L'amortissement vous permet de compenser cette dépréciation en l'imputant sur vos résultats chaque année. Par exemple, une voiture achetée pour 20 000 euros va s'amortir sur 5 années, soit 4 000 euros de diminution de sa valeur chaque année.
L'avantage de l'amortissement dégressif est qu'il permet d'amortir les biens plus vite. Donc, il permet de payer moins d'impôts en diminuant le bénéfice imposable. Privilégiez l'amortissement dégressif si vous payez « trop d'impôts » et souhaitez en payer le moins possible.
L'amortissement mesure la perte annuelle de valeur d'une immobilisation, sa destruction provoquée par son usage, son usure et son obsolescence ; il appartient aux charges inhérentes à l'activité de l'entreprise, mais n'entraîne aucune sortie de trésorerie pendant la durée d'amortissement de cet actif.
C'est une charge qui va diminuer le résultat de l'entreprise. L'objectif du plan d'amortissement est de définir la durée d'utilisation et la base d'amortissement de chaque immobilisation, ce qui permet d'estimer le montant de la charge d'amortissement pour chaque période.
Pourquoi le calculer ? Le but de l'amortissement comptable est d'enregistrer la perte de valeur de la valeur comptable et de la répartir sur chaque exercice comptable. Ainsi, cela évite de laisser des valeurs surfaites dans les livres comptables.
Conclusion : Les dotations aux amortissements comptables sont enregistrées par le débit d'un compte 68 et le crédit d'un compte 28. Les amortissements dérogatoires, devant leur existence au droit fiscal, sont comptabilisés au débit du compte 68725 et au crédit du compte 145.
Amortir vos biens immobilisés permet de suivre leur dépréciation, leur perte de valeur, dans le temps et le moment venu, de les sortir de votre patrimoine à moindre frais. A condition bien sûr qu'ils subissent réellement cette perte de valeur, il doit donc s'agir de biens corporels acquis pour un montant significatif.
2ème définition – Mais l'amortissement est aussi une ressource d'un point de vue « financier » : Les dotations aux amortissements n'étant pas décaissées, elles sont rajoutées à la CAF qui représente la « ressource » interne de financement produite grâce à l'activité et ce, de manière récurrente.
L'amortissement du capital avant la liquidation d'une société peut être engagée quand l'actif immobilisé, c'est-à-dire les immobilisations, ont perdu de leur valeur. Exemple : un gisement exploité est épuisé. L'amortissement du capital permet de maintenir la confiance des actionnaires qui sont remboursés.
Les avantages de l'amortissement linéaire
Ainsi, si un immeuble acquis 300 000 euros est amorti sur 30 ans, selon les usages en vigueur, il sera possible de déduire chaque année 300 000/30 = 10 000 euros. L'amortissement linéaire présente l'avantage de la constance.
L'amortissement correspond à une perte de valeur inéluctable et irrémédiable alors qu'une dépréciation correspond à une perte de valeur liée à un incident et non définitive. Par exemple, seules les immobilisations sont concernées par l'amortissement.
En comptabilité, l'amortissement d'une immobilisation débute à compter de la mise en service du bien (date à laquelle l'immobilisation est en état de fonctionner selon l'utilisation prévue par la direction). Fiscalement, les règles sont les mêmes si l'amortissement linéaire est utilisé.
Les amortissements se trouvent non pas au passif, mais à l'actif dans une colonne qui vient en déduction des valeurs brutes des immob. Les provisions (ou dépréciations) peuvent aussi se trouver à l'actif suivant ce même schéma (49xxx, 39xxx) mais aussi au passif exemple : provision pour litige.
Prenons un exemple : vous achetez un bien d'une valeur de 5 000 € et vous souhaitez l'amortir sur une durée de 5 ans. Le taux d'amortissement équivaudra à : 100/5 = 20%. Le montant à amortir sera donc égal à : 5 000 x 20% = 1 000€.
Définition de l'annuité
Elle est constituée d'une partie du capital emprunté ainsi que des intérêts dus. Elle peut être variable ou constante. Lorsque l'annuité est constante, le montant des versements reste le même chaque année : la part de l'amortissement du capital augmente alors que celle des intérêts diminue.
L'amortissement est un terme comptable qui définit la perte de valeur d'un bien immobilisé de l'entreprise, du fait de l'usure du temps ou de l'obsolescence. Les immobilisations sont effectivement réévaluées chaque année pour déterminer de manière précise le patrimoine de l'entreprise (dans le bilan comptable).
L'amortissement fiscal permet de réduire vos impôts en prenant en compte la dépréciation de certains de vos biens. Cet amortissement doit alors apparaître dans votre comptabilité.
La dotation aux amortissements est une charge calculée (ou non décaissée) c'est à dire qu'elle n'a aucune incidence sur la trésorerie.
Les immobilisations non amortissables comprennent notamment le sol et les participations. L'évaluation se fait au prix d'acquisition ou au prix de revient. La valeur d'exploitation peut cependant être retenue lorsqu'elle est inférieure au prix d'acquisition ou au prix de revient.
Les immobilisations peuvent être classées en 3 catégories : Les immobilisations incorporelles, Les immobilisations corporelles, Et les immobilisations financières.
Les provisions pour dépréciation à l'actif, encore appelées le plus souvent « Dépréciations», constatent une perte de valeur accidentelle et non définitive d'un élément de l'actif. Elles se distinguent ainsi des dotations aux amortissements qui constatent, elles, une dépréciation inéluctable et irréversible.
Les petits matériels et outillages sont ceux qui auraient pu être comptabilisés dans les comptes 2154 et 2155. Le matériel de transport est exclu de la tolérance. L'énumération est exhaustive. Cela signifie que des biens différents, même d'un montant inférieur à 500€ doivent être immobilisés fiscalement.