L'agence américaine de l'énergie prévoit un pic de production global à l'horizon 2030. Le pic pétrolier (oil peak en anglais) marque le moment où la production de pétrole commence à décroître. Il peut s'appliquer à une région ou à un type de pétrole.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Une surconsommation de ressources fossiles
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
New York: Goldman Sachs a relevé ses prévisions de prix du Brent pour 2022 de 99 à 104 dollars le baril. Cette hausse s'explique par la décision de l'OPEP+ de réduire la production de 2 millions de bpj.
Oui, en partie. Cette décision constitue en effet un tournant pour l'Opep + qui s'était limitée depuis le printemps 2021 à de modestes hausses de ses quotas de production, dans le but de retrouver graduellement ses niveaux d'avant la pandémie de Covid-19.
Depuis la fin du mois d'août, le prix du pétrole est en baisse quasi constante. Après avoir atteint des sommets en mars 2022 (139 dollars le baril de Brent), il est repassé sous les 100 dollars et pourrait même poursuivre sa chute dans les jours à venir.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
Selon le document, le maximum mondial d'extraction de pétrole dit "conventionnel" a été atteint en 2008 et, sans investissements majeurs de la part des producteurs, le monde viendrait à manquer de pétrole dès 2025.
Les ressources représentent l'ensemble du pétrole contenu dans le sous-sol ; il s'agit donc d'une notion géologique. Dans le cas du pétrole, les ressources existent en quantité finie et sont donc par nature épuisables. Au contraire, la notion de « réserves » est dynamique et évolutive.
Les 3 pays disposant des importantes réserves de pétrole au monde sont le Venezuela, l'Arabie saoudite et le Canada. Les réserves vénézuéliennes et canadiennes sont toutefois constituées de réserves d'hydrocarbures non conventionnels coûteuses à exploiter, contrairement aux réserves saoudiennes.
- Le pétrole n'est pas une énergie renouvelable, mais une énergie fossile. Ses ressources sont limitées en quantité, même si tous les gisements n'ont pas encore été découverts. - L'extraction, la transformation et le transport du pétrole entraînent l'émission d'une grande quantité de CO2 et autres gaz à effet de serre.
Le fonctionnement d'un réseau de chaleur
Un réseau de chaleur est un ensemble de canalisations transportant la chaleur vers divers utilisateurs (habitat, entreprises, tertiaire…). C'est une des solutions qui permettent d'utiliser les énergies renouvelables et de récupération.
Le pétrole comme carburant
L'essence : destinée aux moteurs à combustion communément utilisés dans les véhicules privés et commerciaux. Le diesel : destiné aux moteurs communément utilisés dans les camions, les autocars et autobus, les locomotives, les engins agricoles et les équipements lourds.
4 % de la production pétrolière mondiale est utilisée pour fabriquer du plastique. Le pétrole est ainsi la matière première de base d'un gobelet, d'un téléphone portable, d'un stylo ou de la moquette. Il faut environ 2,3 litres de pétrole pour un kilo de polystyrène.
Les réserves de combustibles fossiles correspondent à des émissions potentiellement colossales de gaz à effet de serre: il y a au moins trois fois plus de CO2 sous nos pieds que ce que nous pouvons nous permettre d'émettre pour avoir une chance raisonnable de contenir le réchauffement climatique sous les 2 °C.
Il existe ainsi au moins 160 différentes qualités de pétrole brut dont trois sont de référence mondiale : le Brent de la Mer du Nord, le West Texas Intermediate américain (WTI) et le Dubaï Light.
Le Sahara Blend, référence du pétrole algérien, est passé de 115,28 dollars/baril en mai dernier à 128,31 dollars en juin. Avec cette hausse, le brut algérien est devenu le plus cher dans le monde.
Qui fixe les cours ? Quelques dizaines d'acteurs fixent les prix (une quarantaine en 2013) : groupes pétro-gaziers, représentants de pays pétroliers (OPEP), négociants en hydrocarbures européens et américains et quelques banques spécialisées dans le négoce de pétrole.
1 et 2). Le consensus des économistes interrogés par Bloomberg au 30 septembre est également en baisse avec un prix médian du Brent en 2022 à 101,7 $/b (en moyenne sur l'année 2022 le Brent est à 102,5 $/b) et 94,6 $/b en 2023 (Fig. 3).
Le prix du pétrole diminue de nouveau
En août 2022, le prix en dollars du baril de pétrole brut de la mer du Nord (Brent) baisse nettement de nouveau (‑10,1 % après ‑8,3 % en juillet), s'établissant en moyenne à 100,6 dollars.