aux effets muscariniques de l'acétylcholine. C'est l'antidote spécifique des intoxications par anticholinestérasiques (organophosphorés et carbamates insecticides) ou par les médicaments parasympathomimétiques (cholinomimétiques).
Le charbon de bois médicinal - aussi appelé charbon activé - est une fine poudre préparée à partir de charbon végétal. Son administration par voie orale permet d'absorber de nombreuses substances toxiques présentes dans l'estomac et les intestins.
Le flumazénil est un antagoniste compétitif des benzodiazépines au niveau de leurs récepteurs centraux, antagonisant de plus les effets des cyclopyrrolones (zopiclone) et des imidazopyridines (zolpidem).
Les antidotes sont des médicaments qui garantissent qu'en cas d'empoisonnement, le poison en cause disparaît plus rapidement de l'organisme ou que l'effet (indésirable) du poison diminue.
Le traitement du surdosage comprend classiquement l'administration aussi précoce que possible de l'antidote N-acétylcystéine par voie IV ou voie orale si possible avant la dixième heure. Traitement symptomatique. Des tests hépatiques doivent être effectués au début du traitement et répétés toutes les 24 heures.
Acétylcystéine : Mécanisme d'action
En pneumologie, l'acétylcystéine est un mucomodificateur de type mucolytique. Elle exerce son action sur la phase gel du mucus, vraisemblablement en rompant les ponts disulfures des glycoprotéines, et favorise ainsi l'expectoration.
Les spécialités (Mucomyst, Fluimucil, Exomuc, Solmucol, Mucolator, Mucothiol) sont vendues en pharmacie sans ordonnance et parfois en libre accès.
Dans ces situations, l'administration orale d'une petite dose de vitamine K permet une correction de l'INR (International normalized ratio) en 24 heures.
Un traitement antivitamine K (AVK) est un traitement anticoagulant. Les médicaments AVK utilisés en France sont la Coumadine® (warfarine), le Préviscan® (fluindione), le Sintrom® ou le Minisintrom® (acénocoumarol).
On distingue deux modes d'anticoagulation directe : les inhibiteurs directs du facteur Xa : apixaban (Eliquis®), rivaroxaban (Xarelto®) et edoxaban (Lixiana®). Ce dernier n'est pas commercialisé ; et un inhibiteur direct de la thrombine (anti-IIa) : dabigatran (Pradaxa®).
L'INR (International Normalized Ratio) fait partie des marqueurs qui permettent de surveiller certains facteurs sanguins impliqués dans la coagulation. C'est un taux calculé qui permet de pallier aux grandes variabilités du temps de prothrombine TP entre les différents laboratoires d'analyse médicale.
L'INR – ou International Normalized Ratio – est un indicateur de coagulation sanguine. Il permet d'estimer si le sang est trop – ou pas assez – fluide. C'est le cardiologue qui détermine la fréquence des contrôles de l'INR, la valeur d'INR recommandée selon la cardiopathie, et ajuste la posologie du médicament.
Un TP élevé est synonyme de risque de formation de caillot de sang, principalement dans les veines : phlébite, embolie pulmonaire... Comme souvent dans ce genre de maladies, on distingue des formes congénitales et acquises.
Une fois équilibré, l'INR doit être dosé au moins 1 fois par mois, et plus souvent si nécessaire. En cas de changement de posologie, un 1er contrôle doit être fait 2 à 4 jours après la modification de dose. Les contrôles doivent être répétés jusqu'à stabilisation, tous les 4 à 8 jours.
L'INR est compris entre 0,8 et 1,2 chez les personnes qui ne prennent pas de traitement anticoagulant. En cas de prise d'antivitamine K, un INR inférieur à 2 correspond à un dosage insuffisant et lorsque cette valeur est supérieure à 5, le risque hémorragique est particulièrement élevé.
L'héparine est un anticoagulant d'action immédiate. Par voie injectable, la fixation de l'héparine sur l'antithrombine (anciennement antithrombine III) augmente considérablement (x 1000) l'activation naturelle de l'inhibiteur vis-à-vis de la thrombine, du facteur Xa et de tous les facteurs activés de la coagulation.