1 . Émile Durkheim, Les règles de la méthode sociologique, op.
Étymologie. (1539) Emprunté au latin hypothesis (« argument »), lui-même emprunté au grec ancien ὑπόθεσις , hupóthesis (« action de mettre dessous »).
Une hypothèse est une proposition ou un « dit » ou une explication que l'on se contente d'énoncer sans prendre position sur son caractère véridique, c'est-à-dire sans l'affirmer ou la nier. Il s'agit donc d'une simple supposition.
Ce terme désigne une proposition qu'on se contente d'avancer sans se prononcer sur sa valeur de vérité. Principe accordé ou conjecture, l'hypothèse est ce par quoi l'imagination anticipe la connaissance à venir. Elle sert le plus souvent de base à la démonstration, celle-ci devant l'infirmer ou la confirmer.
L'hypothèse est en effet une réponse provisoire à la question préalablement posée. Elle tend à émettre une relation entre des faits significatifs et permet de les interpréter. Pour que la recherche soit valable, les hypothèses doivent cependant être vérifiables, plausibles et précises.
Une hypothèse, d'après GRAWITZ M. (1993 :322) est « une proposition de réponse à une question posée ». Ce sont donc des thèses8 préalables que le chercheur émet en fonction des observations empiriques qu'il a faites. En tant que tel, elle appelle à vérification à travers expérimentation et analyse.
L'énoncé de l'hypothèse de Riemann généralisée est le suivant : Pour tout caractère de Dirichlet χ, si s est un nombre complexe tel que L(χ, s) = 0 et si sa partie réelle est strictement comprise entre 0 et 1, alors elle vaut en fait 1/2.
Il existe différents types d'hypothèses. Nous distinguons quatre types : l'hypothèse descriptive, l'hypothèse explicative en termes de facteurs, l'hypothèse explicative en termes de typologie, l'hypothèse explicative en termes de processus.
Une bonne hypothèse doit en effet pouvoir faire l'objet d'une vérification d'exactitude. On doit pouvoir vérifier si elle est juste ou fausse. On doit pouvoir, après l'expérimentation, affirmer « c'est vrai « ou » « c'est faux ». Cette qualité renvoie au principe de réfutabilité ou de falsifiabilité.
En deux mots : une hypothèse est une question, une théorie est une (tentative de) réponse.
L'hypothèse est une prédiction qui établit un lien de cause à effet entre une VI et une VD. Elle doit être formulée de façon précise et sous forme affirmative. Elle doit être vérifiable et vraisemblable par rapport au corpus théorique déjà existant.
Les hypothèses sont des énoncés dans lesquels vous donnez une réponse immédiate à une question sous-jacente. Parce que vous ne connaissez pas encore la réponse, vous devrez d'abord effectuer une recherche préliminaire.
L'hypothèse est essentiellement la conclusion de votre projet de recherche, et elle devrait être évidente, d'après son titre, qu'elle vise à prouver quelque chose de définitif. Une bonne hypothèse conduira à une thèse plus solide, car elle signifie que vous avez déjà réfléchi à ce que vous essayez de prouver.
L'hypothèse doit répondre de manière adéquate à la question posée sans oublier qu'il est fréquent qu'une hypothèse n'explique, qu'une partie des faits. L'hypothèse doit tenir compte des connaissances acquises et être de ce point de vue vraisemblable. L'hypothèse doit être vérifiable.
On utilise la structure "Si + verbe à imparfait, verbe au conditionnel présent" pour exprimer une hypothèse. Exemple : Si j'avais une baguette magique, je changerais beaucoup de choses.
Les hypothèses générales, également appelées hypothèses théoriques, sont le type d'hypothèses le plus commun. Il s'agit d'une réponse hypothétique à un problème posé, une affirmation qui explique un phénomène. Ces hypothèses peuvent servir à déterminer les effets d'un facteur général sur un sujet.
Une bonne hypothèse suit généralement le modèle “Si… alors… parce que…” Voici un exemple : “Si [vous modifiez la variable indépendante], alors [vous prévoyez ce qui se passera avec la variable dépendante], parce que [expliquez la logique ou la base de votre prédiction].”
Il y a toujours deux hypothèses qui sont exactement opposées l'une à l'autre ou qui affirment le contraire. Ces hypothèses opposées sont appelées hypothèse nulle et hypothèse alternative et sont abrégées par H0 et H1.
Problème non résolu
Malgré l'importance de cette conjecture, aucune piste de résolution n'a fait beaucoup de progrès jusqu'à présent. Seuls les mathématiciens les plus aguerris – souvent ceux qui ont déjà des résultats majeurs et des récompenses à leur actif – admettent publiquement avoir essayé de la résoudre.
La résolution de l'hypothèse de Riemann avait en effet été mise à prix : un million de dollars par le Clay Mathematics Institute de Cambridge.
VIDÉO - L'illustre Sir Michael Atiyah, détenteur de la médaille Fields et du prix Abel, assure avoir démontré «l'hypothèse de Riemann», vieille de 160 ans et identifiée comme l'un des sept problèmes du millénaire par l'Institut Clay qui offre un million de dollars pour sa résolution.
Ce sont les affirmations subsidiaires qui découlent de l'hypothèse générale. Elles explicitent l'hypothèse générale tout en montrant les pistes sur lesquelles seront axées les investigations.
Le terme « méthode » a un sens très précis. Il s'agit de l'ensemble des démarches que suit l'esprit pour découvrir et démontrer la vérité (dans les sciences). Elle se réfère donc, d'une façon explicite ou implicite, à une théorie de la définition et de la découverte de la « vérité ».
L'hypothèse nulle peut donc être formulée mathématiquement sous la forme H0 : 1 - 2 = 0, où 1 est la douleur cervicale moyenne de ceux qui bénéficient de l'intervention, et 2 est la douleur cervicale moyenne de ceux qui n'en bénéficient pas.