Définition : Brin d'acide nucléique dont la séquence est semblable à celle de l'ARN formé lors de la transcription, l'uracile de l'ARN correspondant à la thymine de l'ADN.
Le brin codant est celui des deux brins d'un ADN double brin qui est utilisé en complément de celui pour la transcription : le brin non codant ou brin transcrit. Le brin codant est identique à l'ARNm sauf que T remplace U dans le brin codant.
Définition : Brin d'acide nucléique qui sert de matrice à une ARN polymérase pour la synthèse d'un ARN dont la séquence est complémentaire de celle de l'ARN portant l'information génétique.
Le brin transcrit, ou brin matrice, (anglais: template strand) est le morceau de copie d'ADN qui est utilisé pour effectuer la transcription de l'ADN en ARN.
Le brin d'ARN produit est une copie du gène situé sur l'ADN, on l'appelle ARN messager ou ARNm. Le brin qui ne sert pas de modèle pour la copie est appelé le brin non transcrit ou brin codant, car il possède la même séquence que l'ARNm synthétisé.
Un seul brin d'ADN est transcrit, c'est à dire sert de modèle à la polymérisation des ribonucléotides. En effet, un seul brin de l'ADN en un endroit donné a un sens en termes de protéine c'est pourquoi l'on écrit géneralement une séquence d'ADN sous forme d'une succession de bases de 5' à 3'.
L'ADN complémentaire (ou ADNc, Acide désoxyribonucléique complémentaire) est un simple brin artificiellement synthétisé à partir d'un ARNm, représentant ainsi la partie codante de la région du génome ayant été transcrit en cet ARNm.
Le brin transcrit sert de matrice pour la fabrication de l'ARNm. Le brin codant est donc le brin non transcrit.
Le codon initiateur de la traduction est AUG. Ce codon code pour l'acide aminé méthionine.
Parmi les 64 codons existant, certains ont pour rôle de signaler la fin du gène lors de la traduction : ce sont les trois codons stop, dénommés ambre, opale et ocre.
Le promoteur est la zone de l'ADN sur laquelle se fixe initialement l'ARN polymérase, avant de démarrer la synthèse de l'ARN. Les séquences promotrices sont en général situées en amont du site de démarrage de la transcription.
Le brin antisens est un brin d'ADN qui sert de matrice à une ARN polymérase pour la synthèse de l'ARN au cours de l'étape de transcription. Le brin antisens est le brin complémentaire du brin sens.
Le point de départ de la transcription est le nucléotide à partir duquel l'ARN polymérase commencera à transcrire le brin matrice. L'initiation s'effectue donc au niveau du promoteur, auquel l'ARN polymérase se fixe.
- par complémentarité des bases, tu cherches à retrouver ce qui donnera le codon initiateur AUG sur l'ARN (tu cherches donc le codon TAC sur le brin transcrit, lu dans le sens 3'-5'). C'est donc le second codon du brin b, le brin b est le brin transcrit.
La traduction a lieu au niveau des ribosomes. Les codons de l'ARNm, qui sont en fait un triplet de bases nucléotidiques, sont reconnus par l'anticodon de l'ARNt. L'acide aminé correspondant, porté par l'ARNt est alors incorporé dans la chaîne popypeptidique en synthèse.
La traduction correspond au fait que l'ARNm est traduit en protéine : passage de séquences de nucléotides à des séquences d'acides aminés par respect du code génétique. La traduction s'effectue dans le cytoplasme de la cellule.
On peut diviser la traduction en trois phases principales : le démarrage qui consiste au recrutement du ribosome sur l'ARNm et à la reconnaissance du premier codon ou codon d'initiation ; l'élongation, c'est-à-dire la synthèse proprement dite de la protéine par le ribosome à partir de la séquence des codons ; la ...
L'ADN : un alphabet à 4 lettres
En effet, la molécule d'ADN est constituée d'un enchaînement de quatre types de petites molécules, appelées les nucléotides et symbolisées par les lettres A, T, C et G pour adénine, thymine, cytosine et guanine.
Les ARNr sont au centre de l'activité du ribosome, ils définissent sa structure globale et supportent l'activité peptidyl-transférase qui catalyse la formation des liaisons peptidiques. Dans les cellules eucaryotes, la production de ribosomes matures suit un processus complexe et hautement régulé.
L'ADN est antiparallèle tout simplement parce qu'il y a une complémentarité de bases qui intervient. Il y a deux couples de bases : Adénine - Thymine et Guanine - Cytosine : l'adénine du premier brin se lie à une thymine du second, et la guanine du premier se lie à la cytosine du second et ainsi de suite.
Les ADN polymérases catalysent l'élongation d'un nouveau brin d'ADN, au niveau d'une fourche de réplication. L'ancien brin d'ADN sert de matrice. De nouveaux nucléotides s'alignent en face des bases complémentaires du brin matrice et l'ADN polymérase les attache dans le brin d'ADN en formation.
Au cours de la transcription de l'ADN en ARN, un brin sert de matrice à l'ARN polymérase. C'est ce sur quoi ce dernier va se déplacer. L'ARN polymérase synthétise la copie du brin matrice qui sera la reproduction parfaite du brin opposé ou brin codant.
Le nouveau brin complémentaire au brin parental est le brin néoformé. À l'issue de la réplication, chacune des deux molécules d'ADN nouvellement formée est constituée d'un brin parental et d'un brin néoformé. On qualifie ce processus de semi-conservateur.
Les états de condensation de l'ADN
Chaque enroulement d'ADN autour d'une histone constitue ce qu'on appelle un nucléosome. Les histones vont permettre à l'ADN de se condenser, c'est-à-dire de s'enrouler sur lui-même pour former un filament assez épais : la chromatine.
On procède de la façon suivante : une ADN polymérase synthétise le brin complémentaire de l'ADN à séquencer. Dans le milieu de réaction se trouvent des dNTP en grand nombre, et une faible proportion d'un ddNTP (à Adénine, ou Guanine, ou Thymine, ou Cytosine).